Les PSE sont lancés sur le territoire !

Les PSE (Paiement pour Services Environnementaux) sont lancés sur le territoire !

Mesure 24 du Plan Biodiversité national de 2018, les PSE ont pour but de rémunérer les agriculteurs pour services rendus à la société.
 
Suite à un appel à projet lancé en 2020 par l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, les Pays de la Déodatie et de Remiremont et de ses vallées ont répondu pour financer une étude de préfiguration puis le déploiement des PSE sur leur territoire.
 
Après 2 ans d’étude, les PSE ont été validés et sont lancés dès cette année pour 5 ans !

Les services environnementaux, késako ?

Stocker du carbone, retenir et épurer les eaux de pluies, faire de beaux paysages, accueillir une biodiversité exceptionnelle et des pollinisateurs, nourrir des animaux d’élevage… sont autant de services rendus gratuitement par les prairies.
 
On estime qu’un hectare de prairies rend 600€/an de services à la société, 1200€/an si c’est une prairie humide !
 
Aujourd’hui ce sont 33 agriculteurs, gérant 3 700ha dont 3 000ha de prairies permanentes qui sont engagés dans le dispositif sur le territoire.
Reportage vidéo Vosges Matin - Signature du 1er PSE au GAEC du Vacceux au Thillot

Pauline BARRIER
Chargée de mission Trame Verte et Bleue
– – – 
pbarrier@deodatie.com
03.29.56.88.64

Étude de gestion de la fréquentation touristique. Vers un tourisme durable et raisonné en Déodatie?

Étude de gestion de la fréquentation touristique

Vers un tourisme durable et raisonné en Déodatie ?

Un travail conjoint entre le PETR du Pays de la Déodatie et le PETR du Pays de Remiremont

Dans le but d’aider les territoires à mieux gérer la fréquentation touristique, le Pays de la Déodatie et le Pays de Remiremont ont lancé depuis plusieurs mois un travail conjoint visant à accompagner les territoires qui disposent de sites touristiques en milieu naturel comme des lacs, des cascades, des tourbières ou encore des massifs forestiers.  

Une dizaine de sites ont été retenus et ont fait l’objet d’une analyse minutieuse : Accessibilité du site, activités pratiquées, temps de visite, nombre de visiteurs par jour, etc. Autant de réponses apportées pour mieux comprendre l’usage du site et améliorer l’expérience du visiteur. 

Ce travail vise aussi à limiter l’impact de l’activité humaine sur le milieu naturel. En effet, certains sites vosgiens sont extrêmement sensibles d’un point de vue environnemental et la pratique d’activités touristiques a un impact considérable sur certaines espèces. Ainsi donc, tous les sites naturels ne sont pas faits pour toutes les pratiques ni capables d’accueillir un nombre infini de visiteurs.

L'exemple du lac de la Maix

Le lac de la Maix, très restreint en superficie, accueille des espèces aquatiques fragiles et protégées à l’image du nénuphar nain, extrêmement sensibles face aux activités humaines. Pourtant, les gestionnaires du site ont constaté de nombreux comportements inappropriés comme la baignade ou la pratique du paddle qui nuisent, voir qui mettent en péril l’espèce. 

Afin de remédier à cette situation, la commune de Vexaincourt et l’office national des forêts ont posé une barrière interdisant l’accès direct au site en voiture pendant la période estivale 2022. Cette mesure simple a eu pour effet de réduire fortement le nombre de pratiques inappropriées et sera renouvelée du 15 juin 2023 au 15 septembre 2023. Conscients qu’il fallait prendre soin de ce lieu empli de légendes, la majorité des riverains et des touristes interrogés ont d’ailleurs accueillis très favorablement cette action. 

Prospectives

Durant l’été 2023, le Pays de la Déodatie proposera un plan de gestion sur chacun des 10 sites étudiés ou figureront des actions comme celle mise en œuvre sur le lac de la Maix. La finalité est de réussir à concilier la promotion du territoire et la protection des milieux naturels afin que nous puissions toutes et tous profiter encore longtemps de la beauté qui nous entoure !

Cascades de Tendon - Hiver 2022

Pendant les vacances de noël 2022, le site des cascades de Tendon a accueilli jusqu’à 690 visiteurs par jour. Victime de son succès, on imagine facilement l’affluence en plein été, d’où la nécessité de trouver des solutions de préservation de ces sites naturels convoités.

Les défis « Au boulot et à l’école, j’y vais autrement ! » reviennent !

Bilan 2023 : Les défis « Au boulot et à l’école, j’y vais autrement ! »

Les défis « Au boulot, j’y vais autrement ! » et « A l’école, j’y vais autrement ! » se sont déroulés du 2 au 26 mai 2023, sur le territoire du Pays de la Déodatie et dans 36 autres territoires de la Région Grand Est.

Ce défi convivial et clé en mains encourage salariés et élèves à se rendre sur leur lieu de travail et de scolarité autrement qu’en voiture solo : à pied, vélo, trottinette, bus, train, covoiturage…

Tout au long du défi, chaque participant peut renseigner ses jours de participation, modes de déplacements, kilomètres parcourus.

Des classements sont établis aux niveaux régional et déodatien à la fin du défi, avec comme critère principal le nombre de jours de participation.

En résumé, avec les défis « Au boulot et à l’école, j’y vais autrement », on agit pour :

  • L’environnement : Réduction des émissions de gaz à effets de serre et de polluants atmosphériques liés aux transports
  • La santé : Pratique de modes de transports actifs
  • La convivialité : Encouragement au sein de chaque équipe et compétition amicale entre toutes les équipes
  • La solidarité : Les kilomètres parcourus et jours de télétravail seront convertis en dotation solidaire par les ordinateurs du défi et reversés à une structure œuvrant pour les mobilités, la santé ou la solidarité

Voici quelques données chiffres pour mieux se représenter l’impact de l’action :

  • Au niveau du Grand Est
  • Au niveau du territoire du Pays de la Déodatie
 

20 structures étaient classées dans 4 catégories (selon le nombre de salariés).
Parmi elles, les lauréats sont :

  • La Vie Claire (catégorie 3 à 20 salariés)

  • La commune d’Etival-Clairefontaine (catégorie 20 à 100 salariés)

  • L’hôpital de l’Avison (catégorie 101 à 400 salariés)
  • La Communauté d’Agglomération de Saint-Dié (catégorie plus de 400 salariés)

Ce projet, financé par l’ADEME et les collectivités engage des questions pratiques comme la présence d’un lieu où garer son vélo à l’abri et en sécurité, l’organisation des horaires entres collègues habitant le même secteur ou encore l’offre de transports en commun disponible.

Le pays de la Déodatie a été heureux de participer à encourager les bonnes volontés à l’aide de goodies en lien avec ces mobilités tels que des gourdes, gilets fluos, podomètres, sonnetes pour vélo, protège-selle, etc…

Un grand bravo pour toutes les participations et l’enthousiasme des équipes ! Maintenant que les bonnes habitudes de déplacement sont prises, il faut continuer et en parler autour de soi pour améliorer la place accordée aux mobilités douces dans nos écoles, nos entreprises et nos administrations!

Projet de recherche REAACC

Projet de recherche REAACC

RÉsilience des systèmes Agricoles et Alimentaires : Compréhension, Co-construction vers une soutenabilité renforcée

Passer de l’échelle micro à l’échelle macro : Un projet de recherche pour animer et mettre en perspective notre territoire.

L’Université de Technologie de Troyes, INRAE Colmar (LAE), INRAE Mirecourt (Aster), ENSAIA Nancy, et AgroParisTech se sont penchés sur la question de la résilience des systèmes agricoles et alimentaires :

    • Quels facteurs ont favorisé la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du Grand Est lors de la crise COVID ?
    • Quels enseignements en tirer pour faire face aux futures perturbations ?

Le rendu global sera bientôt disponible et téléchargeable sur cette page. En attendant, vous pouvez déjà y retrouver les éléments concernant la Déodatie.

Cadre du projet de recherche :

Méthodologie et présentation du sujet

Méthodologie :

 

Questions de recherche :

 

  • Quels facteurs ont favorisé la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du Grand Est lors de la crise COVID?
  • Quels enseignements en tirer pour faire face aux futures perturbations ?

Définition de la résilience :

 

La capacité d’un système à faire face à des changements et éventuellement à transformer ses objectifs et son fonctionnement.

Analyse de la résilience :

 

 

 

Caractéristiques de la résilience :

 

Les caractéristiques de résilience sont les paramètres qui renforcent ou affaiblissent la résilience du système.

 

Elles peuvent être issues de l’histoire et du territoire.

 

L’identification de ces caractéristiques permet d’établir des leviers d’action, des arbitrages et des synergies.

 

 

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques de fonctionnement :

 

  • Les éléments du système tendent vers une autonomie économique (réduction du poids des subventions) et financière (maîtrise des sources de revenus, compétences et compréhension financières), tout en étant viables économiquement
  • Le système dispose d’une flexibilité de fonctionnement, par une redondance (éléments interchangeables) et une diversité (diversité des débouchés pour une même production). 
  • Les ressources sont gérées durablement par le fonctionnement du système (ressources économiques, naturelles, techniques et humaines). 
  • Des ressources sont facilement mobilisables par le système (disponibilité physique, accessibilité du soutien).

 

Caractéristiques de gouvernance :

 

  • La cohésion sociale du système est entretenue et renforcée (existence de plateformes légitimes de résolution des conflits).
  • La cohérence et la synergie des actions publiques et privées est assurée au niveau du territoire (politiques publiques en adéquation entre elles et avec les actions des autres acteurs). 
  • La gouvernance est organisée aux niveaux des problèmes à traiter (collectivités, organisations professionnelles, réseau des Chambres d’agriculture), en interaction, à des échelles et niveaux différents. Les unités gardent une indépendance et capacité de choix mais sont en interaction.
  • Le système permet une autonomie décisionnelle au niveau individuel et collectif (coopératives, syndicats agricoles). 

 

La caractéristique d’apprentissage :

 

  • Le système dispose de capacités d’apprentissage relatives à : 
  • Des pratiques agricoles,
  • L’organisation des filières, 
  • L’autonomie décisionnelle.

 

 

Qu’est-ce qu’un système agricole et alimentaire (SAA) ?

 

  • La façon dont les humains s’organisent pour produire, distribuer et consommer leur nourriture et leur biomasse 
  • La reconnexion entre l’agriculture, l’alimentation et les enjeux environnementaux dans une perspective qui prend en compte la diversité des systèmes agricoles et alimentaires
  • A l’interface entre la production de biomasse, les filières, les interactions entre acteurs et la consommation
  • Un système dynamique du fait des constantes évolutions internes et des perturbations externes

 

Quelles sont les fonctions des SAA ?

 

  • Fournir une alimentation de qualité, de proximité et d’export, accessible au plus grand nombre
  • Stocker du carbone dans les sols.
  • Protéger les écosystèmes et les ressources naturelles.
  • Produire de la biomasse à vocation non-alimentaire et la valoriser.
  • Contribuer au bien-être des agriculteurs notamment en assurant un niveau de vie digne.
  • Contribuer à la vitalité et à l’autonomie des territoires.

 

Travail en atelier

Les fiches synthèses des ateliers sont disponibles en téléchargement ci-dessous :

 

 

ATELIER 1

 

Les spécificités et l’histoire d’un territoire impactent les caractéristiques de résilience. Plus les caractéristiques de résilience d’un système sont fortes en situation normale, c’est-à-dire hors perturbations, plus ce système sera résilient face à des perturbations.

Voici quelques exemples pour le Pays de la Déodatie :

 

Les perturbations identifiées :

 

 

 

  • Système agricole et alimentaire : flux de matière, interactions avec le milieu naturel et interactions immatérielles
  • Perturbations qui peuvent affecter négativement le système agricole et alimentaire
  • Capacité du système à se maintenir : Possibles changements de pratiques et réorganisation des filières

 

 

ATELIER 2

 

Les fonctions du système dans le PETR du Pays de la Déodatie :

  • Fonctions du système agricole et alimentaire du PETR du Pays de la Déodatie
  • Caractéristiques du système qui lui permettent d’être résilient
  • Pistes d’actions locales visant à renforcer ces caractéristiques

 

Résultats du projet, focus sur la Déodatie

Une perturbation, par exemple la crise COVID-19, représente un évènement exceptionnel du fait de sa brutalité, des mesures mises en place, mais aussi du fait des répercussions engendrées à long terme.

Quels effets des perturbations sur les SAA ?

 

Le système a maintenu son organisation générale et s’est ajusté en procédant à plusieurs types d’adaptations :

 

 

 

 

 

Ces mécanismes de réponse diversifiés ont été possibles grâce à :

  • la cohésion sociale préexistante au sein des territoires : relations entre les acteurs formelles ou informelles
  • la flexibilité des systèmes -> exemple : stockage sous forme de fromage
  • la gouvernance polycentrique caractérisée par le soutien des acteurs institutionnels

 

 

 

 

Les nouvelles pratiques expérimentées lors de la crise du COVID-19, sont autant de leviers mobilisables en cas de nouvelle perturbation. Cette épreuve a également mis en lumière le rôle social du système agricole et alimentaire dans la production d’une alimentation accessible à tous.

 

Les enseignements pour la résilience des SAA :

 

Quelle capacité ont les acteurs à :

 

  • adopter des stratégies qui prennent en compte les caractéristiques de résilience ?
  • porter une attention particulière aux caractéristiques les plus fragiles ?
  • venir renforcer ou affaiblir les caractéristiques de résilience par leurs stratégies

 

 

 

 

  • Autonomie économique: améliorée au travers d’une diversification des revenus, d’une maitrise des prix avec des circuits de commercialisation en filières longues complétés par des circuits de proximité et des marchés de niche
  • Flexibilité: renforcée au niveau des exploitations du fait de ces stratégies de diversification des activités et des assolements.
  • Ressources gérées durablement : Le constat précité (métier = agriculteur + transformateur + commercial, etc.) redéfinit le rôle de l’exploitant et augmente sa charge de travail. Ce constat ne favoriser pas les reprises dans un contexte où les transmissions d’exploitations sont par ailleurs en difficulté. Les trames vertes et bleues comme stratégie alliant la fourniture de services écosystémiques et la fourniture d’une alimentation locale.

 

Perspectives :

  • Penser la transition vers des territoires agricoles soutenables et résilients
  • Développer des outils pour comprendre les interactions matérielles et immatérielles à l’échelle d’un territoire
  • Repenser les relations entre acteurs des territoires et recherche 

 

Les Grandes Échappées Vosgiennes au Salon du Randonneur

Les Grandes Échappées Vosgiennes aux côtés du
Massif des Vosges au Salon du Randonneur !

Les Grandes Échappées Vosgiennes (GEV) s’invitent au Salon du Randonneur, du 24 au 26 mars 2023 au Centre des Congrès à Lyon !

Au programme de cette opération, organisée et financée par le Massif des Vosges :

  • Un stand Massif des Vosges – Itinérances
  • Une conférence pour présenter les possibilités de randonnées au fil des GEV
  • Des dégustations de produits de nos terroirs

Après la sortie en mai 2022 d’un nouveau TopoGuide® au nom des Grandes Échappées Vosgiennes, le réseau continue dans sa lancée des belles réalisations, en participant pour la 2ème année consécutive au Salon du Randonneur, sur un stand partenarial « Itinérances – Massif des Vosges »

Une rencontre attendue pour la filière

Rendez-vous incontournable de la randonnée, le Salon du Randonneur réuni chaque année des exposants experts de la filière, professionnels passionnés et plus de 13 000 visiteurs curieux.

Pour cette 15ème édition, près de 130 stands sur 4 500 m² accueilleront les amateurs et férus de randonnée, pour offrir de quoi faire le plein d’idées. La randonnée sera mise à l’honneur sous toutes ses formes avec une diversité d’offres proposée, des chemins pédestres aux itinéraires vélos en passant par les sentiers équestres.

En complément de ces promesses de découvertes et d’échanges, une riche programmation est proposée par le RANDO-FESTIVAL : un espace dédié aux conférences, débats ou encore projections qui annoncent, cette année encore, partages et ouverture d’esprit…

Un stand partenarial « Massif des Vosges - Itinérances »

Parmi les destinations et professionnels de la filière qui répondront présents à l’évènement, le Massif des Vosges et ses partenaires ont su saisir l’occasion pour promouvoir ensemble l’offre de randonnée itinérante de nos territoires de montagne.

Sur un espace de 12 m² dans la partie dédiée aux agences, les Grandes Échappées Vosgiennes seront ainsi aux côtés de la mythique Traversée du Massif des Vosges pour accueillir et conseiller les visiteurs du salon.

A leurs côtés, plusieurs agences de voyages et accompagnateurs en montagne proposeront un large éventail de prestations : balades, activités et sorties découvertes, en liberté ou accompagnées.

La Malle Postale ne sera qu’à quelques pas avec ses prestations de portage de bagages proposées aux randonneurs, notamment au fil des GEV. Un partenariat rendu possible par l’investissement et le soutien financier du Massif des Vosges.

Pour donner un avant-goût d’un séjour randonné sur le Massif des Vosges, des dégustations de spécialités du terroir seront proposées tous les jours à 11h30 et 17h00.

Enfin, pour celles et ceux qui se laisseront tenter par l’achat d’un TopoGuide GEV sur l’espace boutique de la FFRandonnée, un passage au stand Massif des Vosges permettra aux plus chanceux de repartir avec des cadeaux aux couleurs de nos montagnes !

Une conférence pour mieux connaitre les GEV

Une conférence sur les Grandes Échappées Vosgiennes se tiendra le samedi 25 mars à 14h15 à l’occasion du RANDO FESTIVAL !

Une belle occasion de présenter au grand public le trio d’itinéraires GR® de Pays, et de leur faire entrevoir les possibilités d’itinérance qui s’offrent à eux sur plus de 460 km de sentiers balisés.

Pour enrichir encore la présentation qui sera proposée par la responsable des GEV, Sophia LEUDIHAC, l’accompagnateur en montagne Laurent CAHON viendra apporter son regard d’expert.

Fort d’une expérience de plus de 20 ans, ce professionnel engagé pour le développement durable de son territoire figure comme un partenaire incontournable du réseau des Grandes Échappées Vosgiennes. Membre du Bureau Montagne Hautes Vosges et responsable de l’agence de voyages Séjours Rando Nature, il est basé à La Bresse, dans le sud des Vosges, et propose à sa clientèle une variété d’activités 4 saisons. Randonnée avec observation de la faune, visite et dégustation en ferme-auberge, sortie en raquettes, initiation au VTT ou encore encadrement sur plusieurs jours, de quoi satisfaire toutes les envies !

Pour l’occasion, les Grandes Échappées Vosgiennes organisent un jeu concours à retrouver sur Facebook et Instagram du 8 au 12 mars 2023.

Les gagnants tirés au sort à l’issue de la période remporteront une invitation pour 2 personnes au Salon du Randonneur

Télécharger : Règlement du jeu-concours

INFORMATIONS PRATIQUES :

Adresse :

Cité Internationale – Centre des Congrès

50, quai Charles de Gaulle

69463 Lyon Cedex 06

Horaires :

Vendredi 24/3 : 10-19h

Samedi 25/3 : 10-19h

Dimanche 26/3 : 10-18h

Tarifs :

Plein tarif : 5 euros

Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés

LES RENDEZ-VOUS A NE PAS MANQUER :
  • Conférence des Grandes Échappées Vosgiennes le samedi 25 mars à 14h15
  • Dégustations de produits du terroir, tous les jours à 11h30 et 17h sur le stand « Itinérances Massif des Vosges »

Suivez les Grandes Échappées Vosgiennes sur les réseaux sociaux :

Contact :

Sophia LEUDIHAC
Chargée de mission itinérance pédestre
– – – 
sleudihac@deodatie.com
03.29.56.71.72

Évènement en partenariat avec :

Défidéo : Le recensement est lancé pour une 10ème édition !

DÉFIDEO : Recensement lancé pour une 10ème édition !

Pour plus d’informations :

Isabelle BERTRAND
Secrétaire-comptable / Coordinatrice Défideo
– – –
☎ 03.29.56.92.99
✉ contact@deodatie.com

Un nouveau recensement a été adressé par mail aux 119 communes qui composent le territoire du PETR du Pays de la Déodatie.

Pour rappel, tous les établissements recevant du public (ERP de catégorie 1 à 5) ont l’obligation depuis le 1er janvier 2022 d’être équipés en défibrillateur. Décret n° 2018-1186 du 19 décembre 2018 relatif aux défibrillateurs automatisés externes.

DÉFIDEO est une action portée par le PETR du Pays de la Déodatie depuis 2010, par laquelle nous luttons contre l’arrêt cardiaque sur notre territoire en aidant notamment les communes à s’équiper en Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE).

Le kit DÉFIDEO complet proposé par le Pays aux communes (environ 1 800 euros TTC) est composé du DAE tout équipé dans sa pochette de transport, avec son boitier chauffant, de panneaux signalétiques et des prestations du Pays.

Actuellement, ce sont 137 DAE installés sur 85 communes grâce à l’action DÉFIDEO.

Outre la centralisation des commandes et l’achat groupé, le Pays de la Déodatie accompagne aussi les communes sur la signalétique (consignes d’utilisation), le contrôle qualité triennal des équipements et le renouvellement des consommables (batteries, électrodes, …).

Ce service après-vente permet aux communes d’avoir des défibrillateurs opérationnels à tarifs préférentiels ; ce qui d’après les chiffres nationaux (30 à 40% des DAE installés sont hors service) n’est pas le cas dans tous les territoires.

Le « Haché de l’éleveur » en expérimentation pour être introduit en restauration

Le « Haché de l’éleveur » en expérimentation pour être introduit en restauration

Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial, le Pays de la Déodatie, la Chambre d’Agriculture des Vosges et la Communauté de Communes Bruyères Vallons des Vosges mettent en œuvre une expérimentation « Filière « Haché de l’éleveur » en restauration » sur le territoire.

L’objectif est d’introduire la consommation de viande bovine hachée produite localement dans les menus en restauration, avec dans un premier temps une expérimentation en restauration scolaire, puis un déploiement dans les établissements hospitaliers, restaurants commerciaux, etc.

Une première expérimentation au Lycée de Bruyères

La Communauté de Communes de Bruyères, Vallons des Vosges est caractérisée par de nombreuses exploitations d’élevage avec une production laitière dominante, et un volet « circuits courts » encore peu développé sur son territoire. La coopérative ADEQUAT Vosges, basée à Rambervillers, permet de transformer la viande bovine en viande hachée avec une traçabilité individuelle et des garanties sanitaires élevées. La création d’une dynamique locale de consommation de viande bovine hachée permettrait de développer cette consommation en circuit court tout en valorisant la production herbivore locale.

Déjà dans une dynamique vertueuse, le lycée Jean Lurçat de Bruyères s’est trouvé être un candidat adéquat pour entamer cette expérimentation. Comme de plus en plus de cuisines de collectivité, Lurçat utilise de moins en moins de viande hachée de bœuf trouvant le rapport qualité / prix défavorable. Une première rencontre a donc eu lieu avec le Lycée en octobre 2022 en vue de définir les étapes envisagées :

| Étape 1 : LE TEST

Le steak haché reste un challenge technique pour la cuisson à cœur imposée par la règlementation en restauration collective. Ainsi, le 22 novembre 2022, élèves, professeurs et personnel de l’établissement, soit 34 testeurs, se sont donc portés volontaires pour goûter les steaks hachés de Beauménil.

Les avis ont été récoltés sur des grilles d’évaluation et le bilan, bien que positif, a soulevé plusieurs questionnements auxquels des propositions d’adaptation ont été formulées donnant ainsi le feu vert pour la suite du projet

| Étape 2 : LES VISITES

Afin de sensibiliser les acteurs du projet aux différentes étapes de la filière, et d’ouvrir l’opération à tous les établissements du territoire, une demi-journée de visites a été proposée le 2 décembre 2022, à l’atelier de viande hachée (abattoir ADEQUAT de Rambervillers) et à l’exploitation agricole (GAEC la Dilette à Frémifontaine).

| Étape 3 : LE REPAS

Pour concrétiser cela, par un temps à la fois convivial et technique, un repas a été proposé le 12 décembre 2022 au Lycée Jean Lurçat de Bruyères. La viande hachée locale a été cuisinée sous deux formes : steaks hachés et lasagnes à partir de cheveux d’ange.

Un temps d’analyse de la faisabilité technique d’un approvisionnement en viande bovine locale a ensuite été proposé aux établissements intéressés par la démarche : présentation du projet, les enjeux, les résultats du test et les perspectives de déploiement)

| Étape 4 : LE DEPLOIEMENT

Le but n’étant pas de se limiter au caractère pilote de cette action, plusieurs pistes de déploiement ont été réfléchies et mises en place à l’issue de ce temps d’échange :

  • Intégrer la ferme de Beauménil aux fournisseurs pérennes du Lycée Lurçat (viande hachée, bourguignon, etc.)
  • Accompagner les établissements intéressés en mettant en place un appui technique coanimé par le PETR du Pays de la Déodatie et la Chambre d’Agriculture
  • Ouvrir la démarche à un nouveau public en allant à la rencontre des restaurateur (restauration commerciale)

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Comment bien choisir son système de chauffage ?

Comment bien choisir son système de chauffage ?

Plusieurs équipements performants sont disponibles. Pour faire votre choix sereinement, voici des indications sur chaque système :

Le chauffage électrique

  • Son efficacité dépend beaucoup des émetteurs de chaleur : les convecteurs, planchers chauffant, panneaux radiant, radiateurs à inertie ou à accumulation ont des performances différentes.
  • Son installation est peu onéreuse, mais il est coûteux à l’usage. C’est pourquoi, il ne peut être envisagé que dans un logement parfaitement isolé, avec des émetteurs équipés d’horloges de programmation.
  • Son entretien est peu contraignant.
  • Il est bien adapté aux petits espaces.

Le chauffage au gaz ou au fioul

La chaudière à condensation

  • Elle est robuste, fiable et efficace, surtout avec des émetteurs basse température (plancher chauffant, radiateur « chaleur douce ») et une régulation en fonction de la température extérieure.
  • Elle peut être couplée avec un système utilisant une énergie renouvelable, comme le solaire thermique.
  • Installée contre un mur extérieur, une chaudière peut être équipée d’une ventouse permettant d’évacuer les fumées directement à l’extérieur. Ce dispositif permet d’installer une chaudière dans un petit espace non ventilé.

La chaudière à micro-cogénération

  • Elle est performante et produit en plus de l’électricité. Cette électricité est consommée sur place le plus souvent ou injectée dans le réseau électrique.
  • Coûteuse à l’achat, sa production d’électricité est d’autant plus importante que les besoins en chauffage sont grands.

La pompe à chaleur (PAC)

  • lle est économe à l’usage et performante, avec une efficacité énergétique saisonnière supérieure à 100 % en mode chauffage.
  • La PAC géothermique est la plus efficace : elle récupère une chaleur à peu près constante dans le sol et n’a pas besoin d’appoint pour satisfaire tous les besoins de chauffage.
  • La PAC aérothermique valorise bien la chaleur puisée dans l’air mais est plus sensible aux variations de la température extérieure. Par conséquent, son rendement est variable, ce qui
    nécessite un système d’appoint, le plus souvent électrique et intégré au système.
  • Elle est coûteuse à l’achat et plus vite rentabilisée dans un logement avec des besoins de chauffage importants.
  • Elle nécessite un entretien régulier, en particulier pour contrôler l’état du circuit contenant le fluide frigorigène, puissant gaz à effet de serre s’il est libéré dans l’air.
  • Certains modèles peuvent compléter un système déjà en place.
    Les pompes à chaleur peuvent encore améliorer leurs performances, grâce à la recherche d’autres sources de chaleur comme celle de l’air extrait par la ventilation ou de l’eau usée.

Le chauffage au bois

  • La chaudière et le poêle à granulés sont les plus efficaces. Les performances des appareils de chauffage au bois sont en constante amélioration.
  • Les poêles sont moyennement onéreux, les plus chers n’étant pas forcément les plus performants. L’aspect esthétique influe sensiblement sur le prix.
  • La chaudière à alimentation automatique représente un investissement important mais il est possible de réutiliser la distribution et les émetteurs d’un chauffage central existant.
  • Une zone de stockage pour le bois est nécessaire.
  • Les systèmes non automatiques et les appareils indépendants impliquent de la manutention.
  • Il faut veiller à la bonne évacuation des fumées.
  • L’installation d’un ballon tampon permet d’allonger la durée de vie de la chaudière à bois. Il stocke la chaleur produite en surplus et la restitue plus tard.

Le chauffage solaire

  • Il est économe à l’usage.
  • Il peut être couplé à une installation de chauffage central classique.
  • Il permet de couvrir entre 20 et 50 % des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire selon les conditions d’ensoleillement, la technologie utilisée et les caractéristiques de l’installation.
  • Un appoint est indispensable, il aura un impact sur la performance du système.
  • Ce système est coûteux à l’achat.
  • Des systèmes dits « packagés » existent : ils fournissent l’ensemble du système, appoint compris. Les couplages bois / solaire ou PAC / solaire offrent une bonne couverture par les énergies renouvelables.

Actualités – Habitat, énergie et rénovation :

La requête actuelle ne contient aucun message. Veuillez vous assurer d’avoir publié les éléments correspondant à votre requête.

L’itinérance douce, levier de développement durable

L’itinérance douce, levier de développement durable

Face aux nouveaux défis imposés par le changement climatique, à l’heure où les consciences s’éveillent et où les comportements évoluent, le monde du tourisme doit se réinventer et s’adapter.

Ce secteur d’activité se place en effet comme un levier formidable de développement durable des territoires, tant sur le plan économique, social et environnemental. Parmi les nouvelles formes de tourisme alternatif qui ont pu se développer ces dernières années, l’itinérance douce (aussi appelée slow tourisme) se démarque et séduit, en particulier sur les territoires ruraux et montagnards. Cette opportunité de développement touristique a été saisie, parmi d’autres destinations, sur le Massif des Vosges, avec le projet des Grandes Échappées Vosgiennes

La randonnée itinérante, une pratique en plein essor

En France, la randonnée pédestre se place en 1ère position des activités sportives pratiquées par les Français. La randonnée itinérante réunirait quant à elle plus d’1,2 millions de pratiquants ! De quoi offrir aux territoires ruraux de belles perspectives ! Cette pratique présente en effet toutes les conditions de réussite pour développer un tourisme durable et semble répondre pleinement aux nouvelles aspirations de nombreux visiteurs, en quête de ressourcement et de grands espaces…

De par sa nature, l’itinérance douce propose de découvrir une destination au fil d’un parcours défini en utilisant un moyen de déplacement non motorisé : à pied, à vélo, à cheval, en kayak ou encore en raquettes… Les impacts négatifs sont moindres avec ces mobilités douces et permettent à ceux qui s’y essayent pendant leur séjour d’appréhender pleinement un territoire et ses richesses.

| Des bénéfices durables pour les territoires

Les bénéfices générés sur les territoires traversés par des itinéraires de randonnée sont multiples et profitent à une grande diversité d’acteurs : hébergements, restaurateurs, offices de tourisme, accompagnateurs en montagne, prestataires d’activités et de visites, associations… Les randonneurs en itinérance sont amenés durant leurs étapes à aller au cœur des territoires, du petit commerce de proximité au grand site touristique incontournable.

Grâce à cette pratique touristique, les retombées économiques sont réparties de façon équilibrée entre les nombreux acteurs concernés, avec un étalement intéressant de l’activité sur les ailes de saison (d’avril à octobre environ). La surfréquentation sur certains sites touristiques est aussi limitée, puisque ces derniers ne constituent que des points d’étape sur le parcours des itinérants.

Sur le plan environnemental, la randonnée itinérante, quand elle est réalisée de manière respectueuse, figure comme une pratique douce. Pour commencer, les émissions de gaz à effets de serre des pratiquants sont limitées aux déplacements réalisés pour venir et repartir à la fin de leur séjour. Les espaces naturels étant au cœur de l’expérience, ils permettent en outre aux visiteurs d’être au plus proche de la nature, ce qui place par exemple la pratique comme un levier formidable de sensibilisation à sa préservation…

Côté social, le développement de l’itinérance douce favorise le lien et les échanges entre de nombreux acteurs du territoire concernés par l’itinérance douce, tant publics que privés.  Ce type de pratique permet au final aux randonneurs de vivre une véritable expérience au cœur des territoires traversés : authentiques et au plus près des habitants et de leur convivialité. De surcroît, les itinéraires de randonnée offrent la possibilité aux territoires de valoriser la diversité patrimoniale et culturelle qu’ils recèlent.

| Un défi à relever pour les territoires…

Face à ces enjeux forts de développement et d’attractivité, de plus en plus de territoires se saisissent aujourd’hui de l’opportunité offerte par l’itinérance douce. Mais le défi est de taille pour parvenir à organiser une offre pertinente et de qualité : mise en place d’un balisage uniforme et lisible sur des parcours sélectionnés avec soin, organisation de services adaptés aux randonneurs, développement d’outils d’information et de guidage, promotion des itinéraires…

De nombreux acteurs, tant publics que privés, se trouvent au final concernés par ce genre de démarche de mise en tourisme. Il semble alors essentiel de faire travailler de concert toutes ces parties prenantes, pour parvenir à organiser une offre touristique cohérente et de qualité.

Une mise en réseau essentielle pour développer la pratique

Pour parvenir à construire et promouvoir ce genre d’offre touristique, certaines destinations ont ainsi progressivement structuré un réseau entre les acteurs concernés… Plusieurs font aujourd’hui figure d’incontournable pour les randonneurs itinérants : chemins de Compostelle, chemin de Stevenson (GR®70) ou encore Grandes Traversées du Jura pour n’en citer que certains. Par le biais de stratégies et dispositifs variés, ces destinations ont su mettre en œuvre de véritables démarches structurantes autour d’itinéraires pour les développer et les promouvoir de façon durable.

| Des exemples réussis de mise en réseau

Le chemin de Robert Louis Stevenson est par exemple un modèle réussi d’itinéraire culturel doux. Coordonné par une association en partenariat avec les collectivités territoriales, l’itinéraire valorise le parcours emprunté par le célèbre écrivain écossais qui porte son nom. Chaque année, 6 000 à 8 000 randonneurs arpenteraient ce parcours illustre, générant plus de 4 millions d’euros de retombées économiques chaque année sur les territoires traversés.

D’autres exemples de destinations pourraient encore être cités, comme la démarche engagée dans le Jura avec les Grandes Traversée du Jura et l’Échappée Jurassienne, ou encore celle dans le Massif Central avec la Grande Traversée du Massif Central à vélo…

| Les GEV, réseau d’itinéraires sur le Massif des Vosges…

Dans les Vosges, sur le territoire du Pays de la Déodatie un projet de développement touristique autour d’itinéraires de randonnée pédestre commence à faire ses preuves : celui du réseau des Grandes Échappées Vosgiennes (GEV).

Sur plus de 460 kilomètres, les GEV invitent à fouler les chemins du versant lorrain du Massif des Vosges au fil de 3 boucles GR® de Pays. Depuis 2019, une véritable démarche de mise en réseau des acteurs du territoire a été initiée afin de construire progressivement une offre touristique durable le long des itinéraires… Avec des services variés et de nombreuses possibilités de découvertes patrimoniales pour les randonneurs itinérants, le projet promet de belles perspectives de développement durable sur ces territoires…

« L’itinérance douce est recherchée par des publics en quête de ce que l’on appelle couramment aujourd’hui des pratiques authentiques, là où l’humain et la nature ont encore du sens et de la place. »

Jean Corneloup, sociologue

Suivez les Grandes Échappées Vosgiennes sur les réseaux sociaux :

Contact :

Sophia LEUDIHAC
Chargée de mission itinérance pédestre
Responsable des Grandes Échappées Vosgiennes
– – – 
sleudihac@deodatie.com
03.29.56.71.72

Le réseau des Grandes Échappées Vosgiennes (GEV), un projet durable pour les territoires du Pays de la Déodatie

Le réseau des Grandes Échappées Vosgiennes (GEV), un projet durable pour les territoires du Pays de la Déodatie

Sur plus de 460 kilomètres, les Grandes Échappées Vosgiennes invitent à fouler les chemins du versant lorrain du Massif des Vosges au fil de 3 boucles GR® de Pays. Grâce à une démarche de mise en réseau des acteurs du territoire initiée en 2019, une offre touristique durable se construit progressivement le long des itinéraires…

Avec des services variés et de nombreuses possibilités de découvertes patrimoniales pour les randonneurs itinérants, le projet promet aux territoires du Pays de la Déodatie de belles perspectives de développement durable.

Un réseau de randonnées pour valoriser la richesse patrimoniale

| 460 km d’itinéraires pédestres au cœur du Massif des Vosges

Les Grandes Échappées Vosgiennes (GEV) proposent de découvrir les multiples facettes et richesses de territoires au cœur du Massif des Vosges, le long de trois boucles GR® de Pays, balisées en jaune-rouge. Déclinables au gré des envies, ces itinéraires permettent de satisfaire toutes les envies, de l’itinérance sur un week-end à l’aventure de plus de 12 jours…

Située proche de Strasbourg, Nancy ou encore Metz, la région couverte par les GEV est propice à la randonnée, avec certains reliefs plutôt doux, pouvant convenir à des randonneurs de tous niveaux. Son climat montagnard rend la pratique plus favorable d’avril à octobre, et permet de découvrir une diversité de paysages et milieux naturels. Une partie des GR® de Pays traverse d’ailleurs les terres du Parc naturel régional des Ballons des Vosges, mais aussi de nombreux espaces naturels remarquables.

En chemin, de nombreuses communes incontournables sont traversées et constituent des haltes idéales pour allier randonnées et découvertes patrimoniales. Saint-Dié-des-Vosges, Gérardmer, Épinal, Bruyères ou d’autres localités plus pittoresques réservent de belles surprises aux randonneurs parcourant les GR® de Pays des GEV

| Les GEV : des GR® de Pays comme outil de valorisation…

Il y a plus de 10 ans, le Pays de la Déodatie et ses partenaires ont décidé de travailler ensemble pour valoriser leurs territoires, en s’appuyant sur leurs richesses patrimoniales et les nombreux sentiers pédestres les sillonnant. Après un temps de concertation, le choix fût fait de procéder à la sélection de parcours pédestres sur plusieurs jours, en vue d’une homologation en GR® de Pays avec la Fédération Française de Randonnée pédestre (FFRandonnée ).

Pour choisir les tracés empruntés par ces itinéraires, une analyse complète est réalisée avec l’aide de nombreux partenaires : collectivités territoriales, offices de tourisme, associations de randonnée (Club Vosgien et FFRandonnée) et de protection de la nature, parc naturel régional, services de gestion des forêts et de sécurité, hébergements… Un important travail de concertation est mené à bien pour proposer cette nouvelle offre touristique aux randonneurs sur le Massif des Vosges.

Après plusieurs années de travail, 3 itinéraires en boucle sont balisés GR® de Pays sur plus de 460 kilomètres. Pour les valoriser, un premier TopoGuide® intitulé « La Ligne Bleue des Vosges – Déodatie et Vologne » est édité en décembre 2014, avec le soutien de fonds européens. Une version actualisée est ensuite éditée en mai 2022 intitulée « Grandes Échappées Vosgiennes – Sur les chemins de la Ligne Bleue », toujours avec le soutien de fonds européens.

Un réseau d’acteurs engagés pour une offre de qualité

Quelques années après la création des trois GR® de Pays, le besoin d’aller plus loin dans la démarche de valorisation se fait sentir. Le Pays de la Déodatie et ses partenaires décident alors d’engager un réel projet de développement touristique en mobilisant les acteurs du territoire concernés. Sur le modèle de développement d’autres itinéraires de randonnée en France, une démarche porteuse et prometteuse a pu voir le jour au cœur du Massif des Vosges.

| Une volonté d’aller plus loin en impliquant les acteurs du territoire…

En 2019, la volonté de proposer un produit touristique lisible et de qualité le long des GR® de Pays a marqué l’étape suivante : la naissance du projet de réseau d’acteurs autour des itinéraires, plus tard appelé le réseau des Grandes Échappées Vosgiennes

Après une phase d’études et de concertations avec les acteurs incontournables concernés (hébergements et collectivités territoriales), les grandes lignes du projet ont pu être dessinées avec des objectifs engageants et un plan d’actions prometteur.

Sur la base du travail de concertation mené à bien, une demande de subvention européenne (FEDER-FSE) a été déposée et a permis un coup d’envoi officiel de la démarche en janvier 2020. Un poste dédié est créé au Pays de la Déodatie pour coordonner la mise en œuvre du projet, accompagné d’une enveloppe budgétaire pour les dépenses nécessaires à la structuration du réseau et à la communication.

| Des partenaires mobilisés pour développer les itinéraires

Depuis, les acteurs du territoire concernés sont progressivement mobilisés : hébergeurs, accompagnateurs en montagne, prestataires d’activités, lieux culturels ou encore associations locales rejoignent progressivement la démarche. Tous avec la même volonté : œuvrer au développement local et accueillir des randonneurs pour leur permettre de découvrir ce territoire dont ils sont fiers.

Avec la signature d’une charte d’engagement construite collectivement, ce sont près de 120 professionnels qui ont affirmé leur souhait de devenir partenaires du réseau des Grandes Échappées Vosgiennes. Ce document permet de constituer un socle commun autour de valeurs et d’objectifs partagés et offre aux signataires un cadre de référence permettant d’acter leur implication dans le réseau GEV et de bénéficier des retombées positives offertes par la démarche.

Un accueil de qualité est ainsi proposé au fil des GEV, avec un panel de services qui se développent peu à peu : repas, transport des bagages, visites ou prestations d’accompagnement, de nombreuses options sont déjà possibles en fonction des besoins des randonneurs itinérants !

| Une offre complète développée pour les randonneurs itinérants

D’abord, des itinéraires balisés de façon uniforme sont proposés aux randonneurs, avec les balises jaune-rouge caractéristiques des GR® de Pays. Des liaisons vers les communes étapes et points d’intérêts touristiques sont aussi proposées, pour permettre de décliner ou composer son itinérance en fonction de ses envies. A l’aide du dernier TopoGuide® « Grandes Échappées Vosgiennes », les randonneurs peuvent disposer d’un outil clé en main pour organiser leur séjour le long des GEV et s’orienter une fois lancés dans leur aventure…

D’autre part, de nombreux hébergements sont prêts à accueillir les randonneurs le long des itinéraires GR® de Pays ou à proximité : chambres d’hôtes, hôtels, auberges, gîtes et meublés, refuges, centres de vacances, campings ou encore logements insolites. De quoi permettre à chacun de trouver son bonheur pour découvrir le territoire au fil des étapes choisies !

Pour permettre aux marcheurs de randonner plus léger et savourer pleinement leur itinérance, un service de transport des bagages est aussi proposé depuis la saison estivale 2022, en partenariat avec La Malle Postale et des transporteurs locaux.

Plusieurs accompagnateurs en montagne partenaires proposent finalement aux randonneurs des prestations d’accompagnement au fil des GEV, de quelques heures à plusieurs jours sur une variété de thématiques et découvertes.

Suivez les Grandes Échappées Vosgiennes sur les réseaux sociaux :

Contact :

Fiona MIOTTO
Chargée de mission itinérance pédestre
Grandes Échappées Vosgiennes
– – – 
fmiotto@deodatie.com
03.29.56.71.72