Découvrez la Nuit en Déodatie : Un rendez-vous unique de sensibilisation à la pollution lumineuse

Découvrez la Nuit en Déodatie : Un rendez-vous unique de sensibilisation à la pollution lumineuse

- Évènement « Le Jour de la Nuit » -

Le samedi 12 octobre, participez à un événement national dédié à la sensibilisation à la pollution lumineuse : le « Jour de la Nuit ». Cette initiative, qui se déroule pour la 6ème année consécutive en Déodatie, est l’occasion de découvrir la biodiversité nocturne, d’admirer le ciel étoilé, et de prendre conscience des actions que chacun peut mener pour les préserver.

UN PROGRAMME RICHE ET VARIÉ A RETROUVER DANS CINQ COMMUNES :

| Bruyères

  • Spectacle tout public par la compagnie les Joli(e)s Mômes suivi d’une balade nocturne entre ville et forêt d’1h puis d’une soupe conviviale offerte (Prévoir une lampe de poche)
    A 18h – Maison des associations de Bruyères
    Contact et inscription : 03.29.50.52.52 (taper 4) ou par mail à l’adresse accueil.mairie@bruyeres.fr

| Moyenmoutier

  • Découverte de l’univers grâce au Planétarium mobile de l’Association « Astro et Sac à dos » – Durée : 1h/session, 3 sessions prévues entre 14h et 17h. Pour adultes et enfants à partir de 6 ans
    De 14h à 17h – Salle des associations à Moyenmoutier
    Contact et inscription : 03.29.42.09.09 ou par mail à l’adresse contact@ville-moyenmoutier.fr

| Docelles

  • Marche nocturne en collaboration avec l’association « Odile en bonne santé » suivie d’un temps convivial pour partager une petite collation (Prévoir une lampe de poche et un gilet jaune)
    A 20h – Devant la mairie de Docelles
    Contact et réservation : Mme LETOFFÉ à l’adresse bletoffe.mairiedocelles@gmail.com

| Coinches

  • Rendez-vous dans la cour de l’école pour une balade à la découverte de la biodiversité nocturne suivie d’un temps de convivialité avec soupe offerte.
    19h45 – Cour de l’école de Coinches
    Contact : Mme BATOT au 06.84.43.31.94

| Fontenay

    Attention, cette manifestation se déroulera le vendredi 18 octobre 2024

  • Sortie nocturne dans le village accompagnée par l’association « ETC…Terra » pour mieux comprendre l’impact de la pollution lumineuse sur la biodiversité nocturne. Un pot de l’amitié sera proposé pour clôturer la soirée.
    A 20h30 – Devant la mairie de Fontenay
    Contact : Accueil de la mairie au 03.29.65.76.39

Une extinction totale de l’éclairage public est programmée pour mieux observer la nuit.

 Dans les communes de Moyenmoutier et Fontenay, l’action de sensibilisation se déroulera en trois volets :

  • Des interventions en milieu scolaire
  • Des échanges avec les élus sur la gestion énergétique
  • Des événements grand public (mentionnés plus haut)

Pourquoi protéger la nuit ?

Conséquence de l’artificialisation croissante de nos territoires, l’éclairage nocturne, qu’il soit public ou privé, perturbe le cycle de vie des animaux nocturnes. Pour remédier à cela, il est essentiel de préserver des espaces de nuit, une « Trame Noire », en complément d’initiatives comme la Trame Verte et Bleue (TVB) qui vise à reconnecter les habitats naturels et agricoles.

Dans cette optique, certains acteurs du territoire se sont engagés pour accompagner leurs communes :

Participez et engagez-vous. Ne manquez pas cette occasion unique de redécouvrir la nuit et d’agir pour protéger notre patrimoine naturel.

Pour en savoir plus, voici quelques ressources complémentaires :

Une belle avancée pour le projet de liaison douce Gérardmer- Bruyères

Rentrée de septembre 2024, une belle avancée pour le projet de liaison douce Gérardmer- Bruyères

Une nouvelle étape vient d’être franchie pour le projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères avec le lancement de deux études de faisabilité qui débutent simultanément en septembre et se termineront au premier trimestre 2025.

Suite à publication d’un marché public réalisé cet été, c’est le bureau d’étude Transport-Technologie-Consult GmbH (TTK), spécialisé en mobilité douce et aménagement cyclable qui a été sélectionné parmi huit candidats pour mener à bien cette mission avec une offre calibrée à 38 900€ HT.

Au-delà du choix des matériaux utilisés pour la piste, cette étude doit également permettre de clarifier de nombreux points techniques inhérents à la création de liaison douce.

En premier lieu, la sécurité des usagers sur tout le parcours et plus spécifiquement durant les traversées de routes communales et départementales devra être assurée.

Le respect et la valorisation de la faune et de la flore présente dans certains espaces à très haute valeur environnementale comme la Réserve Biologique Intégrale du Kertoff par exemple seront également intégrés à cette étude.

La mise en valeur du patrimoine industriel et le respect de la tranquillité des riverains sont également des sujets pris en compte dans cette étude.

Enfin, une estimation financière dimensionnera l’enveloppe d’investissement ainsi que les coûts d’entretien indispensable pour préserver durablement les équipements dans le temps.

Sur la même période, l’Agence Technique Départementale des Vosges a été sollicitée pour réaliser un pré-diagnostic des nombreux ponts présents sur l’ancienne ligne Laveline-Devant-Bruyères inactive depuis 1988. Cette analyse, s’élevant à 4800€ HT, nécessite des compétences particulières dont dispose l’ATD88 et donnera lieu à un premier chiffrage pour l’éventuelle rénovation d’une vingtaine d’ouvrages.

Ces deux études qui débutent à la rentrée permettront d’apporter des éléments clairs sur la faisabilité juridique, technique et financière du projet. Leur mise en œuvre traduit un engagement fort du territoire et de ses partenaires institutionnels sur ce projet puisqu’elles ont bénéficié d’un accompagnement financier à hauteur de 80% réparti entre la Région Grand Est, le Commissariat à l’aménagement du Massif des Vosges et le Département des Vosges.

Préparer l’hiver tout en confort et économies !

Pour plus d'informations :

Standard de la Maison de l’Habitat et de l’Énergie

– – –
☎ 03.29.58.47.56
✉ mhe@deodatie.com

Préparer l’hiver tout en confort et économies !

Ça y est, les paysages changent, l’automne s’installe et apporte avec lui les températures fraiches. Mais alors que faire si la chaleur n’est pas au rendez-vous dans nos habitations ? La période hivernale rime aussi avec buée sur les fenêtres, pieds froids au coucher, bûches à aller chercher sous l’appentis, factures de fioul ou d’électricité à faire pâlir les comptes en banque… Autant de désagréments qui peuvent vite saper notre moral.

Mais pas de panique, il y a des solutions !

Sans grosses dépenses :

Bon à savoir : le confort thermique ne dépend pas uniquement de la température de l’air affichée sur le thermomètre. On peut se sentir bien à 18°C ou avoir froid à 21°C. Ce ressenti est influencé par la température des parois et des objets dans la pièce, le taux d’humidité (qui devrait se situer entre 40 et 60 %), la vitesse de l’air (en cas de courants d’air), ainsi que le niveau d’habillement. En somme, il vaut mieux avoir des murs chauds et un air frais.

Quelques astuces :

  • Commencez par vérifier la température de l’air : les surchauffes peuvent avoir un impact considérable sur la facture d’énergie. En moyenne, baisser la température de 1°C permet d’économiser 7 % ! Si vous avez froid à 19°C (température recommandée), il est essentiel de contrer l’effet des parois froides : installez des rideaux devant les fenêtres (à ouvrir dès l’apparition du soleil), accrochez des tentures sur les murs froids, placez le bureau ou le fauteuil de lecture loin des murs extérieurs, ajoutez des tapis épais sur les sols carrelés, portez de bons chaussons, et privilégiez des chaussettes et des pulls chauds. Enfin, un caleçon long en laine sous le pantalon peut s’avérer très efficace !
  • Vous pouvez aussi améliorer votre confort en installant des surfaces réfléchissantes, comme des panneaux en aluminium, derrière les radiateurs. Cela permet de renvoyer la chaleur vers l’intérieur plutôt que de chauffer le mur. Veillez également à ne pas bloquer vos radiateurs avec des objets, meubles ou fauteuils qui limiteraient leur capacité à diffuser la chaleur. De même, ne bouchez pas vos bouches d’aération : elles sont essentielles pour assurer une bonne qualité de l’air et préserver votre santé.
  • Pensez aussi à vérifier et changer les joints de vos fenêtres si vous sentez des courants d’air. Vous pouvez le faire vous-même ou faire jouer la garantie de vos menuiseries pour faire intervenir un professionnel. Les portes d’entrée peuvent également être améliorées avec des boudins isolants, disponibles en magasin de bricolage ou à confectionner soi-même.
  • N’oubliez pas d’entretenir régulièrement votre chaudière, et, pour ceux qui ont un chauffage central, envisagez d’installer un système de régulation et de programmation. Cela permet de réduire la température la nuit ou en cas d’absence, entraînant ainsi une baisse de consommation pouvant aller jusqu’à 20 % !
  • Enfin, un point essentiel : limitez l’usage des poêles à pétrole ou à gaz. Ces appareils peuvent sembler économiques, mais en réalité, le coût du combustible est élevé par rapport à leur faible rendement (jusqu’à deux fois plus cher qu’une chaudière), et ils présentent des risques importants pour la santé (émissions de monoxyde de carbone, augmentation de l’humidité, etc.). Si vous devez absolument les utiliser, veillez à aérer régulièrement la pièce, même si cela entraîne une perte de chaleur.

Avec un peu de budget : isoler

Le problème principal réside dans la nécessité de chauffer constamment en hiver, car nos maisons ne parviennent pas à retenir la chaleur, qui s’échappe vers l’extérieur. La solution est donc évidente : améliorer l’isolation thermique et éliminer les fuites d’air, tout en veillant à maintenir une ventilation adéquate pour préserver notre santé et celle de notre habitation.

Quoi isoler exactement ? Il est souvent facile et peu coûteux d’isoler le toit, ou mieux encore, le plancher des combles lorsqu’ils ne sont pas aménagés. L’isolation des murs, bien que plus onéreuse et complexe, offre un fort potentiel d’économies d’énergie et d’amélioration du confort.

Il ne faut pas non plus sous-estimer les avantages de l’isolation du plafond de la cave ou du sous-sol, qui a un impact significatif sur le confort thermique et la facture de chauffage. De plus, divers dispositifs peuvent vous aider à financer ces travaux s’ils sont réalisés par des professionnels certifiés RGE. Il est donc essentiel de bien s’informer avant de commencer et de signer des devis.

Début des travaux pour la rénovation thermique exemplaire de l’école de Gerbépal

Début des travaux pour la rénovation thermique exemplaire de l’école de Gerbépal

Contexte et opération

La commune de Gerbépal, adhérente au service CEP (Conseiller en Énergie Partagé) du Pays de la Déodatie, s’est lancée dans la rénovation thermique de son école primaire dont les travaux ont débuté le 8 juillet 2024.

La commune avait répondu fin 2021 à l’appel à projet « ACTEE-MERISIER », coordonné par le PETR et financé par la FNCCR, Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies, et la BDT, Banque des Territoire. Dans le cadre de cet appel à projet, et comme pour 32 autres écoles du Pays de la Déodatie, un audit énergétique a été réalisé pour dresser un état des lieux thermique du bâtiment. Également, une étude de faisabilité complémentaire a permis à la commune d’avoir une vision globale sur les coûts du projet de rénovation et les gains énergétique attendu de différents scénarios.

Accompagnée par le Conseiller en Énergie du PETR, la commune a ensuite arrêté son choix sur les travaux, recruté un maitre d’œuvre et mobilisé les subventions pour la phase travaux.

Soucieuse de l’environnement, la commune a fait le choix d’une rénovation globale de son bâtiment avec emploi de matériaux isolants biosourcées – ces matériaux ont un impact environnemental plus faible que les isolants classiques.

Travaux

 

Les travaux prévoient entre autres, l’isolation de l’ensemble de l’enveloppe bâtiment avec traitement de l’étanchéité à l’air, la mise en place d’une VMC double flux et le remplacement des deux chaudières fioul actuelles par une chaudière collective à pellet. Une attention particulière a également été portée sur la notion de confort d’été pour limiter les surchauffes estivales, notamment avec la mise en place d’occultation solaire – brise soleil orientable et casquette solaire – ainsi qu’une sur ventilation nocturne possible grâce à la VMC double flux.

Résultats attendus

A l’issu de ces travaux de rénovation, les consommations énergétiques du bâtiment diminueront de 75% et les émissions de gaz à effet de serre de 97%. Et sur la facture, il est également prévu une réduction d’environ 75% des dépenses.

Contact :

Zacharie Becker
Conseiller en Énergie Partagé
– – – 
zbecker@deodatie.com

Parcours de formations « Vers une destination durable » –

Pour plus d'informations :

Cécile HOULLÉ
Chargée de mission Adaptation au changement climatique
– – –
☎ 03.29.52.45.82
✉ choulle@deodatie.com

Parcours de formations « Vers une destination durable » : 3ème édition

Les Offices de tourisme de Gérardmer, Bruyères et Saint Dié se mobilisent cette année encore avec le PETR pour proposer un parcours de formations/d’informations à destination des acteurs du tourisme. Le but est d’apporter témoignages et expertises afin d’aider le secteur professionnel très exposé, à s’adapter au changement climatique.

En 2020, le diagnostic de vulnérabilité a identifié quatre conséquences significatives du changement climatique sur les activités touristiques :

  • La baisse d’enneigement qui empêche la conduite d’activités liées à la neige sur le territoire et impacte négativement la fréquentation ;
  • Un renforcement de l’attractivité touristique 4 saisons du territoire, identifié comme un espace de fraîcheur lors d’été caniculaires de plus en plus fréquents…
  • … sous réserve de préserver les ressources naturelles support de cette attractivité. (Ressources qui devront alors faire face à la sur-fréquentation, à la dégradation des paysages, aux pénuries d’eau, etc.)
  • Une apparition de risques « nouveaux » pour les touristes : canicule, chutes de branches d’arbres, risque incendie…

Face à ce diagnostic, deux objectifs d’adaptation ont été priorisés :

  • Former les acteurs de la filière touristique à se diversifier et opérer une transition vers un tourisme durable 4 saisons.
  • Mettre en œuvre des mesures pour protéger et conserver les ressources du territoire face à la pression touristique.

Afin de répondre à l’objectif de former et soutenir les acteurs socio-professionnels touristiques dans leur adaptation au changement climatique, le Pays de la Déodatie a coordonné en 2022 un parcours de formations intitulé « vers une destination durable ».

En 2021-2022, 90 participants ont pu être formés sur 12 sessions, avec des retours enthousiastes. Pour la deuxième édition en 2023-2024, les trois Offices de Tourisme du territoire, le PETR et les intercommunalités ont organisé 8 de ces mêmes formations sur de nouveaux lieux et ont accueilli plus de 70 personnes.

Pour la troisième édition les OTI et le PETR vous proposent un rendez-vous mensuel d’Octobre 2024 à Mai 2025 avec des thématiques nouvelles (pollution lumineuse, labels de tourisme durable, gestion des déchets, forêt et changement climatique, slow tourisme…etc.) à noter 4 sessions proposées sous forme de webinaire interactifs pour s’adapter aux emplois du temps chargés !

À nouveau ce parcours de formations est gratuit et a pour but d’accompagner dans l’évolution de leurs pratiques tous les acteurs touristiques, des organisateurs d’activés sportives aux centres d’hébergement en passant par les restaurateurs, chambres d’hôtes et autres campings ou hébergements insolites.

Ces formations se veulent concrètes, sur le terrain et dans un esprit de partage des savoirs et des expériences. Elles vont permettre la rencontre d’acteurs du tourisme et de la protection de l’environnement et du patrimoine autour des conséquences du changement climatique qui impactent le plus notre territoire.

RETROUVEZ LE CATALOGUE A TÉLÉCHARGER ICI

Le programme et les dates en un coup d’œil :

Légende des couleurs :

  • PETR organisateur
  • OTI Bruyères – Vallon des Vosges organisateur
  • OTI Destination Vosges Portes d’Alsace organisateur
  • OTI Gérardmer Hautes-Vosges organisateur

Pour toute demande de renseignement et/ou d’inscription, contactez Cécile Houllé  à l’adresse choulle@deodatie.com ou par téléphone au 03 29 52 45 82

Défi j’y vais – Édition 2024 : Le bilan

Contact :

Cécile HOULLÉ
Chargée de mission
Adaptation au Changement Climatique
– – – 
choulle@deodatie.com
03.29.52.45.82

Défi j’y vais – Édition 2024

Le bilan

L’édition 2024 du Défi « J’y vais autrement » qui s’est déroulée du 13 au 31 mai est à présent terminée. Trois semaines pour apprendre à se passer de la voiture solo et engager des discussions autour de la mobilité pour les déplacements du quotidien, grand enjeu de réduction de nos émissions des gaz à effet de serre.

Voici quelques données chiffres pour mieux se représenter l’impact de l’action :

  • Dans le Grand Est

  • Sur le territoire du PETR du Pays de la Déodatie

Retrouvez ci-dessous les résultats du classement du défi Multimodal :

Ce projet, financé par l’ADEME et les collectivités engage des questions pratiques comme la présence d’un lieu où garer son vélo à l’abri et en sécurité, l’organisation des horaires entres collègues habitant le même secteur ou encore la recherche active de transports en commun disponibles.

Le pays de la Déodatie a été heureux de participer à encourager les bonnes volontés à l’aide de goodies durables et locaux (brassards de protection en tissus réemployé, objets de bureau en bois local, sac en tissus recyclé, graines de fleurs « végétal local » etc.…)

Un grand bravo pour toutes les participations et l’enthousiasme des équipes ! Maintenant que les bonnes habitudes de déplacement sont prises, il faut continuer et en parler autour de soi pour améliorer la place accordée aux mobilités douces dans nos écoles, nos entreprises et nos administrations !

Hôpitaux et EHPAD s’engagent en local !

Hopitaux et EHPAD s'engagent en local !

L’HÔPITAL de Bruyères et les EHPAD de Corcieux et Rambervillers contractualisent avec le GAEC de la DILETTE à Frémifontaine

Contexte et opération

Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT), le Pays de la Déodatie accompagne les acteurs de la restauration collective pour des approvisionnements toujours plus locaux. Epaulés par le Pays et la Chambre d’Agriculture Vosges, l’hôpital de l’Avison à Bruyères et les EHPAD Le Forfelet à Corcieux et Les Grés flammés à Rambervillers ont récemment testé la viande bovine hachée du GAEC de la Dilette. Lasagnes et hachis parmentiers sont venus réjouir les patients, les résidents ainsi que les enfants du périscolaire de Brouvelieures, Corcieux et de Frémifontaine.

Exploitants à Frémifontaine sur une ferme labélisée à Haute Valeur Environnementale (HVE), Marie-Christine et Cyril DELAITE produisent de la viande de race croisée Angus en système à l’herbe (élevage herbivore extensif) *. Aujourd’hui, les établissements passent du test à l’engagement et signe un contrat d’approvisionnement régulier en viande bovine surgelée jusque fin 2024.

Un projets à objectifs multiples

  • Introduire la consommation de viande bovine locale en respectant les contraintes techniques, sanitaires et économiques des approvisionnements en restauration collective
  • Valoriser la production herbivore et l’agriculture locale avec une traçabilité intégrale de la viande et une qualité gustative reconnue
  • Conforter les éleveurs labélisés ainsi que les outils du territoire, ici la coopérative ADEQUAT à Rambervillers.

Un fonctionnement gagnant-gagnant-gagnant

Ces actions opérationnelles reflètent totalement l’état d’esprit des PAT :

  • Gagnant pour les convives qui consomment de la viande bovine locale de qualité
  • Gagnant pour l’éleveur qui vend mieux son bovin et valorise son travail auprès de ses concitoyens
  • Gagnant pour le territoire qui préserve ses pâturages et son environnement tout en soutenant l’activité économique locale

Sur ce circuit, seulement 60km sont nécessaires pour passer de la ferme aux 3 sites de livraison en passant par l’atelier de transformation. Soit 100% du chiffre d’affaires qui reste sur le département !

Une contractualisation pour mieux anticiper

La contractualisation dans le cadre d’un marché de gré à gré permet de respecter le code des marchés publics, et répond aux enjeux de la loi EGALIM au regard des approvisionnements en produits durables et de qualité (objectif de 50% de produits sous sigle officiel de qualité et d’origine, dont 20% de produits bio).

Grace à ce contrat, le producteur peut planifier ses approvisionnements, anticiper la vente du reste de la viande, tout en connaissant le prix de vente à l’avance.
Ce type de contrat rassure toutes les parties prenantes et permet un impact structurant durable du développement de l’approvisionnement local en viande bovine sous SIQO.

Engagés pour l’environnement et conformément à leur politique de développement durable, les établissements de la direction commune du centre hospitalier de l’Avison ont la volonté affirmée d’accentuer de telles actions.

* Un positionnement en faveur de l’élevage herbivore extensif : un rôle social, économique et environnemental

  • Maintien de prairies permanentes (puits de carbone, épuration et rétention des eaux, …)
  • Entretien d’une biodiversité animale et végétale riche et spécifique
  • Maintien d’une diversité génétique des troupeaux et fertilité des sols
  • Entretien des paysages y compris dans les zones défavorisées
  • Identité culturelle, économique et touristique du territoire

Consultez le reportage vidéo de Vosges TV : De la ferme à l’assiette

Accompagnement des établissements du territoire financé par les Fonds européens LEADER

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Conférence : « Pour une Sécurité sociale de l’Alimentation »​

Retour sur la conférence : "Pour une Sécurité sociale de l'Alimentation"

ACTE 1 : LA CONFÉRENCE

Le 16 mai dernier, un public nombreux autant qu’éclectique est venu écouter l’intervention de Mathieu DAMAIS Ingénieur agronome à Granges-Aumontzey. La conférence d’une durée de 2h était construite en 2 parties.

 Par une démonstration simple, l’intervenant a présenté le contexte de surproduction actuelle mondiale de 30% liée à la concurrence commerciale. Deux blocs s’affrontent avec d’un côté les industries alimentaires qui s’appuient sur les OGM, la robotique, le numérique et, de l’autre, le pôle alliant alimentation bio et le concept « de la fourche à la fourchette ».Le débat national s’installe, dès lors, dans une dualisation entre deux concepts. Le surplus se retrouve au cœur de la distribution et finit par servir d’apport à « l’aide alimentaire ».

 À l’inverse, l’objectif serait de viser prioritairement une démocratie alimentaire qui parte de la fourchette pour aller vers la fourche, et ce, afin d’obtenir un droit à une alimentation de qualité.

 À partir de cette notion, la Sécurité Sociale de l’Alimentation propose un triptyque DROIT des producteurs, DROIT à l’alimentation et DROIT de la nature. La visée serait alors une universalité de ce droit à l’alimentation permis par 150€ (à minima) par personne et par mois. Le financement du système passerait par des cotisations et les achats induits seraient nécessairement pour des produits « conventionnés ».

ACTE 2 : L'ATELIER ET LA SUITE

Dans la suite directe de cette conférence, l’atelier du 4 juin a permis aux habitantes et habitants de définir les aliments incontournables de ce nouveau système, de déterminer les conditions de production, de transformation, de distribution et de cibler le rôle des divers acteurs territoriaux.

 Cette SSA serait alors à généraliser à toutes et tous afin de leur permettre d’accéder à une alimentation de qualité et choisie. L’ultime questionnement serait alors de trouver comment orienter démocratiquement notre système agricole et alimentaire ?

Vous n’avez pas pu participer à la conférence ?

Retrouvez-la dans son intégralité en cliquant ici ou sinon découvrez le concept exposé en 3 minutes en cliquant ici

Retour en images :

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères, un pont de mobilité douce à l’étude

Projet de liaison douce Gérardmer-Bruyères, un pont de mobilité douce à l’étude.

Une liaison douce de 24km qui permettrait de relier à pied ou en vélo la commune de Bruyères au lac de Gérardmer en passant par les centres bourg des communes de Champ le duc, de Laveline-devant-Bruyères et de Granges Aumontzey, voilà l’ambitieux projet qui est à l’étude par le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires.

Qu’il s’agisse des services de l’Etat, du Conseil Régional Grand Est, du Conseil Départemental des Vosges ou des co mmunauté de communes concernées, l’avis est massivement partagé : La réalisation de ce projet serait une forte plus value pour notre territoire. En effet, cette liaison douce serait à la fois un formidable support pour la mobilité du quotidien et permettrait de rejoindre des infrastructures scolaires, comme le lycée des métiers de l’hotellerie à Gérardmer, des infrastructures sportives, comme la piscine de Bruyères ou encore des pôles économiques comme la maison de linge Garnier-Thibault à Kichompré. Cette voie cyclable serait également un superbe produit touristique permettant la découverte de notre patrimoine dans un cadre paysager exceptionnel. Sa réalisation contribuerait ainsi à dynamiser l’économie du territoire et à améliorer le quotidien de nos habitants.

Pertinent certes, mais ce projet est-il faisable ? « A ce stade la question est encore en suspens. C’est pourquoi, le Pays de la Déodatie va lancer une étude de faisabilité à la rentrée 2024 afin d’ identifier clairement les solutions techniques possibles et l’enveloppe financière du projet », précise Aurélien Bansept, Président du PETR.

Cette étude de faisabilité a plusieurs objectifs :

  • Proposer des aménagements et apporter des solutions techniques sur certains points complexes comme par exemple la traversée sécurisée des routes départementales.
  • Diagnostiquer l’état des ponts présents sur l’ancienne ligne ferroviaire Laveline-devant-Bruyères Gérardmer hors d’usage depuis plusieurs décennies et chiffrer le coût des éventuelles opérations de remise en état,
  • Identifier l’ensemble des règlementations qui ont un impact sur ce projet, notamment en matière de préservation des patrimoines naturels et en matière de sécurité routière,
  • Définir l’enveloppe financière globale du projet et la mettre en perspective avec les capacités d’investissement des collectivités locales et avec les subventions mobilisables.

L’étude de faisabilité portée par le PETR du Pays de la Déodatie devrait être terminée au premier trimestre 2025. Elle mettra en lumière l’ensemble des contours financiers, techniques et réglementaires et offrira une vision complète et transverse du projet. Cela permettra à nos décisionnaires politiques d’arbitrer sur la suite à donner à ce projet.

Tournée Forêts et Changement Climatique du 3 juin 2024

©Tristan VUANO
Pour plus d'informations :

Cécile HOULLÉ
Chargée de mission Adaptation au changement climatique
– – –
☎ 03.29.52.45.82
✉ choulle@deodatie.com

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Pauline BARRIER

Chargée de mission Trame Verte et Bleue
– – –
☎ 03.29.56.88.64
✉ pbarrier@deodatie.com

Retour sur la tournée Forêts et Changement Climatique du 3 juin 2024

Une journée d’informations et d’échanges à destination des propriétaires forestiers privés et publics

Après la signature du Contrat de Transition Écologique (CTE) en janvier 2020, le PETR du Pays de la Déodatie et ses partenaires ont démarré activement les actions fléchées. Par cette contractualisation, le Pays de la Déodatie et ses partenaires souhaitent agir sur l’adaptation du territoire au changement climatique.

Parmi les 6 grands axes de travail du CTE, l’un porte sur la « filière forêts-bois » avec pour objectif le renforcement de la résilience des forêts, l’adaptation de la filière bois et le développement des circuits-courts.

Cette journée s’inscrit également dans le déploiement du dispositif Sylv’ACCTE, co-porté par le Pays de Remiremont et de ses Vallées, qui a pour objectif de financer des travaux sylvicoles vertueux en forêt. Une campagne de levée de fonds citoyenne est en cours jusqu’à fin juin. Les dons sont possibles sur le site internet de Sylv’ACCTE : https://sylvacctes.org/faire-un-don/

Les chiffres clés de la journée :

  • 30 propriétaires privés et 15 propriétaires publics présents
  • 9 représentants d’acteurs professionnels de la filière : pépiniériste, expert forestiers, techniciens forestiers, scieur, négociant, menuisier, charpentier, 2nde transformation…
  • 11 partenaires du PETR : ONF, CNPF, Chambre d’Agriculture, Parc Naturel régional des Ballons des Vosges, Association Sylv’ACCTE, Fibois, La société d’Experts Forestiers Aurélien Haaz, Association des Communes Forestières, Communauté de communes de Bruyères Vallon des Vosges, Communauté de communes de Gérardmer-Hautes Vosges, Communauté d’Agglomération de Saint-Dié des Vosges.

Un format original

Une journée issue d’un besoin d’information de la part des propriétaires forestiers publics et privés identifié lors du Living Labs (concertation locale lors de l’étude de vulnérabilité de la filière forêts-bois) composée de :

    • Une sortie de terrain en forêt communale de Saint-Dié avec une problématique de trouées de scolytes à régénérer (choix des essences à favoriser en fonction du CC).
    • Une sortie de terrain en forêt privée à Ménil de Senones (groupement forestier) avec problématique du renouvellement d’un peuplement mature de sapins et diversification de la régénération (choix des essences à favoriser/replanter en fonction du CC).
    • Un repas/forum avec de la viande de venaison locale au menu, clin d’œil à l’importance de l’équilibre sylvo-cynégétique dans la régénération des forêts.
    • Un temps de dialogue de l’ensemble de la filière, de la plante à la planche.
    • Une présentation dynamique grâce à des outils d’animation innovants de l’Adaptation au Changement Climatique spécifique aux forêts.
    • Une multitude des retours d’expérience et de supports avec lesquels les participants ont pu repartir (table des connaissances)

Bilan de la journée en images :

|Brise glace : L'arbre qui représente la forêt

Pour débuter la journée, un moment interactif pour parler de sa forêt (et donc de soi) et notamment de sa vision sur l’usage économique, écologique et de loisirs ainsi qu’une vision sur le changement climatique dans sa forêt.

En voici les résultats ci-dessous :

| Sorties en forêts

Les élus se sont ensuite rendu en forêts communales pour discuter avec l’ONF de parcelles scolytées avec une régénération naturelle (1ère parcelle) et sans (2ème parcelle). Les agents ONF ont ainsi pu expliquer leur raisonnement : attendre 5 ans pour observer la nature de la régénération naturelle et la valoriser quand c’est possible (si pas trop de pression d’ongulés, si bonne station, si régénération diversifiée).

La question des arbres morts laissés sur site et le risque sanitaire qu’ils pouvaient représenter a été posée. La réponse étant que le bois mort ne favorise pas la propagation des scolytes puisque quand il n’y a plus d’écorce, le scolyte est déjà parti. En termes de prévention, l’intervention sur le scolyte est très difficile car il faut être très rapide et agir en simultané des premiers signes de dépérissement.

Les propriétaires privés ont, quant à eux, visité la parcelle privée d’un groupement forestier, gérée par le cabinet Aurélien HAAZ (ancien cabinet Michaut de Nancy). Aurélien HAAZ, en tant que gestionnaire, a présenté la parcelle de Sapins matures et ses questionnements sur l’avenir de la parcelle. En effet, il existe une belle régénération en Sapin mais pas que. Cependant, miser sur une seule essence, qui plus est peu adaptée aux conditions climatiques de demain n’est plus la solution préconisée par ce cabinet, ni par le CNPF, également présent.

Mixité d’essences et de strates (sylviculture à couvert continu) sont les maîtres-mots ainsi que l’humilité, face au changement climatique. Seul inconvénient, cette sylviculture, plus technique, nécessite un pilotage régulier et surtout des surfaces de gestion plus grandes (afin notamment de faire des économies d’échelle pour tous les travaux sylvicoles réguliers).

Ainsi, le micro-parcellaire et ses difficultés de regroupement et de vente ont été abordé avec quelques pistes de solutions, notamment une redistribution de la fiscalité foncière pour donner des moyens d’animation auprès des propriétaires (comme le font le CNPF et la Chambre).

Les deux groupes ont aussi eu la présentation du dispositif Sylv’ACCTES par Camille PEYTAVI, chargé de mission de l’association. Ce dispositif d’aides financières aux travaux sylvicoles favorise une gestion vertueuse des forêts locales aux travers des 4 itinéraires sylvicoles subventionnés. M. Peytavi a ainsi pu répondre directement aux questions d’éligibilité (2 ha de travaux, 1 seul propriétaire, travaux réalisés par un prestataire, nécessité d’avoir un document de gestion ou label, …).

| Repas-forum avec les professionnels de la filière locale

Pendant le repas, à base de viande de venaison (préparations de charcuterie de sanglier, chevreuil), afin de rester dans la thématique de la forêt, la parole fut donnée à 9 acteurs de la filière :

 – Isabelle WININGER : Pépiniériste

– Aurélien HAAZ : Expert forestier

– Thomas SCORDIA : Chargé de mission Sylviculture

– Michèle FLAMBARD : Technicienne forestière

– Thibaut DELAITRE : Négociant bois et ETF

– Gérald ORIEL : Scieur

– Florent CORDONNIER : Charpentier

–  Gilles MOUGEOLLE : Menuisier

– Caroline GAMP : Construction de palettes/caissettes en bois

A chacun d’eux, les mêmes questions ont été posées : Pouvez-vous présenter votre métier ? En quoi a-t-il changé avec les effets du changement climatique ?

Plusieurs phrases marquantes sont ressorties :

« On ne s’est jamais posé autant de questions qu’aujourd’hui »

« La tempête 99 était certes dramatique et a chamboulé notre gestion mais a aussi permis de repenser notre sylviculture, pour le mieux »

« La tempête 99, c’était dur mais ponctuel, aujourd’hui, le problème c’est qu’on voit tous les jours des nouveaux effets du changement climatique, ce qui rend difficile nos choix du quotidien »

« Avec le changement climatique, il y a plus de fluctuations dans les approvisionnements, ce qui n’est pas sans poser de problèmes logistiques (stockage, retard de la production,…) »

« Avec l’hiver pluvieux que l’on a eu, il n’y a eu quasiment aucune exploitation de bois depuis l’automne, alors quand on a acheté une abatteuse 600-800 000 € et qu’on ne peut pas sortir les bois, c’est problématique »

« Peu importe les bois qu’on aura, nous pourrons les scier »

« L’objectif est de travailler avec les bois prélevés sur le secteur, les bois issus de coupes classiques mais aussi de coupes sanitaires, ce qui n’est pas sans poser des questions techniques sur les caractéristiques techniques des bois, de feuillus ou scolytés notamment. Cependant, cela parait plus logique de valoriser le local »

« Quand il y a 5 ans nous devions adapter les horaires de nos ouvriers une semaine l’été et que depuis, nous devons le faire 4, 5, 6 semaines d’affilés, cela entraine un surcoût et une charge de travail supplémentaire mais obligatoire pour garder attractif nos métiers »

« Au vu des incertitudes liées au climat et à la conjoncture économique (baisse des constructions), il vaut mieux faire moins, mais mieux ».

| Présentation du scénario d’adaptation local et des retours d’expérience

Une conférence animée par Cécile Houllé, chargée de mission Adaptation au Changement Climatique, a présenté le scénario d’adaptation des forêts au changement climatique qui a été retenu par les acteurs locaux lors d’ateliers de concertation en 2022. De ces ateliers, beaucoup d’actions on déjà été mises en place par le PETR et ses partenaires ce qui remonte un peu le moral et donne des perspectives d’action pour les propriétaires public et privés…

Le support de cette présentation peut être téléchargé ici