Approvisionnement en viande bovine locale bio : Restitution d’un test

Approvisionnement en viande bovine locale bio : Restitution d'un test

Le 30 mai dernier, le « Centre Les Jonquilles » à Xonrupt a ouvert ses portes pour accueillir la restitution du test d’approvisionnement en viande bovine locale spécialement mis en place pour ce centre de vacances et d’accueil périscolaire.

Après une première expérimentation initiée avec le lycée de Bruyères dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT), le PETR du Pays de la Déodatie, la Chambre d’Agriculture des Vosges et la Communauté de Communes Gérardmer Hautes Vosges ont souhaité déployer l’expérimentation.

Plusieurs objectifs étaient visés avec notamment introduire la consommation de viande bovine locale dans les menus en restauration collective en respectant les contraintes techniques, sanitaires et économiques spécifiques à chaque établissement ; mais aussi valoriser la production herbivore et l’agriculture locale avec une traçabilité intégrale de la viande et une qualité organoleptique reconnue ; sans oublier le rôle des PAT dans l’appui aux outils du territoire, ici l’abattoir ADEQUAT à Rambervillers.

Dans cet esprit un partenariat a été mis en place entre l’établissement et le GAEC du Haut de la Plaine. Monsieur Willmann, agriculteur à Champdray a rencontré la direction et les cuisiniers afin d’organiser un test d’approvisionnement dans les meilleures conditions possibles.

Le goût et la qualité de la viande sont soulignés de tous aussi bien aux fourneaux que dans l’assiette. Un pari gagné pour le Centre Les Jonquilles qui se réjouit de ce partenariat local et humain avec Monsieur Willmann.

Afin de continuer dans cette voie, le Pays de la Déodatie, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Vosges, a pour objectif l’accompagnement de 7 établissements sur l’année à venir.

Le déploiement de l’expérimentation permettra :

  • De tester la démarche dans différentes conditions : milieu scolaire, milieu hospitalier, groupement de commande, restaurants, etc.
  • De réfléchir, au terme de ces accompagnements, à des pistes pour faciliter la mise en relation producteurs/établissements et, ainsi, ouvrir le dispositif de façon autonome à toute structure intéressée

Retour en images sur cette journée de restitution :

Consultez le reportage vidéo de Vosges TV ici : Mangez local !

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Bilan parcours de formations « Vers une destination durable »

Pour plus d'informations :

Cécile HOULLÉ
Chargée de mission Adaptation au changement climatique
– – –
☎ 03.29.52.45.82
✉ choulle@deodatie.com

Bilan parcours de formations « Vers une destination durable »

Dans le cadre du Contrat de Transition Écologique et de l’adaptation au changement climatique sur le territoire, le Pays de la Déodatie a coordonné en 2022 un parcours de formations pour former et soutenir les acteurs socio-professionnels touristiques « vers une destination durable ». Entre décembre 2021 et novembre 2022, 90 participants ont ainsi pu être formés.

L’expérience a été renouvelée pour une 2ème édition en 2023-2024 en collaboration avec les trois offices de tourisme du territoire dans de nouveaux lieux et avec l’apparition de nouvelles thématiques.

Différents sujets ont été couverts pour accompagner les professionnels dans l’évolution de leurs pratiques face aux impacts du changement climatique sur le territoire : visiter et protéger les forêts et milieux humides, préserver les ressources en eau en quantité et en qualité, encourager l’usage des mobilités douces, adapter notre cadre de vie et nos bâtiments…

Ces formations pratiques, interactives ont permis la rencontre d’acteurs du tourisme, de la protection de l’environnement et du patrimoine autour de thématiques impactant de plus en plus notre territoire. 

Les chiffre clés de cette deuxième édition :

  • 4 acteurs (OTI de Gérardmer, Bruyères et Saint Dié + le PETR)
  • 8 Formations entre Septembre 2023 et Mars 2024
  • 22 intervenants partenaires (PNRBV, ONF, Etc Terra, CEN, Chambre d’Agriculture des Vosges, Groupe des Agriculteurs Bio des Vosges, CD 88, SDIS, CASDDV, le Club Vosgien, le SNAMM…)
  • 71 participants formés

Retours des participants :

*Extrait du questionnaire de satisfaction : Pour quelles raisons vous engagez-vous pour développer une destination durable ? 

  • « Préserver notre territoire »
  • « Déjà très engagée à titre personnel, je me sens tout simplement concernée »
  • « Car nous sommes en relation permanente avec les socio-pro et les touristes »
  • « Pour protéger la nature et être attentif au niveau touristique »
  • « Pour pérenniser l’activité touristique sur notre territoire et être porteur de message »
  • « C’est nécessaire »
  • « C’est un choix inévitable dans le contexte actuel, nous avons plus de demandes des touristes »
  • « Favoriser un tourisme raisonné et véhiculer les bonnes pratiques »
  • « Pour promouvoir des actions destinées à nos socio-pro »
  • « Développer et protéger certains lieux et aspects des formes de tourisme de notre territoire »
  • « Pour conjuguer l’accueil des voyageurs avec mes convictions écologiques et un engagement concret en faveur des acteurs locaux »
  • « Parce que c’est important qu’un maximum de personnes se mobilise pour la Planète »

Après avoir souligné les points d’amélioration, les 4 partenaires (les Offices de Tourisme Intercommunaux de Bruyères Vallons des Vosges, Saint-Dié-des Vosges, Gérardmer Hautes Vosges et le PETR ) sont tombés d’accord pour renouveler l’opération en 2024-2025. Différents formats (ateliers participatifs, sorties nature, webinaires, petits-déjeuners…) sur différentes périodes (weekend, semaines, soirées…) vont permettre de capter une plus grande diversité d’acteurs socio-professionnels.

Le programme est en cours de construction et sera diffusé en juin prochain. Restez alerte car il sera plein de bonnes surprises avec des rendez-vous mensuels entre Octobre 2024 et Mai 2025 !

Pour + d’informations, contactez Cécile HOULLÉ, chargée de mission ACC, au 03.29.52.45.82 ou par mail : choulle@deodatie.com

Les PSE sont lancés sur le territoire !

Les PSE (Paiement pour Services Environnementaux) sont lancés sur le territoire !

Mesure 24 du Plan Biodiversité national de 2018, les PSE ont pour but de rémunérer les agriculteurs pour services rendus à la société.
 
Suite à un appel à projet lancé en 2020 par l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, les Pays de la Déodatie et de Remiremont et de ses vallées ont répondu pour financer une étude de préfiguration puis le déploiement des PSE sur leur territoire.
 
Après 2 ans d’étude, les PSE ont été validés et sont lancés dès cette année pour 5 ans !

Les services environnementaux, késako ?

Stocker du carbone, retenir et épurer les eaux de pluies, faire de beaux paysages, accueillir une biodiversité exceptionnelle et des pollinisateurs, nourrir des animaux d’élevage… sont autant de services rendus gratuitement par les prairies.
 
On estime qu’un hectare de prairies rend 600€/an de services à la société, 1200€/an si c’est une prairie humide !
 
Aujourd’hui ce sont 33 agriculteurs, gérant 3 700ha dont 3 000ha de prairies permanentes qui sont engagés dans le dispositif sur le territoire.
Reportage vidéo Vosges Matin - Signature du 1er PSE au GAEC du Vacceux au Thillot

Pauline BARRIER
Chargée de mission Trame Verte et Bleue
– – – 
pbarrier@deodatie.com
03.29.56.88.64

Étude de gestion de la fréquentation touristique. Vers un tourisme durable et raisonné en Déodatie?

Étude de gestion de la fréquentation touristique

Vers un tourisme durable et raisonné en Déodatie ?

Un travail conjoint entre le PETR du Pays de la Déodatie et le PETR du Pays de Remiremont

Dans le but d’aider les territoires à mieux gérer la fréquentation touristique, le Pays de la Déodatie et le Pays de Remiremont ont lancé depuis plusieurs mois un travail conjoint visant à accompagner les territoires qui disposent de sites touristiques en milieu naturel comme des lacs, des cascades, des tourbières ou encore des massifs forestiers.  

Une dizaine de sites ont été retenus et ont fait l’objet d’une analyse minutieuse : Accessibilité du site, activités pratiquées, temps de visite, nombre de visiteurs par jour, etc. Autant de réponses apportées pour mieux comprendre l’usage du site et améliorer l’expérience du visiteur. 

Ce travail vise aussi à limiter l’impact de l’activité humaine sur le milieu naturel. En effet, certains sites vosgiens sont extrêmement sensibles d’un point de vue environnemental et la pratique d’activités touristiques a un impact considérable sur certaines espèces. Ainsi donc, tous les sites naturels ne sont pas faits pour toutes les pratiques ni capables d’accueillir un nombre infini de visiteurs.

L'exemple du lac de la Maix

Le lac de la Maix, très restreint en superficie, accueille des espèces aquatiques fragiles et protégées à l’image du nénuphar nain, extrêmement sensibles face aux activités humaines. Pourtant, les gestionnaires du site ont constaté de nombreux comportements inappropriés comme la baignade ou la pratique du paddle qui nuisent, voir qui mettent en péril l’espèce. 

Afin de remédier à cette situation, la commune de Vexaincourt et l’office national des forêts ont posé une barrière interdisant l’accès direct au site en voiture pendant la période estivale 2022. Cette mesure simple a eu pour effet de réduire fortement le nombre de pratiques inappropriées et sera renouvelée du 15 juin 2023 au 15 septembre 2023. Conscients qu’il fallait prendre soin de ce lieu empli de légendes, la majorité des riverains et des touristes interrogés ont d’ailleurs accueillis très favorablement cette action. 

Prospectives

Durant l’été 2023, le Pays de la Déodatie proposera un plan de gestion sur chacun des 10 sites étudiés ou figureront des actions comme celle mise en œuvre sur le lac de la Maix. La finalité est de réussir à concilier la promotion du territoire et la protection des milieux naturels afin que nous puissions toutes et tous profiter encore longtemps de la beauté qui nous entoure !

Cascades de Tendon - Hiver 2022

Pendant les vacances de noël 2022, le site des cascades de Tendon a accueilli jusqu’à 690 visiteurs par jour. Victime de son succès, on imagine facilement l’affluence en plein été, d’où la nécessité de trouver des solutions de préservation de ces sites naturels convoités.

Les défis « Au boulot et à l’école, j’y vais autrement ! » reviennent !

Les défis « Au boulot et à l’école, j’y vais autrement ! » reviennent !

Les défis « Au boulot, j’y vais autrement ! » et « A l’école, j’y vais autrement ! » auront lieu du 2 au 26 mai 2023, sur le territoire du Pays de la Déodatie et dans 36 autres territoires de la Région Grand Est.

Ce défi convivial et clé en mains encourage salariés et élèves à se rendre sur leur lieu de travail et de scolarité autrement qu’en voiture solo : à pied, vélo, trottinette, bus, train, covoiturage…

Les inscriptions sont ouvertes sur le site defi-jyvais.fr : chaque structure peut s’inscrire via un référent, qui recevra un « code établissement » à fournir aux autres membres de son équipe afin qu’ils puissent se créer un compte sur le site du défi.

Tout au long du défi, chaque participant pourra renseigner ses jours de participation, modes de déplacements, kilomètres parcourus.

Des classements seront établis aux niveaux régional et déodatien à la fin du défi, avec comme critère principal le nombre de jours de participation. Alors commencez à vous échauffer dès maintenant !

En résumé, avec les défis « Au boulot et à l’école, j’y vais autrement », on agit pour :

·        L’environnement : Réduction des émissions de gaz à effets de serre et de polluants atmosphériques liés aux transports

·        La santé : Pratique de modes de transports actifs

·        La convivialité : Encouragement au sein de chaque équipe et compétition amicale entre toutes les équipes

·        La solidarité : Les kilomètres parcourus et jours de télétravail seront convertis en dotation solidaire par les ordinateurs du défi et reversés à une structure œuvrant pour les mobilités, la santé ou la solidarité

Bon à savoir : Le Pays de la Déodatie vous accompagne dans la réalisation de ce défi !

Chaque équipe recevra des goodies pour accompagner sa participation et la référente locale peut répondre à toute vos questions : choulle@deodatie.com – 03.29.52.45.82

Projet de recherche REAACC

Projet de recherche REAACC

RÉsilience des systèmes Agricoles et Alimentaires : Compréhension, Co-construction vers une soutenabilité renforcée

Passer de l’échelle micro à l’échelle macro : Un projet de recherche pour animer et mettre en perspective notre territoire.

L’Université de Technologie de Troyes, INRAE Colmar (LAE), INRAE Mirecourt (Aster), ENSAIA Nancy, et AgroParisTech se sont penchés sur la question de la résilience des systèmes agricoles et alimentaires :

    • Quels facteurs ont favorisé la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du Grand Est lors de la crise COVID ?
    • Quels enseignements en tirer pour faire face aux futures perturbations ?

Le rendu global sera bientôt disponible et téléchargeable sur cette page. En attendant, vous pouvez déjà y retrouver les éléments concernant la Déodatie.

Cadre du projet de recherche :

Méthodologie et présentation du sujet

Méthodologie :

 

Questions de recherche :

 

  • Quels facteurs ont favorisé la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du Grand Est lors de la crise COVID?
  • Quels enseignements en tirer pour faire face aux futures perturbations ?

Définition de la résilience :

 

La capacité d’un système à faire face à des changements et éventuellement à transformer ses objectifs et son fonctionnement.

Analyse de la résilience :

 

 

 

Caractéristiques de la résilience :

 

Les caractéristiques de résilience sont les paramètres qui renforcent ou affaiblissent la résilience du système.

 

Elles peuvent être issues de l’histoire et du territoire.

 

L’identification de ces caractéristiques permet d’établir des leviers d’action, des arbitrages et des synergies.

 

 

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques de fonctionnement :

 

  • Les éléments du système tendent vers une autonomie économique (réduction du poids des subventions) et financière (maîtrise des sources de revenus, compétences et compréhension financières), tout en étant viables économiquement
  • Le système dispose d’une flexibilité de fonctionnement, par une redondance (éléments interchangeables) et une diversité (diversité des débouchés pour une même production). 
  • Les ressources sont gérées durablement par le fonctionnement du système (ressources économiques, naturelles, techniques et humaines). 
  • Des ressources sont facilement mobilisables par le système (disponibilité physique, accessibilité du soutien).

 

Caractéristiques de gouvernance :

 

  • La cohésion sociale du système est entretenue et renforcée (existence de plateformes légitimes de résolution des conflits).
  • La cohérence et la synergie des actions publiques et privées est assurée au niveau du territoire (politiques publiques en adéquation entre elles et avec les actions des autres acteurs). 
  • La gouvernance est organisée aux niveaux des problèmes à traiter (collectivités, organisations professionnelles, réseau des Chambres d’agriculture), en interaction, à des échelles et niveaux différents. Les unités gardent une indépendance et capacité de choix mais sont en interaction.
  • Le système permet une autonomie décisionnelle au niveau individuel et collectif (coopératives, syndicats agricoles). 

 

La caractéristique d’apprentissage :

 

  • Le système dispose de capacités d’apprentissage relatives à : 
  • Des pratiques agricoles,
  • L’organisation des filières, 
  • L’autonomie décisionnelle.

 

 

Qu’est-ce qu’un système agricole et alimentaire (SAA) ?

 

  • La façon dont les humains s’organisent pour produire, distribuer et consommer leur nourriture et leur biomasse 
  • La reconnexion entre l’agriculture, l’alimentation et les enjeux environnementaux dans une perspective qui prend en compte la diversité des systèmes agricoles et alimentaires
  • A l’interface entre la production de biomasse, les filières, les interactions entre acteurs et la consommation
  • Un système dynamique du fait des constantes évolutions internes et des perturbations externes

 

Quelles sont les fonctions des SAA ?

 

  • Fournir une alimentation de qualité, de proximité et d’export, accessible au plus grand nombre
  • Stocker du carbone dans les sols.
  • Protéger les écosystèmes et les ressources naturelles.
  • Produire de la biomasse à vocation non-alimentaire et la valoriser.
  • Contribuer au bien-être des agriculteurs notamment en assurant un niveau de vie digne.
  • Contribuer à la vitalité et à l’autonomie des territoires.

 

Travail en atelier

Les fiches synthèses des ateliers sont disponibles en téléchargement ci-dessous :

 

 

ATELIER 1

 

Les spécificités et l’histoire d’un territoire impactent les caractéristiques de résilience. Plus les caractéristiques de résilience d’un système sont fortes en situation normale, c’est-à-dire hors perturbations, plus ce système sera résilient face à des perturbations.

Voici quelques exemples pour le Pays de la Déodatie :

 

Les perturbations identifiées :

 

 

 

  • Système agricole et alimentaire : flux de matière, interactions avec le milieu naturel et interactions immatérielles
  • Perturbations qui peuvent affecter négativement le système agricole et alimentaire
  • Capacité du système à se maintenir : Possibles changements de pratiques et réorganisation des filières

 

 

ATELIER 2

 

Les fonctions du système dans le PETR du Pays de la Déodatie :

  • Fonctions du système agricole et alimentaire du PETR du Pays de la Déodatie
  • Caractéristiques du système qui lui permettent d’être résilient
  • Pistes d’actions locales visant à renforcer ces caractéristiques

 

Résultats du projet, focus sur la Déodatie

Une perturbation, par exemple la crise COVID-19, représente un évènement exceptionnel du fait de sa brutalité, des mesures mises en place, mais aussi du fait des répercussions engendrées à long terme.

Quels effets des perturbations sur les SAA ?

 

Le système a maintenu son organisation générale et s’est ajusté en procédant à plusieurs types d’adaptations :

 

 

 

 

 

Ces mécanismes de réponse diversifiés ont été possibles grâce à :

  • la cohésion sociale préexistante au sein des territoires : relations entre les acteurs formelles ou informelles
  • la flexibilité des systèmes -> exemple : stockage sous forme de fromage
  • la gouvernance polycentrique caractérisée par le soutien des acteurs institutionnels

 

 

 

 

Les nouvelles pratiques expérimentées lors de la crise du COVID-19, sont autant de leviers mobilisables en cas de nouvelle perturbation. Cette épreuve a également mis en lumière le rôle social du système agricole et alimentaire dans la production d’une alimentation accessible à tous.

 

Les enseignements pour la résilience des SAA :

 

Quelle capacité ont les acteurs à :

 

  • adopter des stratégies qui prennent en compte les caractéristiques de résilience ?
  • porter une attention particulière aux caractéristiques les plus fragiles ?
  • venir renforcer ou affaiblir les caractéristiques de résilience par leurs stratégies

 

 

 

 

  • Autonomie économique: améliorée au travers d’une diversification des revenus, d’une maitrise des prix avec des circuits de commercialisation en filières longues complétés par des circuits de proximité et des marchés de niche
  • Flexibilité: renforcée au niveau des exploitations du fait de ces stratégies de diversification des activités et des assolements.
  • Ressources gérées durablement : Le constat précité (métier = agriculteur + transformateur + commercial, etc.) redéfinit le rôle de l’exploitant et augmente sa charge de travail. Ce constat ne favoriser pas les reprises dans un contexte où les transmissions d’exploitations sont par ailleurs en difficulté. Les trames vertes et bleues comme stratégie alliant la fourniture de services écosystémiques et la fourniture d’une alimentation locale.

 

Perspectives :

  • Penser la transition vers des territoires agricoles soutenables et résilients
  • Développer des outils pour comprendre les interactions matérielles et immatérielles à l’échelle d’un territoire
  • Repenser les relations entre acteurs des territoires et recherche 

 

Les Grandes Échappées Vosgiennes au Salon du Randonneur

Les Grandes Échappées Vosgiennes aux côtés du
Massif des Vosges au Salon du Randonneur !

Les Grandes Échappées Vosgiennes (GEV) s’invitent au Salon du Randonneur, du 24 au 26 mars 2023 au Centre des Congrès à Lyon !

Au programme de cette opération, organisée et financée par le Massif des Vosges :

  • Un stand Massif des Vosges – Itinérances
  • Une conférence pour présenter les possibilités de randonnées au fil des GEV
  • Des dégustations de produits de nos terroirs

Après la sortie en mai 2022 d’un nouveau TopoGuide® au nom des Grandes Échappées Vosgiennes, le réseau continue dans sa lancée des belles réalisations, en participant pour la 2ème année consécutive au Salon du Randonneur, sur un stand partenarial « Itinérances – Massif des Vosges »

Une rencontre attendue pour la filière

Rendez-vous incontournable de la randonnée, le Salon du Randonneur réuni chaque année des exposants experts de la filière, professionnels passionnés et plus de 13 000 visiteurs curieux.

Pour cette 15ème édition, près de 130 stands sur 4 500 m² accueilleront les amateurs et férus de randonnée, pour offrir de quoi faire le plein d’idées. La randonnée sera mise à l’honneur sous toutes ses formes avec une diversité d’offres proposée, des chemins pédestres aux itinéraires vélos en passant par les sentiers équestres.

En complément de ces promesses de découvertes et d’échanges, une riche programmation est proposée par le RANDO-FESTIVAL : un espace dédié aux conférences, débats ou encore projections qui annoncent, cette année encore, partages et ouverture d’esprit…

Un stand partenarial « Massif des Vosges - Itinérances »

Parmi les destinations et professionnels de la filière qui répondront présents à l’évènement, le Massif des Vosges et ses partenaires ont su saisir l’occasion pour promouvoir ensemble l’offre de randonnée itinérante de nos territoires de montagne.

Sur un espace de 12 m² dans la partie dédiée aux agences, les Grandes Échappées Vosgiennes seront ainsi aux côtés de la mythique Traversée du Massif des Vosges pour accueillir et conseiller les visiteurs du salon.

A leurs côtés, plusieurs agences de voyages et accompagnateurs en montagne proposeront un large éventail de prestations : balades, activités et sorties découvertes, en liberté ou accompagnées.

La Malle Postale ne sera qu’à quelques pas avec ses prestations de portage de bagages proposées aux randonneurs, notamment au fil des GEV. Un partenariat rendu possible par l’investissement et le soutien financier du Massif des Vosges.

Pour donner un avant-goût d’un séjour randonné sur le Massif des Vosges, des dégustations de spécialités du terroir seront proposées tous les jours à 11h30 et 17h00.

Enfin, pour celles et ceux qui se laisseront tenter par l’achat d’un TopoGuide GEV sur l’espace boutique de la FFRandonnée, un passage au stand Massif des Vosges permettra aux plus chanceux de repartir avec des cadeaux aux couleurs de nos montagnes !

Une conférence pour mieux connaitre les GEV

Une conférence sur les Grandes Échappées Vosgiennes se tiendra le samedi 25 mars à 14h15 à l’occasion du RANDO FESTIVAL !

Une belle occasion de présenter au grand public le trio d’itinéraires GR® de Pays, et de leur faire entrevoir les possibilités d’itinérance qui s’offrent à eux sur plus de 460 km de sentiers balisés.

Pour enrichir encore la présentation qui sera proposée par la responsable des GEV, Sophia LEUDIHAC, l’accompagnateur en montagne Laurent CAHON viendra apporter son regard d’expert.

Fort d’une expérience de plus de 20 ans, ce professionnel engagé pour le développement durable de son territoire figure comme un partenaire incontournable du réseau des Grandes Échappées Vosgiennes. Membre du Bureau Montagne Hautes Vosges et responsable de l’agence de voyages Séjours Rando Nature, il est basé à La Bresse, dans le sud des Vosges, et propose à sa clientèle une variété d’activités 4 saisons. Randonnée avec observation de la faune, visite et dégustation en ferme-auberge, sortie en raquettes, initiation au VTT ou encore encadrement sur plusieurs jours, de quoi satisfaire toutes les envies !

Pour l’occasion, les Grandes Échappées Vosgiennes organisent un jeu concours à retrouver sur Facebook et Instagram du 8 au 12 mars 2023.

Les gagnants tirés au sort à l’issue de la période remporteront une invitation pour 2 personnes au Salon du Randonneur

Télécharger : Règlement du jeu-concours

INFORMATIONS PRATIQUES :

Adresse :

Cité Internationale – Centre des Congrès

50, quai Charles de Gaulle

69463 Lyon Cedex 06

Horaires :

Vendredi 24/3 : 10-19h

Samedi 25/3 : 10-19h

Dimanche 26/3 : 10-18h

Tarifs :

Plein tarif : 5 euros

Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans accompagnés

LES RENDEZ-VOUS A NE PAS MANQUER :
  • Conférence des Grandes Échappées Vosgiennes le samedi 25 mars à 14h15
  • Dégustations de produits du terroir, tous les jours à 11h30 et 17h sur le stand « Itinérances Massif des Vosges »

Suivez les Grandes Échappées Vosgiennes sur les réseaux sociaux :

Contact :

Sophia LEUDIHAC
Chargée de mission itinérance pédestre
– – – 
sleudihac@deodatie.com
03.29.56.71.72

Évènement en partenariat avec :

Défidéo : Le recensement est lancé pour une 10ème édition !

DÉFIDEO : Recensement lancé pour une 10ème édition !

Pour plus d’informations :

Isabelle BERTRAND
Secrétaire-comptable / Coordinatrice Défideo
– – –
☎ 03.29.56.92.99
✉ contact@deodatie.com

Un nouveau recensement a été adressé par mail aux 119 communes qui composent le territoire du PETR du Pays de la Déodatie.

Pour rappel, tous les établissements recevant du public (ERP de catégorie 1 à 5) ont l’obligation depuis le 1er janvier 2022 d’être équipés en défibrillateur. Décret n° 2018-1186 du 19 décembre 2018 relatif aux défibrillateurs automatisés externes.

DÉFIDEO est une action portée par le PETR du Pays de la Déodatie depuis 2010, par laquelle nous luttons contre l’arrêt cardiaque sur notre territoire en aidant notamment les communes à s’équiper en Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE).

Le kit DÉFIDEO complet proposé par le Pays aux communes (environ 1 800 euros TTC) est composé du DAE tout équipé dans sa pochette de transport, avec son boitier chauffant, de panneaux signalétiques et des prestations du Pays.

Actuellement, ce sont 137 DAE installés sur 85 communes grâce à l’action DÉFIDEO.

Outre la centralisation des commandes et l’achat groupé, le Pays de la Déodatie accompagne aussi les communes sur la signalétique (consignes d’utilisation), le contrôle qualité triennal des équipements et le renouvellement des consommables (batteries, électrodes, …).

Ce service après-vente permet aux communes d’avoir des défibrillateurs opérationnels à tarifs préférentiels ; ce qui d’après les chiffres nationaux (30 à 40% des DAE installés sont hors service) n’est pas le cas dans tous les territoires.

Le « Haché de l’éleveur » en expérimentation pour être introduit en restauration

Le « Haché de l’éleveur » en expérimentation pour être introduit en restauration

Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial, le Pays de la Déodatie, la Chambre d’Agriculture des Vosges et la Communauté de Communes Bruyères Vallons des Vosges mettent en œuvre une expérimentation « Filière « Haché de l’éleveur » en restauration » sur le territoire.

L’objectif est d’introduire la consommation de viande bovine hachée produite localement dans les menus en restauration, avec dans un premier temps une expérimentation en restauration scolaire, puis un déploiement dans les établissements hospitaliers, restaurants commerciaux, etc.

Une première expérimentation au Lycée de Bruyères

La Communauté de Communes de Bruyères, Vallons des Vosges est caractérisée par de nombreuses exploitations d’élevage avec une production laitière dominante, et un volet « circuits courts » encore peu développé sur son territoire. La coopérative ADEQUAT Vosges, basée à Rambervillers, permet de transformer la viande bovine en viande hachée avec une traçabilité individuelle et des garanties sanitaires élevées. La création d’une dynamique locale de consommation de viande bovine hachée permettrait de développer cette consommation en circuit court tout en valorisant la production herbivore locale.

Déjà dans une dynamique vertueuse, le lycée Jean Lurçat de Bruyères s’est trouvé être un candidat adéquat pour entamer cette expérimentation. Comme de plus en plus de cuisines de collectivité, Lurçat utilise de moins en moins de viande hachée de bœuf trouvant le rapport qualité / prix défavorable. Une première rencontre a donc eu lieu avec le Lycée en octobre 2022 en vue de définir les étapes envisagées :

| Étape 1 : LE TEST

Le steak haché reste un challenge technique pour la cuisson à cœur imposée par la règlementation en restauration collective. Ainsi, le 22 novembre 2022, élèves, professeurs et personnel de l’établissement, soit 34 testeurs, se sont donc portés volontaires pour goûter les steaks hachés de Beauménil.

Les avis ont été récoltés sur des grilles d’évaluation et le bilan, bien que positif, a soulevé plusieurs questionnements auxquels des propositions d’adaptation ont été formulées donnant ainsi le feu vert pour la suite du projet

| Étape 2 : LES VISITES

Afin de sensibiliser les acteurs du projet aux différentes étapes de la filière, et d’ouvrir l’opération à tous les établissements du territoire, une demi-journée de visites a été proposée le 2 décembre 2022, à l’atelier de viande hachée (abattoir ADEQUAT de Rambervillers) et à l’exploitation agricole (GAEC la Dilette à Frémifontaine).

| Étape 3 : LE REPAS

Pour concrétiser cela, par un temps à la fois convivial et technique, un repas a été proposé le 12 décembre 2022 au Lycée Jean Lurçat de Bruyères. La viande hachée locale a été cuisinée sous deux formes : steaks hachés et lasagnes à partir de cheveux d’ange.

Un temps d’analyse de la faisabilité technique d’un approvisionnement en viande bovine locale a ensuite été proposé aux établissements intéressés par la démarche : présentation du projet, les enjeux, les résultats du test et les perspectives de déploiement)

| Étape 4 : LE DEPLOIEMENT

Le but n’étant pas de se limiter au caractère pilote de cette action, plusieurs pistes de déploiement ont été réfléchies et mises en place à l’issue de ce temps d’échange :

  • Intégrer la ferme de Beauménil aux fournisseurs pérennes du Lycée Lurçat (viande hachée, bourguignon, etc.)
  • Accompagner les établissements intéressés en mettant en place un appui technique coanimé par le PETR du Pays de la Déodatie et la Chambre d’Agriculture
  • Ouvrir la démarche à un nouveau public en allant à la rencontre des restaurateur (restauration commerciale)

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Comment bien choisir son système de chauffage ?

Comment bien choisir son système de chauffage ?

Plusieurs équipements performants sont disponibles. Pour faire votre choix sereinement, voici des indications sur chaque système :

Le chauffage électrique

  • Son efficacité dépend beaucoup des émetteurs de chaleur : les convecteurs, planchers chauffant, panneaux radiant, radiateurs à inertie ou à accumulation ont des performances différentes.
  • Son installation est peu onéreuse, mais il est coûteux à l’usage. C’est pourquoi, il ne peut être envisagé que dans un logement parfaitement isolé, avec des émetteurs équipés d’horloges de programmation.
  • Son entretien est peu contraignant.
  • Il est bien adapté aux petits espaces.

Le chauffage au gaz ou au fioul

La chaudière à condensation

  • Elle est robuste, fiable et efficace, surtout avec des émetteurs basse température (plancher chauffant, radiateur « chaleur douce ») et une régulation en fonction de la température extérieure.
  • Elle peut être couplée avec un système utilisant une énergie renouvelable, comme le solaire thermique.
  • Installée contre un mur extérieur, une chaudière peut être équipée d’une ventouse permettant d’évacuer les fumées directement à l’extérieur. Ce dispositif permet d’installer une chaudière dans un petit espace non ventilé.

La chaudière à micro-cogénération

  • Elle est performante et produit en plus de l’électricité. Cette électricité est consommée sur place le plus souvent ou injectée dans le réseau électrique.
  • Coûteuse à l’achat, sa production d’électricité est d’autant plus importante que les besoins en chauffage sont grands.

La pompe à chaleur (PAC)

  • lle est économe à l’usage et performante, avec une efficacité énergétique saisonnière supérieure à 100 % en mode chauffage.
  • La PAC géothermique est la plus efficace : elle récupère une chaleur à peu près constante dans le sol et n’a pas besoin d’appoint pour satisfaire tous les besoins de chauffage.
  • La PAC aérothermique valorise bien la chaleur puisée dans l’air mais est plus sensible aux variations de la température extérieure. Par conséquent, son rendement est variable, ce qui
    nécessite un système d’appoint, le plus souvent électrique et intégré au système.
  • Elle est coûteuse à l’achat et plus vite rentabilisée dans un logement avec des besoins de chauffage importants.
  • Elle nécessite un entretien régulier, en particulier pour contrôler l’état du circuit contenant le fluide frigorigène, puissant gaz à effet de serre s’il est libéré dans l’air.
  • Certains modèles peuvent compléter un système déjà en place.
    Les pompes à chaleur peuvent encore améliorer leurs performances, grâce à la recherche d’autres sources de chaleur comme celle de l’air extrait par la ventilation ou de l’eau usée.

Le chauffage au bois

  • La chaudière et le poêle à granulés sont les plus efficaces. Les performances des appareils de chauffage au bois sont en constante amélioration.
  • Les poêles sont moyennement onéreux, les plus chers n’étant pas forcément les plus performants. L’aspect esthétique influe sensiblement sur le prix.
  • La chaudière à alimentation automatique représente un investissement important mais il est possible de réutiliser la distribution et les émetteurs d’un chauffage central existant.
  • Une zone de stockage pour le bois est nécessaire.
  • Les systèmes non automatiques et les appareils indépendants impliquent de la manutention.
  • Il faut veiller à la bonne évacuation des fumées.
  • L’installation d’un ballon tampon permet d’allonger la durée de vie de la chaudière à bois. Il stocke la chaleur produite en surplus et la restitue plus tard.

Le chauffage solaire

  • Il est économe à l’usage.
  • Il peut être couplé à une installation de chauffage central classique.
  • Il permet de couvrir entre 20 et 50 % des besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire selon les conditions d’ensoleillement, la technologie utilisée et les caractéristiques de l’installation.
  • Un appoint est indispensable, il aura un impact sur la performance du système.
  • Ce système est coûteux à l’achat.
  • Des systèmes dits « packagés » existent : ils fournissent l’ensemble du système, appoint compris. Les couplages bois / solaire ou PAC / solaire offrent une bonne couverture par les énergies renouvelables.