Projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères, un pont de mobilité douce à l’étude

Projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères, un pont de mobilité douce à l’étude.

Une liaison douce de 24km qui permettrait de relier à pied ou en vélo la commune de Bruyères au lac de Gérardmer en passant par les centres bourg des communes de Champ le duc, de Laveline-devant-Bruyères et de Granges Aumontzey, voilà l’ambitieux projet qui est à l’étude par le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires.

Qu’il s’agisse des services de l’Etat, du Conseil Régional Grand Est, du Conseil Départemental des Vosges ou des co mmunauté de communes concernées, l’avis est massivement partagé : La réalisation de ce projet serait une forte plus value pour notre territoire. En effet, cette liaison douce serait à la fois un formidable support pour la mobilité du quotidien et permettrait de rejoindre des infrastructures scolaires, comme le lycée des métiers de l’hotellerie à Gérardmer, des infrastructures sportives, comme la piscine de Bruyères ou encore des pôles économiques comme la maison de linge Garnier-Thibault à Kichompré. Cette voie cyclable serait également un superbe produit touristique permettant la découverte de notre patrimoine dans un cadre paysager exceptionnel. Sa réalisation contribuerait ainsi à dynamiser l’économie du territoire et à améliorer le quotidien de nos habitants.

Pertinent certes, mais ce projet est-il faisable ? « A ce stade la question est encore en suspens. C’est pourquoi, le Pays de la Déodatie va lancer une étude de faisabilité à la rentrée 2024 afin d’ identifier clairement les solutions techniques possibles et l’enveloppe financière du projet », précise Aurélien Bansept, Président du PETR.

Cette étude de faisabilité a plusieurs objectifs :

  • Proposer des aménagements et apporter des solutions techniques sur certains points complexes comme par exemple la traversée sécurisée des routes départementales.
  • Diagnostiquer l’état des ponts présents sur l’ancienne ligne ferroviaire Laveline-devant-Bruyères Gérardmer hors d’usage depuis plusieurs décennies et chiffrer le coût des éventuelles opérations de remise en état,
  • Identifier l’ensemble des règlementations qui ont un impact sur ce projet, notamment en matière de préservation des patrimoines naturels et en matière de sécurité routière,
  • Définir l’enveloppe financière globale du projet et la mettre en perspective avec les capacités d’investissement des collectivités locales et avec les subventions mobilisables.

L’étude de faisabilité portée par le PETR du Pays de la Déodatie devrait être terminée au premier trimestre 2025. Elle mettra en lumière l’ensemble des contours financiers, techniques et réglementaires et offrira une vision complète et transverse du projet. Cela permettra à nos décisionnaires politiques d’arbitrer sur la suite à donner à ce projet.

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