Deux études de faisabilité en cours pour le projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères

Deux études de faisabilité en cours pour le projet de liaison douce Gérardmer- Bruyères

Depuis septembre 2024, le projet d’une liaison douce entre la ville de Gérardmer et la ville de Bruyères a pris de la vitesse avec le recrutement de deux bureaux d’étude. Le premier, Transport-Technologie-Consult, a pour mission de mettre en lumière l’ensemble des éléments techniques, financiers et organisationnels pour le début du printemps 2025 qui permettront à la communauté de communes Gérardmer Hautes Vosges et à la communauté de communes Bruyères Vallons des Vosges de jauger de la faisabilité globale du projet.  Le second, l’Agence Technique Départementale des Vosges a une mission plus spécifique visant à réaliser un pré-diagnostic des neufs ponts et des nombreux petits ouvrages présents sur l’ancienne ligne ferroviaire Laveline-devant-Bruyères – Gérardmer. L’ensemble est subventionné à 80% par la Région Grand Est, le Massif des Vosges et le Département des Vosges.

Qu’il s’agisse des traversées des chaussées, de la largeur des aménagements, de la nature des matériaux à utiliser ou de la tranquillité des riverains, tous les considérants techniques sont passés au peigne fin. Le passage à niveau à l’entrée de la commune de Laveline-devant-Bruyères est un bon exemple puisqu’il cumule à la fois des enjeux techniques de sécurité liés à la traversée d’une route départementale ainsi qu’à la proximité d’une ligne ferroviaire en activité. Plusieurs scenarios sont donc à l’étude en partenariat avec la SNCF et le Département des Vosges.

A mi-parcours de ces études de faisabilité, il est important de souligner qu’à ce stade aucun élément technique spécifique ne vient perturber la faisabilité du projet. L’ensemble des ponts présents sur le parcours sont notamment en très bon état de conservation. Facteur qui aurait pu avoir un fort impact financier sur le projet.

Ainsi au début du printemps 2025, le territoire recevra l’ensemble des informations permettant de jauger de la faisabilité du projet et notamment le coût global du projet. Sur cette base, les EPCI et leurs communes pourront alors décider de la suite à donner à ce projet d’aménagement du territoire.

Campagne de télédéclaration « Ma Cantine » 

CAMPAGNE DE TÉLÉ-DÉCLARATION "MA CANTINE"

En 2025, il convient d’effectuer la télédéclaration de ses données d’achats alimentaires de l’année civile 2024, du 7 janvier au 31 mars 2025.

Depuis septembre 2022, toutes les cantines sont appelées à se référencer sur la plateforme ma cantine pour répondre à l’obligation de télédéclaration des données annuelles d’achats et valoriser leur démarche EGAlim (arrêté du 22 septembre 2022).

LA CAMPAGNE DE TÉLÉ-DÉCLARATION "MA CANTINE" A DÉMARRÉ POUR 2025

Voici quelques points à vérifier pour effectuer cette remontée de données :

 Avez-vous bien créé votre ou vos cantines sur la plateforme ?

  • Avez-vous bien inscrit le lieu de restauration (et non la commune) ?
  • Pilotez-vous vos achats selon la nomenclature demandée ?
  • En cas de gestion par un prestataire, lui avez-vous transmis les informations requises ?

Découvrez cette anti-sèche pour vous accompagner dans la démarche :

⚠️ Cas des cuisines centrales : vous devez recenser tous les sites livrés par vos soins.

En effet, sans cette démarche, vos sites livrés ne pourront bénéficier de la télédéclaration centralisée.

Des difficultés ? Contactez support-egalim@beta.gouv.fr

QUI EST CONCERNÉ ?

Que vous soyez en régie, en gestion concédée, en tant que donneur d’ordre légal vous devez vous assurez que votre ou vos restaurants scolaires sont inscrits sur la plateforme “ma cantine” : https://ma-cantine.agriculture.gouv.fr/accueil

POURQUOI S'INSCRIRE ?

Pour bénéficier des outils ma cantine :

  • Des ressources fiables et réglementaires ;
  • Des outils gratuits pour piloter vos achats EGAlim et locaux ;
  • Des supports de communication.

COMMENT S'INSCRIRE ?

Créer un compte sur ma cantine : https://ma-cantine.agriculture.gouv.fr/creer-mon-compte

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Travaux de rénovation : Se protéger des arnaques, nos conseillers à votre écoute

Pour plus d'informations :

Standard de la Maison de l’Habitat et de l’Énergie

– – –
☎ 03.29.58.47.56
✉ mhe@deodatie.com

Se protéger des arnaques, nos conseillers à votre écoute !

Soyez vigilants

  • Vous avez été contactés pour des travaux de rénovation énergétique (MaPrimeRénov’) ou d’adaptation à la perte d’autonomie (MaPrimeAdapt’) ?
  • Vous avez un doute sur l’offre qui vous est proposée ?
  • Vous voulez connaître les démarches et subventions possibles pour rénover votre logement ?

Pour réaliser vos travaux en toute sérénité, nous vous partageons quelques conseils et bons réflexes dispensés par France Rénov’ : https://france-renov.gouv.fr/fraudes 

Des conseillers prêts à vous accompagner

Si vous avez le moindre doute à n’importe quel moment de votre projet, contactez un conseiller France Rénov’ au 03.29.58.47.56 ou rendez vous dans votre Maison de l’Habitat et de l’Énergie, 26 rue d’Amérique à Saint-Dié-des-Vosges.

Nos conseillers se tiennent à votre disposition pour des informations neutres et fiables.

Ce service public gratuit est financé par l’ANAH, la Région et vos collectivités territoriales (CASDDV, CCB2V, CCGHV). 

Une formation pour la 2ème année du dispositif des PSE

Une journée de formation pour la 2ème année du dispositif des PSE (Paiement pour Services Environnementaux)

Dans le cadre des Paiements pour Services Environnementaux (PSE), les PETRs du Pays de la Déodatie et de Remiremont et de ses vallées organisent chaque année une formation sur chaque territoire à destination des agriculteurs engagés dans les PSE.

Ces formations ont pour but de réfléchir ensemble sur l’application de l’agroécologie sur des exploitations majoritairement composées de prairies permanentes.

Au programme :

Deux sessions de formations se sont déroulées, le 3 décembre à Vagney puis le 4 décembre à Saint-Dié-des-Vosges, animées par Sylvain Plantureux, ancien chercheur à l’INRAE et expert des prairies.

Cette année, le thème de la formation fut la typologie des prairies du massif vosgien et la valeur économique des prairies permanentes, notamment avec des comparaisons de cout de production et cout de remplacement de ces prairies avec des prairies temporaires ou du maïs ensilage.

Cela a permis de mettre en avant que les prairies permanentes sont souvent intéressantes sur le plan économique et que le pâturage est une solution rentable pour produire de la protéine et de la matière sèche. Les retours furent positifs et chaque agriculteur est reparti avec une typologie des prairies des massifs des Vosges pour, s’il le souhaite, identifier les types de prairies présentes sur sont exploitations.

Les deux formations ont permis de mobiliser 21 agriculteurs, dont 10 agriculteurs PSE du périmètre du PETR du Pays de la Déodatie et 9 agriculteurs PSE du périmètre du PETR du Pays de Remiremont et de ses vallées.

Vers un avenir durable

Cette journée d’échange a non seulement renforcé les liens entre les agriculteurs, les chercheurs et les décideurs locaux, mais a également souligné l’importance de poursuivre nos efforts collectifs en faveur de l’environnement.

Lise BLANC-JOUVAN
Technicienne agri-environnement
– – – 
lblanc-jouvan@deodatie.com
06.33.11.38.45

Bilan de la 1ère année pour le dispositif des paiements pour services environnementaux (PSE)

Bilan de la première année pour les PSE (Paiements pour Services Environnementaux)

Le 15 mai 2024, la première année des Paiements pour Services Environnementaux (PSE) a touché à sa fin.

Les 33 agriculteurs engagés ont perçu le premier montant de rémunération pour leurs pratiques résultant à des services environnementaux en faveur de la biodiversité.

En année 1, 3 362 ha de SAU sont engagés dont 2 862 ha de prairies permanentes préservées et 148 milieux naturels préservés.

Le montant total de rémunération s’élève cette année à 345 251,26€ pour les 33 agriculteurs, ce qui est très proche de l’objectif, allant de 962.35€/agriculteur à 21 200€/agriculteur.

Au niveau de la rémunération ramenée par hectare, la moyenne est de 130.37€/ha, allant de 25.76€/ha à 212€/ha. Cet indicateur est intéressant à regarder car c’est avec celui-ci que l’on verra l’importance des pratiques vertueuses d’un point de vue environnemental sur une exploitation. Plus la rémunération à l’hectare est élevée, plus l’agriculteur a des pratiques vertueuses pour la biodiversité.

Concernant les formations, 21 agriculteurs sur 33 ont participé à la formation proposée par le PETR et animé par Sylvain PLANTUREUX (ancien enseignant-chercheur à l’INRAE), sur le thème de l’adaptation au changement climatique et la vulnérabilité des fermes vosgiennes aux changements climatiques (voir article). Le retour fut positif de la part des agriculteurs sur la formation.

Lise BLANC-JOUVAN
Technicienne agri-environnement
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lblanc-jouvan@deodatie.com
06.33.11.38.45

Retour sur le théâtre-forum « Elle va devenir quoi ma ferme ? »

RETOUR SUR LE THÉATRE FORUM "ELLE VA DEVENIR QUOI MA FERME" ?

Jeudi 7 novembre, un théâtre-forum s’est tenu à Gérardmer pour aborder un des défis de la décennie : La transmission de nos fermes, l’avenir de nos campagnes !

Oser parler de la transmission de nos fermes sous un format original, pour déconstruire les idées reçues et s’exprimer plus librement en prenant part à une saynète ? C’est le format original choisi par le Pays de la Déodatie et ses partenaires : l’ARDEAR Grand Est, Terre de Liens Lorraine et Bio en Grand Est.

Chaleureusement accueillis par la média-ludothèque du Tilleul, un peu moins d’une cinquantaine de personnes s’est rassemblée pour assister aux saynètes concoctées par la Compagnie Force Nez, venue tout droit de Marseille, et spécialisée sur ces enjeux.

FOCUS THÉMATIQUE

Le futur de notre alimentation et de notre agriculture se joue maintenant : plus de la moitié des agriculteurs partent à la retraite d’ici à 2030 et beaucoup n’ont pas de repreneur identifié.

Sujet encore souvent tabou dans les familles, parler de la transmission de sa ferme est difficile surtout quand les enfants ne reprennent pas, ou quand il n’y a pas d’enfants. Que faire alors ? Vendre au voisin agriculteur ? Préparer la venue de néo-paysans ? Va-t-il falloir partir de la maison où on a vécu tant d’années ? 

Ce théâtre-forum s’adressait à tous ceux désireux de transmettre leur ferme, s’installer en agriculture, ou à tous les soucieux de notre alimentation : l’avenir de nos campagnes se joue maintenant !

THEATRE FORUM, KEZAKO ?

Sous forme de saynètes, la compagnie Force Nez aborde ces questions complexes qui se posent aux moments délicats du départ à la retraite des agriculteurs, et de l’installation des profils NIMA (non issu du milieu agricole). 

Depuis la création du spectacle en 2016, le succès est au rendez-vous, et les spectateurs se prennent au jeu de cette forme de spectacle dynamique et interactif. Par effet miroir, la plupart des participants se retrouvent dans ces scènes de vie jouées.

Les participants proposent alors à leur manière des solutions pour faciliter les récits de transmission proposés.  Le fait d’être spectateur ou acteur du changement permet de se poser de nouvelles questions, de faire un pas de côté et de prendre un peu de recul, pour nourrir ses réflexions.

LA CONVIVIALITÉ

Cette rencontre à la croisée des chemins fut également l’occasion de poursuivre les échanges autour de produits locaux tout droit venus :

Les partenaires présents se sont rendus disponibles pour répondre aux questions et accompagner les réflexions suscitées par la soirée et l’expérience propre à chacun.

PROCHAINS RENDEZ-VOUS

Pour accompagner techniquement les projets de cession et/ou reprise venez aux les rencontres de la transmission !

  • Lundi 9 décembre à 14h30 à Bruyères : Rendez-vous à la Brasserie Brass’Potes
  • Lundi 16 décembre à 14h30 à Liézey : Rendez-vous au Relais des Bûcherons
  • Mardi 4 Février sur la Communauté d’Agglomération de Saint-Dié : Heure et lieu à définir

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
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cclasquin@deodatie.com
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Marche pour l’accès à la Terre, un patrimoine commun à préserver

MARCHE POUR L’ACCÈS A LA TERRE, UN PATRIMOINE COMMUN A PRÉSERVER

Contexte et objectifs

Dans le cadre du Festival International de Géographie (FIG) et de la thématique proposée « TERRES », le Pays de la Déodatie, Terre de Liens Lorraine et la ferme-théâtre des jours heureux se sont associés pour proposer une animation sur les enjeux liés au foncier.

Contenu

… Et si on partait se promener ? Et si l’observation de nos paysages devenait la clé de lecture du territoire ? Par une marche d’environ 6 km et au travers de témoignage, il a été proposé aux participants de décrypter les différents usages du foncier, les enjeux liés à sa préservation et les services qu’il rend à la société.

De l’ouverture paysagère aux énergies renouvelables en passant par la filière bois-forêt, le slow tourisme ou encore les outils de préservation du foncier… Les intervenants ont pu accompagner les marcheurs en jalonnant le parcours de pistes de réflexion sur le partage de cette ressource commune à tous, la TERRE (thème du FIG 2024).

Véritable fil rouge du parcours, le Théâtre des jours heureux infiltré aux marcheurs a permis d’illustrer « l’invisible » par la réalisation de saynètes thématiques. Pas après pas, entre théâtre et musique, les comédiens-musiciens ont rythmé ce temps aussi jovial qu’informatif.

 

« Si tu habites dans les Vosges

C’est sûrement pas pour le climat

Moi je vois la vie en Vosges

Ouvre bien les yeux, regardes pourquoi

Ici on marche pour la terre,

Mais c’est aussi un bon bol d’air »

Intervenants

Avec la participation artistique du Théâtre des Jours Heureux :

  • Pauline SQUELBUT alias Colline Dici : Locale, habitante de la ferme
  • Guillaume SCHLEER alias Philippe Suffisant : écolo bloqué dans les années 90
  • Thibault VANÇON alias Steve DUPRE-VERDIT : promoteur photovoltaïque
  • Adeline WALTER alias Isabelle Maisonneuve : promotrice immobilière
  • François FREYMANN alias « Le Lucien Grandbois » et son verger
  • Agnès BOURGEOIS alias Emeline Tournant : reconversion BPREA maraîchage bio

Le Pays et le foncier

Au travers de son Projet Alimentaire Territorial (PAT), le Pays de la Déodatie porte depuis 2021 plusieurs actions sur la mobilisation du foncier pour une agriculture de proximité ; favorisant ainsi installations et transmissions. Par cette action adossée au FIG, le Pays souhaitait développer une approche innovante pour aborder le foncier sous un nouveau jour.

Le Théâtre des Jours Heureux

« Après 10 années de projets artistiques développés avec des professionnels et des amateurs à Strasbourg en musique, théâtre, performance, installation et sculpture, la Compagnie s’est déplacée à Ban-de-Laveline pour y prendre un nouveau nom et embrasser de nouveaux projets plus proches du territoire et de la création théâtrale avec des amateurs.

Les projets du Théâtre des Jours Heureux avancent main dans la main avec la Ferme des Jours Heureux. L’activité de paysan-boulanger, la forêt-jardin, le jardin en permaculture sont une source d’inspiration concrète pour relever des défis propres à notre époque : Les questionnements sociologiques, climatologiques, agronomiques y sont revisités à l’aune de la création artistique. »

Pauline Squelbut

Contact :

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Découvrez la Nuit en Déodatie : Un rendez-vous unique de sensibilisation à la pollution lumineuse

Découvrez la Nuit en Déodatie : Un rendez-vous unique de sensibilisation à la pollution lumineuse

- Évènement « Le Jour de la Nuit » -

Le samedi 12 octobre, participez à un événement national dédié à la sensibilisation à la pollution lumineuse : le « Jour de la Nuit ». Cette initiative, qui se déroule pour la 6ème année consécutive en Déodatie, est l’occasion de découvrir la biodiversité nocturne, d’admirer le ciel étoilé, et de prendre conscience des actions que chacun peut mener pour les préserver.

UN PROGRAMME RICHE ET VARIÉ A RETROUVER DANS CINQ COMMUNES :

| Bruyères

  • Spectacle tout public par la compagnie les Joli(e)s Mômes suivi d’une balade nocturne entre ville et forêt d’1h puis d’une soupe conviviale offerte (Prévoir une lampe de poche)
    A 18h – Maison des associations de Bruyères
    Contact et inscription : 03.29.50.52.52 (taper 4) ou par mail à l’adresse accueil.mairie@bruyeres.fr

| Moyenmoutier

  • Découverte de l’univers grâce au Planétarium mobile de l’Association « Astro et Sac à dos » – Durée : 1h/session, 3 sessions prévues entre 14h et 17h. Pour adultes et enfants à partir de 6 ans
    De 14h à 17h – Salle des associations à Moyenmoutier
    Contact et inscription : 03.29.42.09.09 ou par mail à l’adresse contact@ville-moyenmoutier.fr

| Docelles

  • Marche nocturne en collaboration avec l’association « Odile en bonne santé » suivie d’un temps convivial pour partager une petite collation (Prévoir une lampe de poche et un gilet jaune)
    A 20h – Devant la mairie de Docelles
    Contact et réservation : Mme LETOFFÉ à l’adresse bletoffe.mairiedocelles@gmail.com

| Coinches

  • Rendez-vous dans la cour de l’école pour une balade à la découverte de la biodiversité nocturne suivie d’un temps de convivialité avec soupe offerte.
    19h45 – Cour de l’école de Coinches
    Contact : Mme BATOT au 06.84.43.31.94

| Fontenay

    Attention, cette manifestation se déroulera le vendredi 18 octobre 2024

  • Sortie nocturne dans le village accompagnée par l’association « ETC…Terra » pour mieux comprendre l’impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité nocturne. Un pot de l’amitié sera proposé pour clôturer la soirée.
    A 20h30 – Devant la mairie de Fontenay
    Contact : Accueil de la mairie au 03.29.65.76.39

Une extinction totale de l’éclairage public est programmée pour mieux observer la nuit.

 Dans les communes de Moyenmoutier et Fontenay, l’action de sensibilisation se déroulera en trois volets :

  • Des interventions en milieu scolaire
  • Des échanges avec les élus sur la gestion énergétique
  • Des événements grand public (mentionnés plus haut)

Pourquoi protéger la nuit ?

Conséquence de l’artificialisation croissante de nos territoires, l’éclairage nocturne, qu’il soit public ou privé, perturbe le cycle de vie des animaux nocturnes. Pour remédier à cela, il est essentiel de préserver des espaces de nuit, une « Trame Noire », en complément d’initiatives comme la Trame Verte et Bleue (TVB) qui vise à reconnecter les habitats naturels et agricoles.

Dans cette optique, certains acteurs du territoire se sont engagés pour accompagner leurs communes :

Participez et engagez-vous. Ne manquez pas cette occasion unique de redécouvrir la nuit et d’agir pour protéger notre patrimoine naturel.

Pour en savoir plus, voici quelques ressources complémentaires :

Une belle avancée pour le projet de liaison douce Gérardmer- Bruyères

Rentrée de septembre 2024, une belle avancée pour le projet de liaison douce Gérardmer- Bruyères

Une nouvelle étape vient d’être franchie pour le projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères avec le lancement de deux études de faisabilité qui débutent simultanément en septembre et se termineront au premier trimestre 2025.

Suite à publication d’un marché public réalisé cet été, c’est le bureau d’étude Transport-Technologie-Consult GmbH (TTK), spécialisé en mobilité douce et aménagement cyclable qui a été sélectionné parmi huit candidats pour mener à bien cette mission avec une offre calibrée à 38 900€ HT.

Au-delà du choix des matériaux utilisés pour la piste, cette étude doit également permettre de clarifier de nombreux points techniques inhérents à la création de liaison douce.

En premier lieu, la sécurité des usagers sur tout le parcours et plus spécifiquement durant les traversées de routes communales et départementales devra être assurée.

Le respect et la valorisation de la faune et de la flore présente dans certains espaces à très haute valeur environnementale comme la Réserve Biologique Intégrale du Kertoff par exemple seront également intégrés à cette étude.

La mise en valeur du patrimoine industriel et le respect de la tranquillité des riverains sont également des sujets pris en compte dans cette étude.

Enfin, une estimation financière dimensionnera l’enveloppe d’investissement ainsi que les coûts d’entretien indispensable pour préserver durablement les équipements dans le temps.

Sur la même période, l’Agence Technique Départementale des Vosges a été sollicitée pour réaliser un pré-diagnostic des nombreux ponts présents sur l’ancienne ligne Laveline-Devant-Bruyères inactive depuis 1988. Cette analyse, s’élevant à 4800€ HT, nécessite des compétences particulières dont dispose l’ATD88 et donnera lieu à un premier chiffrage pour l’éventuelle rénovation d’une vingtaine d’ouvrages.

Ces deux études qui débutent à la rentrée permettront d’apporter des éléments clairs sur la faisabilité juridique, technique et financière du projet. Leur mise en œuvre traduit un engagement fort du territoire et de ses partenaires institutionnels sur ce projet puisqu’elles ont bénéficié d’un accompagnement financier à hauteur de 80% réparti entre la Région Grand Est, le Commissariat à l’aménagement du Massif des Vosges et le Département des Vosges.

Préparer l’hiver tout en confort et économies !

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Standard de la Maison de l’Habitat et de l’Énergie

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✉ mhe@deodatie.com

Préparer l’hiver tout en confort et économies !

Ça y est, les paysages changent, l’automne s’installe et apporte avec lui les températures fraiches. Mais alors que faire si la chaleur n’est pas au rendez-vous dans nos habitations ? La période hivernale rime aussi avec buée sur les fenêtres, pieds froids au coucher, bûches à aller chercher sous l’appentis, factures de fioul ou d’électricité à faire pâlir les comptes en banque… Autant de désagréments qui peuvent vite saper notre moral.

Mais pas de panique, il y a des solutions !

Sans grosses dépenses :

Bon à savoir : le confort thermique ne dépend pas uniquement de la température de l’air affichée sur le thermomètre. On peut se sentir bien à 18°C ou avoir froid à 21°C. Ce ressenti est influencé par la température des parois et des objets dans la pièce, le taux d’humidité (qui devrait se situer entre 40 et 60 %), la vitesse de l’air (en cas de courants d’air), ainsi que le niveau d’habillement. En somme, il vaut mieux avoir des murs chauds et un air frais.

Quelques astuces :

  • Commencez par vérifier la température de l’air : les surchauffes peuvent avoir un impact considérable sur la facture d’énergie. En moyenne, baisser la température de 1°C permet d’économiser 7 % ! Si vous avez froid à 19°C (température recommandée), il est essentiel de contrer l’effet des parois froides : installez des rideaux devant les fenêtres (à ouvrir dès l’apparition du soleil), accrochez des tentures sur les murs froids, placez le bureau ou le fauteuil de lecture loin des murs extérieurs, ajoutez des tapis épais sur les sols carrelés, portez de bons chaussons, et privilégiez des chaussettes et des pulls chauds. Enfin, un caleçon long en laine sous le pantalon peut s’avérer très efficace !
  • Vous pouvez aussi améliorer votre confort en installant des surfaces réfléchissantes, comme des panneaux en aluminium, derrière les radiateurs. Cela permet de renvoyer la chaleur vers l’intérieur plutôt que de chauffer le mur. Veillez également à ne pas bloquer vos radiateurs avec des objets, meubles ou fauteuils qui limiteraient leur capacité à diffuser la chaleur. De même, ne bouchez pas vos bouches d’aération : elles sont essentielles pour assurer une bonne qualité de l’air et préserver votre santé.
  • Pensez aussi à vérifier et changer les joints de vos fenêtres si vous sentez des courants d’air. Vous pouvez le faire vous-même ou faire jouer la garantie de vos menuiseries pour faire intervenir un professionnel. Les portes d’entrée peuvent également être améliorées avec des boudins isolants, disponibles en magasin de bricolage ou à confectionner soi-même.
  • N’oubliez pas d’entretenir régulièrement votre chaudière, et, pour ceux qui ont un chauffage central, envisagez d’installer un système de régulation et de programmation. Cela permet de réduire la température la nuit ou en cas d’absence, entraînant ainsi une baisse de consommation pouvant aller jusqu’à 20 % !
  • Enfin, un point essentiel : limitez l’usage des poêles à pétrole ou à gaz. Ces appareils peuvent sembler économiques, mais en réalité, le coût du combustible est élevé par rapport à leur faible rendement (jusqu’à deux fois plus cher qu’une chaudière), et ils présentent des risques importants pour la santé (émissions de monoxyde de carbone, augmentation de l’humidité, etc.). Si vous devez absolument les utiliser, veillez à aérer régulièrement la pièce, même si cela entraîne une perte de chaleur.

Avec un peu de budget : isoler

Le problème principal réside dans la nécessité de chauffer constamment en hiver, car nos maisons ne parviennent pas à retenir la chaleur, qui s’échappe vers l’extérieur. La solution est donc évidente : améliorer l’isolation thermique et éliminer les fuites d’air, tout en veillant à maintenir une ventilation adéquate pour préserver notre santé et celle de notre habitation.

Quoi isoler exactement ? Il est souvent facile et peu coûteux d’isoler le toit, ou mieux encore, le plancher des combles lorsqu’ils ne sont pas aménagés. L’isolation des murs, bien que plus onéreuse et complexe, offre un fort potentiel d’économies d’énergie et d’amélioration du confort.

Il ne faut pas non plus sous-estimer les avantages de l’isolation du plafond de la cave ou du sous-sol, qui a un impact significatif sur le confort thermique et la facture de chauffage. De plus, divers dispositifs peuvent vous aider à financer ces travaux s’ils sont réalisés par des professionnels certifiés RGE. Il est donc essentiel de bien s’informer avant de commencer et de signer des devis.