Bilan de la 2ème année pour le dispositif des paiements pour services environnementaux (PSE)

Bilan de la deuxième année pour les PSE (Paiements pour Services Environnementaux)

Le 15 mai 2024, la première année des Paiements pour Services Environnementaux (PSE) a touché à sa fin.

Les 33 agriculteurs engagés ont perçu le premier montant de rémunération pour leurs pratiques résultant à des services environnementaux en faveur de la biodiversité.

Depuis 2023, les territoires du Pays de la Déodatie et de Remiremont et de ses vallées ont mis en place ce dispositif appelé Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Son objectif ? Soutenir financièrement les agriculteurs qui adoptent des pratiques favorables à la préservation des prairies permanentes et de la biodiversité locale. Ce programme s’étend sur 5 ans.

Chaque année, les agriculteurs engagés sont rémunérés selon leurs pratiques, évaluées à partir d’un cahier des charges adapté aux spécificités du territoire.

Bilan chiffré de la deuxième année (clôturée le 15 mai 2025) :

  • 331 774,63 € ont été versés à 32 agriculteurs.
  • Cela représente en moyenne 10 367,96 € par agriculteur, avec des montants allant de 717,13 € à 21 200 €.
  • À l’échelle de la surface, la moyenne est de 131,44 € par hectare, avec des paiements allant de 25,75 € à 212 € par hectare.

Des résultats encourageants :
24 agriculteurs sur 32 ont amélioré ou maintenu une gestion extensive de leurs prairies permanentes situées dans des zones riches en biodiversité, appelées réservoirs de biodiversité de la Trame Verte et Bleue.

Pour aller plus loin, une formation a été proposée sur le potentiel des prairies et leur interêt économique, notamment dans un contexte de changement climatique. Elle a réuni 18 agriculteurs et permis de mieux comprendre les différents types de prairies du Massif des Vosges et leur rôle dans une agriculture durable.

Lise BLANC-JOUVAN
Technicienne agri-environnement
– – – 
lblanc-jouvan@deodatie.com
06.33.11.38.45

Collectivités : Fin de contrat d’électricité ? Anticipez pour mieux choisir !

Contact :

Zacharie BECKER
Conseiller en Énergie Partagé
– – –
☎ 03.29.52.45.83
✉ zbecker@deodatie.com

Fin de contrat d’électricité : Anticipez pour mieux choisir !

Vérifiez votre éligibilité au Tarif Réglementé de Vente (TRV)

Avant toute démarche, vérifiez si votre collectivité ou structure peut bénéficier du TRV :

  • Vous êtes éligible si vous avez moins de 10 salariés ET un total de bilan ≤ 2 M€.
  • Depuis février 2025, même les sites de puissances souscrite > 36kVA sont éligibles aux TRV.

Si vous n’êtes pas éligible vous devrez obligatoirement souscrire une offre de marché auprès d’un fournisseur.

Préparez votre prochain contrat.

Anticipez la fin de votre contrat actuel pour éviter toute interruption de fourniture, selon la taille de votre patrimoine et donc de vos besoins énergétiques, environ 4 mois d’anticipation est nécessaire.

Deux options principales s’offrent à vous :

  • Lancer un marché public de fourniture d’électricité :
    • Définissez vos besoins (puissance, consommation annuelle de référence…) ces données doivent figurer sur vos factures.
    • Rédigez un cahier des charges clair (privilégiez des contrats à tarifs fixe pour une meilleure visibilité du budget et évité l’envol des prix)
  • Rejoindre un groupement d’achat :
    • Exemples : UGAP, Métropole du Grand Nancy, …
    • Mutualisation = gain de temps + conditions tarifaires avantageuses
    • Vérifiez les modalités d’adhésion et les dates de renouvellement

Comparez ce qui est comparable !

Lors de l’analyse des propositions commerciales, il est crucial de comparer des éléments équivalents. Certains fournisseurs présentent un prévisionnel annuel toutes charges et toutes taxes comprises, tandis que d’autres ne détaillent que la part « fourniture ». Pour une comparaison pertinente, concentrez-vous uniquement sur le prix de la fourniture et de l’abonnement, car les autres coûts (acheminement, taxes, contributions diverses) seront identiques quel que soit le fournisseur.

En plus du prix, d’autres critères peuvent être important dans la prise de décision tel que : la mise à disposition d’une plateforme pour le suivi des facturations et consommations, la réactivité du fournisseur, le retour d’expérience, …

Durée du contrat

Un détail important qui doit être clarifié dès la consultation des différents fournisseurs est la durée souhaitée de votre prochain contrat. En particulier, si vous envisagez de rejoindre un groupement d’achat, il sera impératif d’aligner la fin de votre contrat actuel avec le début du contrat du groupement. Cela permettra d’éviter toute période de chevauchement (= surcoût pour la commune) ou de rupture de service.

Inauguration du parc urbain aménagé en faveur de la Trame Verte et Bleue (TVB) à Fraize

Contact :

Pauline BARRIER
Chargée de mission Trame Verte et Bleue
– – – 
✉ pbarrier@deodatie.com
☎ 03.29.56.88.64

Inauguration du parc urbain aménagé en faveur de la Trame Verte et Bleue (TVB) à Fraize

Un nouvel espace nature ouvert à tous à Fraize !

Après trois années de travail, le terrain situé derrière le Centre Animation Jeunesse de Fraize (rue du Giron) est désormais ouvert au public !  (Archive à consulter pour suivre le projet depuis ses débuts : https://deodatie.com/accompagnement-a-lamenagement-dun-parc-urbain-a-fraize/)

Le vendredi 19 septembre 2025, un petit parc arboré a été inauguré en bordure de la route du Giron, derrière le Centre Animation Jeunesse (CAJ). 

La commune a répondu à un appel à projets lancé par le PETR de la Déodatie, bénéficiant ainsi d’un accompagnement technique et financier pour concrétiser cette initiative. Grâce à ce partenariat, le parc a vu le jour dans une logique de valorisation du cadre de vie et de renforcement des continuités écologiques.

Lors de l’inauguration, Caroline Lerognon, maire, a salué la qualité de la collaboration et remercié l’ensemble des acteurs mobilisés. Aurélien Bansept, président du PETR, a quant à lui souligné :

Ce projet exemplaire servira de site témoin à d’autres communes souhaitant œuvrer pour la TVB et le bien-être de leurs habitants. 

| Une trame écologique restaurée

Les travaux ont débuté en 2024 par la suppression du mur en béton qui longeait la route. Celui-ci constituait une rupture dans la continuité écologique du paysage et freinait la relation entre les enfants du CAJ, les habitants, la nature et la biodiversité environnante. L’objectif étant de créer un îlot arboré conciliant développement local, qualité de vie et préservation des écosystèmes.

| Les enfants impliqués dans la plantation

Une haie de 40 mètres composée d’arbres et d’arbustes fruitiers, d’essences locales (label @Végétal local), a été plantée par les élèves de CM1 et CM2 de l’école Jules-Ferry. Cette action s’inscrivait dans le cadre du dispositif départemental « Je plante une haie dans mon école », en partenariat avec la fédération départementale des chasseurs.

Des arbres et arbustes isolés ou en buisson, également labellisés « Végétal local », ont également été mis en terre par un pépiniériste, afin de favoriser la biodiversité.

Le parc a été équipé de mobilier urbain de la gamme « Pays de la Déodatie », conçu et posé par la SAS Christophe Colin, entièrement en bois local. Il comprend un abri muni d’arceaux, un banc, ainsi qu’un second banc installé à l’autre extrémité du parc. Des barrières avec cordes délimitent l’espace pour limiter le piétinement.

| Un espace pédagogique

  • Un panneau pédagogique informent les visiteurs sur l’aménagement, implanté dans un espace de transition entre les arbres bordant la Meurthe et les coteaux arborés annonçant les sommets forestiers.
  • Des nichoirs pour mésanges et rouges-queues, réalisés par la scierie du Lançoir en bois local non traité, ont été installés sur la grille du CAJ.
  • Des gîtes à chauves-souris ont été fixés sur l’abri, dans le prolongement de la haie.

Le coût total du projet s’élève à 8 033 € HT (hors abris), financé à hauteur de 5 000 € par le groupe d’action locale LEADER du Pays de la Déodatie

Ce nouvel espace vert a été pensé, financé et aménagé avec soin pour en faire un lieu témoin et montrer qu’il est possible d’intégrer la biodiversité dans son aménagement urbain.

Au-delà du cadre agréable, cet aménagement participe à restaurer un corridor écologique discontinu entre la Meurthe et les forêts de coteaux qui, espérons-le, sera utilisée par la faune locale.

Un bel exemple de collaboration au service de la nature… et des habitants !

INTERPAT Vosges : Une gouvernance partagée pour les Projets Alimentaires Territoriaux vosgiens

INTERPAT Vosges

Une gouvernance partagée pour les Projets Alimentaires Territoriaux vosgiens

L'INTERPAT en images

Documents et livrables

Périmètre

L’INTERPAT est à l’échelle du Département des Vosges avec des projets qui ont pour vocation d’être essaimés à l’échelle régionale dépassant alors les seules limites administratives du territoire représenté.

Les actions portées sont pensées au regard des flux alimentaires existants du territoire en lien donc avec les territoires de la Meurthe-et-Moselle, de l’Alsace et de la Haute Saône étant des zones de chalandises des producteurs vosgiens.

Chaque PETR est composé de trois EPCI avec lesquels un travail en étroite relation est réalisé via des documents de cadrage type conventions, chartes d’engagement et/ou délibérations avec des financements dédiés

UNE STRATÉGIE POUR ACCOMPAGNER LES DÉFIS DU TERRITOIRE

Objectifs

Initier pour essaimer

  • Assurer un portage politique fort par les élus référents permettant une visibilité départementale, régionale, voire nationale  
  • Devenir une initiative de gouvernance inspirante et essaimer la dynamique de coopération à l’échelle des territoires régionaux 
  • Partager les bonnes pratiques en INTERPAT, en lien avec les PAT régionaux, le réseau PARTAAGE et les réseaux nationaux (FRANCE PAT, RMT, TRANSAAT)  
  • Essaimer les actions structurantes aux territoires voisins et à l’échelle régionale 

Mutualiser des réponses efficientes et concrètes  

  • Mutualiser les moyens humains et financiers
  • Mutualiser les données à l’échelle départementale  
  • Mutualiser des outils de suivi et de valorisation des actions 
  • Collaborer sur des actions structurantes ou ponctuelles qui dépassent les frontières administratives des PETR 

Assurer une cohésion multi-partenariale sur les enjeux alimentaires

  • Proposer une posture de médiateur sur les enjeux partagés 
  • Être relais des informations, initiatives, expérimentations des partenaires et porteurs de projets  
  • Apporter une expertise technique aux partenaires sur le fonctionnement de la politique alimentaire du territoire et les mettre en lien  
  • Faire levier dans l’obtention de financements pour les actions des partenaires    

Caractéristiques communes

  • Une gouvernance technique et politique constituée des élus et techniciens de chaque collectivité
  • Un plan d’action : Structuration territoriale et sensibilisation  
  • Un suivi-évaluation du dispositif  
  • Une culture commune, diffusée sur le territoire autour des enjeux de l’alimentation résiliente

Instances et financements

Instance politique

Le comité de pilotage rassemble les 4 PETR porteurs de PAT.

Et ponctuellement : Le Conseil Départemental des Vosges, la Région Grand Est, la DRAAF, la DDT, la Préfecture des Vosges, la Chambre d’Agriculture des Vosges, L’INRAE, etc.

  • Via le Réseau DDT : services de l’Etat, chargés de mission PAT, consulaires, ARS, CD88, Région
  • Via l’instance technique entre PAT : 4 chargés de missions des PAT

ANCT, PNA, DRAAF Grand Est, LEADER, Région Grand Est, EPCI, AERM et PETR (fonds propres)

Caractéristiques respectives

Une gouvernance propre à chaque PETR constituée de partenaires variés afin d’animer des groupes de travail, de favoriser l’incubation de projets tout en permettant la diffusion d’informations 

Public cible du territoire

UN IMPACT FORT POUR LE TERRITOIRE

Projets structurants : A chaque PETR, un projet porte pour le compte des autres

Documents et livrables

Expérimentations, partage de bonnes pratiques

Actions co-portées

  • Ateliers de cuisine et de sensibilisation
  • Théâtre Forum “ Elle va devenir quoi ma ferme ? ”
  • Conférence et ateliers “ Sécurité Sociale de l’Alimentation “
  • Projet de recherche “ TRANSAAT ” : Transition des systèmes agri-alimentaires
  • Coopération territoriale sur l’Alimentation-Santé

Duplication 

  • Filière “ Haché de l’éleveur ”, relation producteurs-acheteurs
  • Mobilisation du foncier pour une agriculture de proximité
  • Incubateur de projets, méthodologie d’accompagnement

Inspirations entre territoires

  • Festival “ ALIMENTERRE ” sur le territoire
  • Dynamiques transversales entre alimentation et biodiversité sur chaque territoire : PTRTE, TVB, PSE, Science avec et pour la société, plan herbe, alimentation et climat
Genèse

Labellisés en 2021, les trois premiers Projets Alimentaires Territoriaux du Département des Vosges portés par des PETR se sont fédérés :

  • PAT Plaine des Vosges, Pleine de Goûts, de la Terre à l’assiette “ du PETR de la Plaine des Vosges
  • Les Vosges dans l’Assiette, Accompagner, soutenir et mettre en relation les initiatives locales “ du PETR du Pays d’Epinal, Cœur des Vosges
  • Cultivons notre alimentation de demain en Déodatie “ du PETR du Pays de la Déodatie

Rejoints en 2024 par le “ PAT du Pays de Remiremont et de ses Vallées “ du PETR du même nom.

Dès le début, les trois PAT ont travaillé en réseau sur la base de la coordination mise en place par les services de l’Etat, via la DDT88. De ces échanges réguliers est née la notion d’ « INTERPAT » mettant en lumière les particularités de chaque territoire tout en respectant leurs similitudes et complémentarités.

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

Les Grandes Échappées Vosgiennes dévoilent 4 nouvelles micro-aventures pour l’été 2025 !

Les Grandes Échappées Vosgiennes dévoilent 4 nouvelles micro-aventures pour l’été 2025 !

À l’heure où l’envie d’évasion se conjugue avec la quête de sens et de nature, Les Grandes Échappées Vosgiennes élargissent leur offre en lançant 4 nouvelles micro-aventures immersives, accessibles, écoresponsables et dépaysantes, au cœur du massif vosgien.

Pensées pour les amateurs d’aventure douce, de découverte locale et d’itinérance légère, ces nouvelles échappées viennent enrichir une collection déjà plébiscitée par les voyageurs en quête d’expériences authentiques.

Des formats courts, intenses et accessibles

Ces 4 nouvelles micro-aventures invitent à explorer les Vosges autrement, au rythme de la marche, pour des expériences entre 1 et 4 jours de randonnée, accessibles en train ou en bus, et conçues pour un impact environnemental minimal.

Les nouveautés de l’été 2025 :

  1. L’échappée vers les Ô, des lacs aux sommets : Une micro-aventure de 2 à 3 jours sur le GRP® du Tour de la Vologne. Une ascension accessible vers le Hohneck pour une déconnexion en douceur le temps d’un week-end, entre forêts, lacs et hautes chaumes.
  1. L’échappée au fil de l’eau, les perles cachées de la Vologne : Une micro-aventure de 4 jours sur le GRP® du Tour de la Vologne. Un itinéraire pédestre entre villages authentiques et paysages ouverts, idéal pour combiner activité sportive et détente pendant les vacances ou lors d’un week-end prolongé.
  1. L’échappée express, au fil des sentinelles de pierre : Une micro-aventure de 2 jours sur le GRP® de la Déodatie, boucle nord. Un week-end immersif dans la nature vosgienne à la découverte de promontoires rocheux aux vues exceptionnelles sur les vallées environnantes et de villes au passé historique fort. 
  1. L’échappée sauvage, entre forêts mystiques et patrimoines cachés : Une micro-aventure de 3 à 4 jours sur le GRP® de la Déodatie, boucle Nord. Une expérience contemplative et sensorielle en pleine forêt vosgienne, ou la découverte de patrimoines n’est pas en reste.

Une invitation à vivre le territoire autrement

Avec ces nouvelles propositions, Les Grandes Échappées Vosgiennes confirment leur ambition : faire des Vosges un terrain d’aventure unique, loin du tourisme de masse, en valorisant les richesses naturelles, humaines et culturelles du territoire.

À propos des Grandes Échappées Vosgiennes

Projet porté par le PETR du Pays de la Déodatie depuis 2013, les Grandes Échappées Vosgiennes réinventent le voyage de proximité à travers 3 boucles de randonnées itinérantes balisées GR® de Pays, accessibles en transports en commun. Depuis leur lancement, elles séduisent une communauté croissante de randonneurs en quête d’authenticité et de nature préservée. Un réseau d’acteurs locaux et de partenaires contribue à la réussite du projet en offrant une expérience de qualité aux pratiquants et en permettant de faire vivre le tourisme sur le territoire.

Retours d’expériences 

« Des ampoules, des courbatures mais surtout de beaux paysages, des petites cascades, des lacs et l’atmosphère mystérieuse des forêts vosgiennes »
Randonneuse solo sur le GRP® du Tour de la Vologne
« Chemins immersifs, paysages magnifiques, ambiances diverses et féeriques. Nous avons vécu des moments chargés en émotions »
Deux amies retraitées sur le GRP® de la Déodatie, boucle nord
« Ravis ! Nous avons dormi dans des hébergements confortables et utilisé les services de la Malle Postale pour le transport de bagages »
Un grand-père et son petit-fils après 4 jours sur le GRP® de la Déodatie
« Le format micro-aventure nous a décidé à sauter le pas. Ce fût une belle expérience, nous ne pensions pas être prêtes mais c’est finalement une randonnée accessible même pour des randonneuses occasionnelles. Nous sommes parties sereines grâce aux outils de guidage disponibles (traces gpx, conseils avant le départ, topoguide), même les novices peuvent être autonomes. Cela nous a mis en confiance pour tester d’autres aventures »
Une mère et ses deux filles sur la micro-aventure du GRP® du Tour de la Vologne

Et toujours des services adaptés aux randonneurs :

  • Une variété d’hébergements proche des itinéraires
  • Le transport de bagages au fil des étapes avec la Malle Postale
  • Les accompagnateurs en montagne partenaires pour enrichir ses connaissances et son expérience sur le terrain

Suivez les Grandes Échappées Vosgiennes sur les réseaux sociaux :

Contact :

Fiona MIOTTO

Chargée de mission itinérance pédestre
– – – 
fmiotto@deodatie.com
03.29.56.71.72

L’Hydrologie Régénérative « Et si on pouvait cultiver l’eau »

L’Hydrologie Régénérative « Et si on pouvait cultiver l’eau »

© tripleperformance
© permaculturedesign

L’une des techniques phares de l’hydrologie régénérative est le « Keyline Design »

Cette technique consiste à creuser des baissières en suivant certaines courbes de niveau du champ, pour que l’eau soit stockée dans ces baissières et ait le temps de s’infiltrer dans le sol. Il est intéressant de mettre une haie pour éviter qu’elle ne s’évapore trop vite, notamment en été lors de période chaude.

Si le sujet vous intéresse ? Retrouvez plus d’informations sur le site de l’association « Pour une hydrologie régénérative » https://hydrologie-regenerative.fr/accueil

Exemple de mise en pratique de l’Hydrologie Régénérative : Visite d’un site d’abissage en Belgique

Un groupe de travail s’est créé dans la vallée de la Bruche afin de travailler sur l’arrosage des prairies permanentes, pratique utilisé auparavant sur de nombreux territoire du Massif des Vosges.

C’est a à cette occasion que des agents du PETR se sont rendus en Belgique, dans les Ardennes, où un site d’arrosage, appelé « abissage » là-bas, a été restauré grâce aux travaux de Pierre LUXEN, en 2013, 100 après la fin de son utilisation. Cette technique est reconnue au patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’UNESCO depuis 2023. 

Le principe de l’abissage de prairie :

Plusieurs techniques sont possibles et sont souvent adaptées au relief de la prairie.

L’idée ici est de dévier une partie du cours d’eau principal, en abaissant cette porte métallique, dans un canal passant sur les hauteurs des prairies. L’arrosage des prairies se fait lorsque l’eau se trouve en abondance, ainsi pendant les périodes d’hiver début de printemps. Cela permet d’assurer un volume suffisant dans le cours d’eau principal.

L’eau déviée va petit à petit remplir le canal longeant le haut de la prairie. Plusieurs « portes » sont positionnées à intervalles réguliers sur le canal. Ces portes sont fermées lorsque l’on veut bloquer l’eau et la laisser déborder sur la prairie. L’eau va ensuite s’infiltre dans le sol et s’écouler dans la pente. L’eau qui ne se sera pas infiltrer dans le sol retournera dans le canal principal.

Les avantages de l’arrosage sont nombreux, et contrairement à ce que l’on peut penser, ce n’est pas d’arroser en été pour augmenter la production lors de la période sèche. En effet, l’arrosage se fait en période d’hiver et début printemps et permet de :

  • Réchauffer le sol au printemps. A cette période de l’année, la température du sol est inferieur à celle de l’eau. La végétation peut ainsi redémarrer sa croissance plus rapidement
  • Apporter des éléments fertilisants, des nutriments et de l’oxygène par l’eau des rivières
  • Humidifier les sols secs pentus pour assurer une production normale ou humidifier les sols lors des bises de printemps
  • Laver ou nettoyer les prés au printemps en nivelant les taupinières et autres résidus, les prairies sont alors plus faciles à faucher.

Éléments de contexte :

La visite du site s’est faite dans les Ardennes à 800m d’altitude. L’arrosage du site date de 1864 et s’est interrompu lors de la première guerre mondiale. Il a été repris 100 ans après, grâce aux travaux de recherche de Felix X.

Le site est composé de 2 canaux d’arrosage, un sur chaque coté de la prairie et du ruisseaux naturel au centre.

Au Moyen-Age, la région était pauvre et chaque foyer possédait quelques animaux sur sa ferme. La production de fourrages était donc un enjeu important pour la région et c’est ainsi que les techniques d’arrosage de prairie (ou « abissage » terme utilisé en Belgique) sont apparues et ont été utilisées dans les fonds de vallées.

Ces techniques se sont peu a peu perdues jusqu’en 2013, quand Felix X a décidé d’étudier l’abissage et de remettre en état un site.

 Pour plus d’information, n’hésitez pas à consulter l’article « Les prairies d’abissage en Ardenne belge : un patrimoine naturel remarquable à sauvegarder » Luxen, P., Philippe, A., & Rouxhet, S. (September 2010). Les prairies d’abissage en Ardenne belge : un patrimoine naturel remarquable à sauvegarder. Fourrages, 203, 231-234

Lise BLANC-JOUVAN
Technicienne agri-environnement
– – – 
lblanc-jouvan@deodatie.com
06.33.11.38.45

Résultats du concours général agricole des prairies et parcours

Résultats du Concours Général Agricole des Pratiques Agroécologiques "Prairies et Parcours"

Le 4 et 5 juin, le Concours Général Agricole des Pratiques Agroécologiques : Prairies et Parcours s’est tenu sur les vallées de la Plaine, de la Meurthe, de la Fave, de la Bruche et de Villé, réunissant ainsi les territoires des Vosges et d’Alsace.

Le jury

Le jury, composé de deux agricultrices lauréates, deux experts botanistes, un expert fourrages, un apiculteur et un expert paysage, a parcouru 9 parcelles sélectionnées par les 9 agriculteurs inscrits.

Déroulement des visites 

Lors de la visite des parcelles, l’agriculteur présente au jury son exploitation, et la parcelle choisi. Cela permet au jury de comprendre le système de l’exploitation et de replacer dans son contexte la parcelle sélectionnée. Le jury parcourt ensuite la parcelle pour étudier différents critères comme la valeur agronomique (productivité, valeur alimentaire du fourrage…) ou la fonctionnalité écologique (diversité d’espèces, qualité du milieu pour la faune). Une fois la notation de la parcelle réalisée, le jury fait un retour à l’agriculteur sur ce qu’il a pu voir et donne également des pistes d’amélioration pour, par exemple, avoir d’avantages de pollinisateurs sur la parcelle, une meilleure production fourragère ou une meilleure diversité d’espèces.

Des observateurs (élus, les chambres d’agriculture des Vosges et d’Alsace, la région Grand-Est, participants du conseil de développement du pays de la Déodatie) ont également pu assister à ce concours et découvrir les prairies fleuries. Le but est de réunir différents acteurs autour de la thématique des prairies permanentes naturelles.

Ce concours valorise les agriculteurs et agricultrices du territoire qui travaillent avec les prairies permanentes naturelles. Leurs pratiques permettent de les maintenir et ainsi de garantir les services écosystémiques permis par les prairies (production de fourrages, maintien biodiversité et pollinisation, stockage du carbone, filtration des eau, valeur paysagère…).

Notation de la prairie par le jury
Prairie de Jacques Peterschmitt, agriculteur de Provenchères-et-Colroy, arrivé second prix du concours

Le concours a été coorganisé par la Chambre d’Agriculture d’Alsace, le PETR du Pays de la Déodatie, la Communauté de Communes de la Vallée de la Bruche et le Communauté d’Agglomération de Saint-Dié des Vosges. La Chambre d’Agriculture des Vosges et le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges étaient partenaires de cette édition.

Lise BLANC-JOUVAN
Technicienne agri-environnement
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OFALIM – Observatoire des flux alimentaires territorialisés

OFALIM - Observatoire des flux alimentaires territorialisés

« Connectons les territoires et leurs acteurs »

OFALIM, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Initié en 2023, OFALIM est un projet co-porté par le Pays de la Déodatie et l’INRAE – Unité Aster à Mirecourt – afin d’Expérimenter un outil numérique à destination des technicien.ne.s du territoire pour mieux connaître l’alimentation locale et ses acteurs à l’échelle des Vosges.

LES ENJEUX D’OFALIM :

  • Mutualiser les données en faveur de l’appui aux politiques publiques, l’attractivité territoriale et des initiatives des acteurs locaux de l’alimentation
  • Travailler en partenariat et en complémentarité avec les initiatives existantes ou en construction
  • Garantir l’appariement optimal des données et permettre leur visualisation ponctuelle ou dynamique
  • Lutter contre l’obsolescence des données en travaillant à la semi-automatisation de leur mise à jour

Les données présentes dans OFALIM sont issues :

  • DES BASES DE DONNÉES nationales et locales (SIRENE, OpenStreetMap, Agence Bio,HVE…) avec la mise en place d’une méthode de mise à jour semi-automatisée
  • D’ENQUÊTES PRÉLIMINAIRES auprès des opérateurs alimentaires du territoire et sur les marchés locaux
  • D’UN RECENSEMENT des données présentes sur les sites Internet et les réseaux sociaux de fermes, restaurants et magasins de producteurs

Premiers aperçus :

En savoir plus, devenir partenaire, fournisseur, être référencé dans OFALIM ?

Les partenaires

Et aujourd’hui, où en est-on ?

Pour aller plus loin…

Un peu d’histoire

Les recherches menées par l’Unité ASTER ainsi que la dynamique d’émergence et de soutien aux Projets Alimentaires Territoriaux –PAT- sont les principaux antécédents des synergies qui ont permis la création d’OFALIM. Le développement d’une méthode de recensement des exploitations agricoles en transition à l’échelle territoriale -Méthode ReGATERR- a servi de base au projet d’observatoire tel qu’il a pris forme lors des discussions entre 2020 et 2021. Les feuilles de route produites par le Département Action, Transitions et Territoires –ACT de l’INRAE et l’Unité ASTER dans ces années ont priorisé la compréhension et l’accompagnement des transitions agroécologiques au sein des Systèmes Alimentaires Territorialisés. Ces feuilles de route visaient ainsi l’accompagnement des acteurs impliqués dans la transition, notamment les décideurs mais également les acteurs de l’alimentation territoriale au sens large.

Pendant les années suivantes, l’initiative de concevoir un projet d’observatoire territorial n’est pas passée inaperçue ni par les collègues chercheurs ni par les acteurs politiques du Département. L’année 2022 a été marquée, d’un côté, par l’inclusion d’OFALIM dans les tâches scientifiques du projet TRANSAAT, la participation aux échanges du PEPR PLAT4TERFOOD et la rédaction du dossier « Alimentation et territoires : les scientifiques d’INRAE en appui des projets alimentaires territoriaux » publié en 2023[1]. De l’autre côté, la coopération continue entre les chargés de mission des PAT vosgiens initiée en novembre 2022 a été formalisée via une Convention Inter-PAT en octobre 2023. OFALIM a été adopté comme l’action que le PETR du Pays de la Déodatie allait porter au nom de l’ensemble des PETR signataires à l’échelle du Département des Vosges.

Grâce au soutien financier de la DRAAF Grand Est, des Fonds LEADER, et des Appels à Projets et ainsi qu’aux ressources propres, l’équipe OFALIM a lancé une vaste enquête et a développé un prototype d’outil numérique. En 2023, l’enquête « Travaillons ensemble » a permis d’interroger les acteurs de l’alimentation du Département des Vosges sur leurs activités et leurs besoins visant la création d’OFALIM et d’un outil logistique porté par le PETR du Pays d’Epinal Cœur des Vosges (également dans le cadre des actions Inter-PAT). Les données collectées ont été intégrées et appariées avec des bases de données nationales et régionales pour construire un annuaire des acteurs de l’alimentation locale. Cet annuaire fait partie du prototype d’outil numérique développé par un prestataire informatique dont la version 1.0 a été testée entre novembre et décembre de 2024.

[1] Pour plus d’information sur l’insertion d’OFALIM dans les axes du PEPR et du Projet TRANSAAT, consultez la section dédiée « OFALIM et la Recherche »

OFALIM s’inscrit dans une mission de service public et d’une recherche axée sur l’appui à l’action publique et l’accompagnement des acteurs dans la transition vers la durabilité des Systèmes Alimentaires Territorialisés.

Selon l’Institut National des Études Territoriales les valeurs du service public territorial sont :

  • Valeurs fondamentales de la République française Liberté, égalité, fraternité, laïcité, intérêt général
  • Valeurs propres à la fonction publique Intégrité, légalité, loyauté, neutralité, respect
  • Valeurs de service Adaptabilité, efficience, qualité et réactivité

OFALIM adhère aux principes de la Charte de déontologie, d’intégrité scientifique et d’éthique d’INRAE, plus précisément :

  • La préservation de l’intérêt général, ce qui demande la garantie de la qualité et la transparence des activités déployées et à répondre aux exigences d’objectivité et d’impartialité. Préserver l’intérêt général exige ainsi de signaler toute situation à même de faire peser un risque grave sur l’intérêt général.
  • La réponse aux attentes sociétales vis-à –vis de la recherche pour faire face au changement global. L’atténuation et adaptation au changement climatique, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, transition des agricultures, anticipation et gestion des risques font partie des défis auxquels l’humanité et la planète sont confrontées. Les chercheurs doivent contribuer à relever ces défis guidés par une analyse réflexive sur les enjeux éthiques des recherches.
  • L’intégrité scientifique, qui se traduit par une veille constante sur la qualité des procédures mises en œuvre, leur adéquation avec les objectifs visés, la fiabilité des connaissances produites, le souci constant de l’intérêt général et l’absence de conflits d’intérêts.
  • La clarté et la transparence dans la communication destinée aux partenaires et au public non averti. Les messages transmis doivent spécifier le statut du message délivré en communiquant les sources, et sans occulter les incertitudes ou la pluralité des visions relatives au sujet traité.

PEPR PLAT4TERFOOD

Les Programmes et Équipements Prioritaires de Recherche (PEPR) sont des initiatives qui visent l’accompagnement aux transformations technologiques, économiques, sociétales, sanitaires ou environnementales. Le PEPR PLAT4TERFOOD ou « Plateforme de données, méthodes et dispositifs pour l’analyse et l’évaluation quantitatives des systèmes alimentaires territorialisés » accompagne les transformations des systèmes agri-alimentaires. PLAT4TERFOOD soutient aux chercheurs et parties prenantes, y compris les décideurs politiques, à comprendre comment et dans quelles conditions ces systèmes sont, ou peuvent devenir, des leviers de changement des systèmes agri-alimentaires vers des pratiques plus soutenables.

OFALIM s’inscrit dans son deuxième Groupe de Travail « Co-construction d’observatoires nationaux et locaux » (WP2). Le WP2 contribue à la création des observatoires locaux qui permettront d’analyser et suivre l’évolution de la reterritorialisation de l’alimentation. Pour rendre cela possible, le WP2 travaille sur l’identification des méthodes de collecte de données et des sources d’information disponibles. Face aux données incomplètes ou manquantes, le WP2 avance sur le développement et consolidation d’outils participatifs en privilégiant la dimension géospatiale de l’information.

TRANSAAT

Le Projet TRANsitions des Systèmes Agri-Alimentaires Territorialisés- TRANSAAT est la déclinaison régionale pour le Grand Est du Programme TETRAE. TRANSAAT envisage la production (i) de résultats éclairant les dynamiques de transition agri-alimentaire et (ii) de ressources et outils favorisant une plus grande mobilisation des agriculteurs et des opérateurs de filières d’une part, et de la société civile d’autre part, dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques agricoles et alimentaires locales plus transversales. Grâce à ces résultats, TRANSAAT vise à contribuer à la coopération territoriale, la planification alimentaire et à la co-conception de modalités d’action publique sur les SAAT.

OFALIM s’inscrit dans le Volet de Recherche « Ancrage des flux agri-alimentaires dans les territoires » (VR2). Le VR2 mobilise une combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives, pour l’analyse des flux agricoles et alimentaires entre la production et la consommation à l’échelle des territoires retenus comme études de cas. Ces méthodes se différencient selon l’accessibilité et la précision des données utilisées. Des analyses de proto-métabolisme seront réalisées pour renseigner les différentes composantes du SAAT et proposer une première quantification des flux tenant compte de leur inscription dans un système plus global.

OFALIM intègre ainsi des inquiétudes exprimées par les partenaires de TRANSAAT sur le développement de la demande en produits locaux et les circuits associés, le besoin d’innovations ouvertes et la création de supports de discussion sur les trajectoires et leviers de transition des SAT. OFALIM apporte un regard métabolique sur les activités de production, transformation et distribution  qui permet d’identifier les circulations actuelles et stimuler les reconnections entre acteurs. Ces résultats permettront d’orienter les politiques publiques alimentaires, par exemple, sur les priorités par filière en matière d’aide à l’installation, de création d’outils de transformation ou d’incitation à l’achat local dans les marchés publics.

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
– – – 
cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17

10ème édition DEFIDEO : 6 nouveaux Défibrillateurs Automatiques Externes

10ème édition de DÉFIDÉO

6 nouveaux Défibrillateurs Automatiques Externes

Suite au recensement lancé en février 2023 auprès des 119 communes du territoire du PETR du Pays de la Déodatie, le Pays a lancé la 10ème édition du projet DEFIDEO.

Cette action est portée par le PETR depuis 2010, en partenariat avec le club Cœur et santé de Saint-Dié des Vosges, l’Hôpital de Saint-Dié des Vosges et tous les acteurs concernés par la problématique.

Avec DEFIDEO, nous luttons contre l’arrêt cardiaque et espérons sauver des vies en aidant notamment les communes à s’équiper en Défibrillateurs Automatiques Externes (DAE).

Les 6 nouveaux DAE seront installés à fin 2023 sur 3 communes du territoire du Pays de la Déodatie ayant déjà participé à l’opération auparavant :

  • 1 DAE pour la commune de Cheniménil
  • 2 DAE pour Moyenmoutier
  • 3 pour Saint-Michel sur Meurthe

Chaque commune a pu retirer son matériel auprès d’Isabelle BERTRAND, Secrétaire du Pays en charge du projet.

Au total, ce seront 143 DAE installés sur 85 communes du territoire Pays grâce à l’action DEFIDEO.

Outre la centralisation des commandes et l’achat groupé, le Pays de la Déodatie accompagne aussi les communes sur la signalétique (consignes d’utilisation), le contrôle des équipements et le renouvellement des consommable (batterie, électrode, …).

 Ce service après-vente permet aux communes d’avoir des défibrillateurs opérationnels ; ce qui d’après les chiffres nationaux (30 à 40% des DAE installés sont hors service) n’est pas le cas dans tous les territoires.

Le Président du Pays, Aurélien BANSEPT et Pierre IMBERT, Vice-Président délégué à la santé et au social, se félicitent de ces 143 DAE qui sont suivis par les services du Pays

Chaque année, 40 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque en France et le taux de survie lors d’un arrêt cardiaque n’est qu’au maximum de 8 % contre 40 % aux États-Unis, il reste donc une marge de progression importante avec notamment une meilleure sensibilisation du grand public et un accès à des formations pour l’utilisation des DAE.

Contact :

Isabelle BERTRAND
Secrétaire-comptable / Coordinatrice Défidéo
– – –
03.29.56.92.99
contact@deodatie.com

Travaux de rénovation : Témoignage d’un bénéficiaire MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné

Pour plus d'informations :

Standard de la Maison de l’Habitat et de l’Énergie

– – –
☎ 03.29.58.47.56
✉ mhe@deodatie.com

Une maison des années 30 retrouve tout son éclat… et bien plus encore

| Le projet

Quand Monsieur Watson a décidé de rénover sa maison des années 30, il ne s’agissait pas simplement de lui redonner une seconde jeunesse : c’était l’occasion d’allier le charme de l’ancien et la performance énergétique. Un pari ambitieux… et brillamment relevé.
Classée en étiquette G avant travaux, la maison a fait l’objet d’une rénovation d’ampleur, menée avec intelligence et respect du bâti d’origine.

| Témoignage *

Quand j’ai acheté cette maison des années 30, j’ai tout de suite été séduit par son charme : les pierres apparentes, les volumes généreux, cette âme qu’on ne retrouve pas dans le neuf. Mais côté confort… disons que l’étiquette G en disait long. J’avais froid l’hiver et les factures suivaient. Je tenais à conserver le caractère de la maison, tout en améliorant ses performances énergétiques. Alors on a fait les choses bien, sans précipitation. L’isolation des murs a été faite par l’extérieur avec de la laine de roche, pour respecter le transfert d’humidité des murs en pierre. Pour la toiture, on a choisi de la laine de bois – un vrai plus en été, grâce à un meilleur déphasage thermique. On a aussi isolé le sous-sol, remplacé toutes les menuiseries, installé une VMC, et une pompe à chaleur. C’était une rénovation d’ampleur, mais aujourd’hui, je ne regrette rien. Ma maison est confortable en toute saison, bien ventilée, et surtout beaucoup plus économe. Passer d’une étiquette G à une B, c’est une vraie fierté. Et surtout, j’ai gardé l’esprit de la maison tout en la projetant dans l’avenir."
Jean Watson
Bénéficiaire MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné

| Un projet soutenu par MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné

La rénovation énergétique de la maison de Monsieur Watson a bénéficié d’un accompagnement complet et d’un soutien financier important grâce au dispositif MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné pour les foyers modestes et très modestes, piloté par l’ANAH.

Grâce à ce parcours, il a pu être conseillé par les experts de la Maison de l’Habitat et de l’Energie : définition des besoins, montage du plan de financement, sélection des artisans qualifiés, suivi des travaux et constitution des dossiers de subvention.

L’ensemble des travaux – isolation (murs, toiture, sous-sol), remplacement des menuiseries, installation d’une VMC et d’une pompe à chaleur – représente un coût total de 61 134,17 € TTC.

Grâce au dispositif, 40 562 € de subventions ont été obtenus, rendant ce projet ambitieux économiquement accessible et écologiquement exemplaire.

Chiffres clés du projet :

  • Coût global des travaux : 61 134,17 € TTC
  • Montant des aides obtenues : 40 562 €
  • Dispositif mobilisé : MaPrimeRénov’ – Parcours Accompagné
  • Gain énergétique : Étiquette G → Étiquette B

| Et si c'était votre tour ?

Comme M. Watson , vous pouvez améliorer le confort de votre logement tout en réalisant des économies d’énergie significatives. Grâce à la Maison de l’Habitat et de l’Énergie, vous bénéficiez d’un accompagnement personnalisé et de subventions adaptées à votre situation.

Qu’il s’agisse d’une maison ancienne ou d’un logement plus récent, chaque projet mérite une approche sur mesure. N’attendez plus pour vous lancer : des solutions existent pour faire rimer rénovation, écologie et budget maîtrisé. Renseignez-vous auprès de nos conseillers !

Aussi, pour connaître les aides mobilisables selon votre situation, rendez-vous à l’adresse suivante : https://france-renov.gouv.fr/bareme

*Données réelles anonymisées