Retour sur le théâtre-forum « Elle va devenir quoi ma ferme ? »

RETOUR SUR LE THÉATRE FORUM "ELLE VA DEVENIR QUOI MA FERME" ?

Jeudi 7 novembre, un théâtre-forum s’est tenu à Gérardmer pour aborder un des défis de la décennie : La transmission de nos fermes, l’avenir de nos campagnes !

Oser parler de la transmission de nos fermes sous un format original, pour déconstruire les idées reçues et s’exprimer plus librement en prenant part à une saynète ? C’est le format original choisi par le Pays de la Déodatie et ses partenaires : l’ARDEAR Grand Est, Terre de Liens Lorraine et Bio en Grand Est.

Chaleureusement accueillis par la média-ludothèque du Tilleul, un peu moins d’une cinquantaine de personnes s’est rassemblée pour assister aux saynètes concoctées par la Compagnie Force Nez, venue tout droit de Marseille, et spécialisée sur ces enjeux.

FOCUS THÉMATIQUE

Le futur de notre alimentation et de notre agriculture se joue maintenant : plus de la moitié des agriculteurs partent à la retraite d’ici à 2030 et beaucoup n’ont pas de repreneur identifié.

Sujet encore souvent tabou dans les familles, parler de la transmission de sa ferme est difficile surtout quand les enfants ne reprennent pas, ou quand il n’y a pas d’enfants. Que faire alors ? Vendre au voisin agriculteur ? Préparer la venue de néo-paysans ? Va-t-il falloir partir de la maison où on a vécu tant d’années ? 

Ce théâtre-forum s’adressait à tous ceux désireux de transmettre leur ferme, s’installer en agriculture, ou à tous les soucieux de notre alimentation : l’avenir de nos campagnes se joue maintenant !

THEATRE FORUM, KEZAKO ?

Sous forme de saynètes, la compagnie Force Nez aborde ces questions complexes qui se posent aux moments délicats du départ à la retraite des agriculteurs, et de l’installation des profils NIMA (non issu du milieu agricole). 

Depuis la création du spectacle en 2016, le succès est au rendez-vous, et les spectateurs se prennent au jeu de cette forme de spectacle dynamique et interactif. Par effet miroir, la plupart des participants se retrouvent dans ces scènes de vie jouées.

Les participants proposent alors à leur manière des solutions pour faciliter les récits de transmission proposés.  Le fait d’être spectateur ou acteur du changement permet de se poser de nouvelles questions, de faire un pas de côté et de prendre un peu de recul, pour nourrir ses réflexions.

LA CONVIVIALITÉ

Cette rencontre à la croisée des chemins fut également l’occasion de poursuivre les échanges autour de produits locaux tout droit venus :

Les partenaires présents se sont rendus disponibles pour répondre aux questions et accompagner les réflexions suscitées par la soirée et l’expérience propre à chacun.

PROCHAINS RENDEZ-VOUS

Pour accompagner techniquement les projets de cession et/ou reprise venez aux les rencontres de la transmission !

  • Lundi 9 décembre à 14h30 à Bruyères : Rendez-vous à la Brasserie Brass’Potes
  • Lundi 16 décembre à 14h30 à Liézey : Rendez-vous au Relais des Bûcherons
  • Mardi 4 Février sur la Communauté d’Agglomération de Saint-Dié : Heure et lieu à définir

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
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cclasquin@deodatie.com
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Marche pour l’accès à la Terre, un patrimoine commun à préserver

MARCHE POUR L’ACCÈS A LA TERRE, UN PATRIMOINE COMMUN A PRÉSERVER

Contexte et objectifs

Dans le cadre du Festival International de Géographie (FIG) et de la thématique proposée « TERRES », le Pays de la Déodatie, Terre de Liens Lorraine et la ferme-théâtre des jours heureux se sont associés pour proposer une animation sur les enjeux liés au foncier.

Contenu

… Et si on partait se promener ? Et si l’observation de nos paysages devenait la clé de lecture du territoire ? Par une marche d’environ 6 km et au travers de témoignage, il a été proposé aux participants de décrypter les différents usages du foncier, les enjeux liés à sa préservation et les services qu’il rend à la société.

De l’ouverture paysagère aux énergies renouvelables en passant par la filière bois-forêt, le slow tourisme ou encore les outils de préservation du foncier… Les intervenants ont pu accompagner les marcheurs en jalonnant le parcours de pistes de réflexion sur le partage de cette ressource commune à tous, la TERRE (thème du FIG 2024).

Véritable fil rouge du parcours, le Théâtre des jours heureux infiltré aux marcheurs a permis d’illustrer « l’invisible » par la réalisation de saynètes thématiques. Pas après pas, entre théâtre et musique, les comédiens-musiciens ont rythmé ce temps aussi jovial qu’informatif.

 

« Si tu habites dans les Vosges

C’est sûrement pas pour le climat

Moi je vois la vie en Vosges

Ouvre bien les yeux, regardes pourquoi

Ici on marche pour la terre,

Mais c’est aussi un bon bol d’air »

Intervenants

Avec la participation artistique du Théâtre des Jours Heureux :

  • Pauline SQUELBUT alias Colline Dici : Locale, habitante de la ferme
  • Guillaume SCHLEER alias Philippe Suffisant : écolo bloqué dans les années 90
  • Thibault VANÇON alias Steve DUPRE-VERDIT : promoteur photovoltaïque
  • Adeline WALTER alias Isabelle Maisonneuve : promotrice immobilière
  • François FREYMANN alias « Le Lucien Grandbois » et son verger
  • Agnès BOURGEOIS alias Emeline Tournant : reconversion BPREA maraîchage bio

Le Pays et le foncier

Au travers de son Projet Alimentaire Territorial (PAT), le Pays de la Déodatie porte depuis 2021 plusieurs actions sur la mobilisation du foncier pour une agriculture de proximité ; favorisant ainsi installations et transmissions. Par cette action adossée au FIG, le Pays souhaitait développer une approche innovante pour aborder le foncier sous un nouveau jour.

Le Théâtre des Jours Heureux

« Après 10 années de projets artistiques développés avec des professionnels et des amateurs à Strasbourg en musique, théâtre, performance, installation et sculpture, la Compagnie s’est déplacée à Ban-de-Laveline pour y prendre un nouveau nom et embrasser de nouveaux projets plus proches du territoire et de la création théâtrale avec des amateurs.

Les projets du Théâtre des Jours Heureux avancent main dans la main avec la Ferme des Jours Heureux. L’activité de paysan-boulanger, la forêt-jardin, le jardin en permaculture sont une source d’inspiration concrète pour relever des défis propres à notre époque : Les questionnements sociologiques, climatologiques, agronomiques y sont revisités à l’aune de la création artistique. »

Pauline Squelbut

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Hôpitaux et EHPAD s’engagent en local !

Hopitaux et EHPAD s'engagent en local !

L’HÔPITAL de Bruyères et les EHPAD de Corcieux et Rambervillers contractualisent avec le GAEC de la DILETTE à Frémifontaine

Contexte et opération

Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT), le Pays de la Déodatie accompagne les acteurs de la restauration collective pour des approvisionnements toujours plus locaux. Epaulés par le Pays et la Chambre d’Agriculture Vosges, l’hôpital de l’Avison à Bruyères et les EHPAD Le Forfelet à Corcieux et Les Grés flammés à Rambervillers ont récemment testé la viande bovine hachée du GAEC de la Dilette. Lasagnes et hachis parmentiers sont venus réjouir les patients, les résidents ainsi que les enfants du périscolaire de Brouvelieures, Corcieux et de Frémifontaine.

Exploitants à Frémifontaine sur une ferme labélisée à Haute Valeur Environnementale (HVE), Marie-Christine et Cyril DELAITE produisent de la viande de race croisée Angus en système à l’herbe (élevage herbivore extensif) *. Aujourd’hui, les établissements passent du test à l’engagement et signe un contrat d’approvisionnement régulier en viande bovine surgelée jusque fin 2024.

Un projets à objectifs multiples

  • Introduire la consommation de viande bovine locale en respectant les contraintes techniques, sanitaires et économiques des approvisionnements en restauration collective
  • Valoriser la production herbivore et l’agriculture locale avec une traçabilité intégrale de la viande et une qualité gustative reconnue
  • Conforter les éleveurs labélisés ainsi que les outils du territoire, ici la coopérative ADEQUAT à Rambervillers.

Un fonctionnement gagnant-gagnant-gagnant

Ces actions opérationnelles reflètent totalement l’état d’esprit des PAT :

  • Gagnant pour les convives qui consomment de la viande bovine locale de qualité
  • Gagnant pour l’éleveur qui vend mieux son bovin et valorise son travail auprès de ses concitoyens
  • Gagnant pour le territoire qui préserve ses pâturages et son environnement tout en soutenant l’activité économique locale

Sur ce circuit, seulement 60km sont nécessaires pour passer de la ferme aux 3 sites de livraison en passant par l’atelier de transformation. Soit 100% du chiffre d’affaires qui reste sur le département !

Une contractualisation pour mieux anticiper

La contractualisation dans le cadre d’un marché de gré à gré permet de respecter le code des marchés publics, et répond aux enjeux de la loi EGALIM au regard des approvisionnements en produits durables et de qualité (objectif de 50% de produits sous sigle officiel de qualité et d’origine, dont 20% de produits bio).

Grace à ce contrat, le producteur peut planifier ses approvisionnements, anticiper la vente du reste de la viande, tout en connaissant le prix de vente à l’avance.
Ce type de contrat rassure toutes les parties prenantes et permet un impact structurant durable du développement de l’approvisionnement local en viande bovine sous SIQO.

Engagés pour l’environnement et conformément à leur politique de développement durable, les établissements de la direction commune du centre hospitalier de l’Avison ont la volonté affirmée d’accentuer de telles actions.

* Un positionnement en faveur de l’élevage herbivore extensif : un rôle social, économique et environnemental

  • Maintien de prairies permanentes (puits de carbone, épuration et rétention des eaux, …)
  • Entretien d’une biodiversité animale et végétale riche et spécifique
  • Maintien d’une diversité génétique des troupeaux et fertilité des sols
  • Entretien des paysages y compris dans les zones défavorisées
  • Identité culturelle, économique et touristique du territoire

Consultez le reportage vidéo de Vosges TV : De la ferme à l’assiette

Accompagnement des établissements du territoire financé par les Fonds européens LEADER

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Conférence : « Pour une Sécurité sociale de l’Alimentation »​

Retour sur la conférence : "Pour une Sécurité sociale de l'Alimentation"

ACTE 1 : LA CONFÉRENCE

Le 16 mai dernier, un public nombreux autant qu’éclectique est venu écouter l’intervention de Mathieu DAMAIS Ingénieur agronome à Granges-Aumontzey. La conférence d’une durée de 2h était construite en 2 parties.

 Par une démonstration simple, l’intervenant a présenté le contexte de surproduction actuelle mondiale de 30% liée à la concurrence commerciale. Deux blocs s’affrontent avec d’un côté les industries alimentaires qui s’appuient sur les OGM, la robotique, le numérique et, de l’autre, le pôle alliant alimentation bio et le concept « de la fourche à la fourchette ».Le débat national s’installe, dès lors, dans une dualisation entre deux concepts. Le surplus se retrouve au cœur de la distribution et finit par servir d’apport à « l’aide alimentaire ».

 À l’inverse, l’objectif serait de viser prioritairement une démocratie alimentaire qui parte de la fourchette pour aller vers la fourche, et ce, afin d’obtenir un droit à une alimentation de qualité.

 À partir de cette notion, la Sécurité Sociale de l’Alimentation propose un triptyque DROIT des producteurs, DROIT à l’alimentation et DROIT de la nature. La visée serait alors une universalité de ce droit à l’alimentation permis par 150€ (à minima) par personne et par mois. Le financement du système passerait par des cotisations et les achats induits seraient nécessairement pour des produits « conventionnés ».

ACTE 2 : L'ATELIER ET LA SUITE

Dans la suite directe de cette conférence, l’atelier du 4 juin a permis aux habitantes et habitants de définir les aliments incontournables de ce nouveau système, de déterminer les conditions de production, de transformation, de distribution et de cibler le rôle des divers acteurs territoriaux.

 Cette SSA serait alors à généraliser à toutes et tous afin de leur permettre d’accéder à une alimentation de qualité et choisie. L’ultime questionnement serait alors de trouver comment orienter démocratiquement notre système agricole et alimentaire ?

Vous n’avez pas pu participer à la conférence ?

Retrouvez-la dans son intégralité en cliquant ici ou sinon découvrez le concept exposé en 3 minutes en cliquant ici

Retour en images :

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Des ateliers cuisine pour les étudiants des Vosges

Des ateliers cuisine pour les étudiants des Vosges

Dans le cadre d’un projet rassemblant les 3 PAT des Vosges, le Pays de la Déodatie a organisé en partenariat avec EVODIA et Confluence Formation des ateliers à destination des étudiants du territoire.

Les 37 participants déodatiens tantôt accueillis par les Hôpitaux du massif des Vosges, la MFR de Gugnécourt ou le Lycée hôtelier de Gérardmer, ont pu réaliser un menu complet pour 3€ par personne : Soupe de légumes d’hiver et son pain perdu salé, Dahl de courges et lentilles corail, pancakes et compotée de pommes caramélisées ; autant de saveurs venues réjouir les cœur… et les estomacs !

En parallèle des temps de cuisson, des ateliers de sensibilisation ont été proposés par EVODIA permettant ainsi aux étudiants une participation active : témoignages, culture générale, jeu « Comment ranger son frigo ? », etc.

Après un temps de restitution et d’échange autour de la dégustation, les étudiants ont chacun pu repartir avec des légumes offerts par le Pays de la Déodatie et produits par Vosges Ruralité Services.

Et ensuite ? Ces étudiants, futurs ambassadeurs, sont aujourd’hui à l’origine de belles dynamiques au sein de leurs établissements respectifs. L’alimentation entre autres est une des problématiques d’intérêt : boites solidaires, ateliers étendus aux autres étudiants, les pistes ne manquent pas… Alors il n’y a plus qu’à !

 Bravo et merci à toutes et tous !

Retour en images sur les ateliers :

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Enquête à destination des acteurs de l’alimentation des Vosges

Une enquête pour coconstruire la filière agri-alimentaire de demain !

Contexte

Dans le cadre du plan d’action de leurs Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), les trois Pays vosgiens (Déodatie, Epinal et La Plaine) ont lancé des actions collectives visant :

  • En partenariat avec l’INRAE, à créer un observatoire numérique des flux alimentaires territorialisés (OFALIM) permettant de recenser les acteurs du territoire et destiné à faciliter leur mise en relation ;
  • En partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Vosges, à conduire une étude de faisabilité pour la création d’un outil logistique collectif destinés aux acteurs locaux de l’alimentation.

Pour mener à bien ces deux actions et répondre au mieux aux besoins du territoire, nous avons adressé un questionnaire papier à tous les acteurs de l’alimentation des Vosges (producteurs, artisans, commerçants, transformateurs de l’alimentaire et professionnels de la restauration) pour identifier leurs attentes en matière de logistique, d’approvisionnements et de débouchés.

Merci à tous ceux qui l’ont bien reçu de nous le retourner grâce à l’enveloppe T pour le 01/11/2023

Pour ceux qui ne l’ont pas reçu ou préfèrent le format numérique, voici les liens pour y répondre en ligne (une trentaine de questions rapides), à choisir selon votre corps de métier :

En matière de protection des données personnelles, nous vous invitons à lire la fiche d’information à télécharger ici.

Pour toutes difficultés ou questions : celine.schott@inrae.fr

Responsables de projets :

Céline Schott, Pierre Guillemin (INRAE-ASTER) / Corinne Clasquin (PETR du Pays de la Déodatie)

Louise Genini-Perrin (PETR d’Épinal Cœur des Vosges) / Philippe Mauchamp (Chambre d’Agriculture des Vosges)

Coordinateur scientifique :

Céline Schott, Pierre Guillemin (INRAE-ASTER) / Corinne Clasquin (PETR du Pays de la Déodatie)

Louise Genini-Perrin (PETR d’Épinal Cœur des Vosges) / Philippe Mauchamp (Chambre d’Agriculture des Vosges)

Partenaires et financeurs :

Merci à tous pour votre contribution ! Vos retours nous seront précieux pour dessiner la politique alimentaire de demain.

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Trouvez des débouchés à vos invendus !

Trouvez des débouchés à vos invendus !

Invendus et don alimentaire : un enjeu économique, social et environnemental

Dans le cadre de son Projet Alimentaire territorial (PAT), le Pays de la Déodatie communique sur « SOLAAL* Grand Est » afin de déployer son action dans les Vosges !

Dans son plan d’action validé en avril dernier, le PAT de la Déodatie met l’accent sur l’objectif suivant : Intégrer les produits frais et locaux à l’aide alimentaire. Nous vous proposons donc ici de découvrir SOLAAL et son fonctionnement.

| Et si vous valorisiez vos invendus avec SOLAAL Grand Est ?

SOLAAL est une association reconnue d’intérêt général qui facilite l’organisation des dons de la filière agroalimentaire et agricole, au profit des associations d’aide alimentaire.

Créée en 2021, l’antenne SOLAAL Grand Est a organisé gratuitement le don de 350 tonnes de produits, soit l’équivalent de 700 000 repas distribué à l’aide alimentaire.

Ces dons sont issus de produits écartés de la commercialisation (surproduction, écart de tri, refus de palette, DLC courte), et permettent d’améliorer l’accessibilité alimentaire de nos concitoyens les plus démunis, tout en participant à la lutte contre le gaspillage alimentaire.

*SOLidarité des producteurs Agricoles et des filières ALimentaires

 

 

  • Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site internet : https://www.solaal.org/
  • Interview d’un donateur Grand Est dans la dernière newsletter de SOLAAL : ICI
  • Contact : Amandine PASQUIER au 06 87 21 51 33 / grandest@solaal.org

| Accompagnement SOLAAL :

  • Organisation gratuite de votre don en identifiant les associations intéressées et définition des besoins logistiques pour le retrait des produits.
  • Une plateforme pour déclarer son don en quelques clics. SOLAAL vous contacte ensuite pour organiser le don de A à Z. Si vous donnez déjà à des associations, la fonction « déclarer mes dons hors SOLAAL » est disponible pour vous permettre d’obtenir un suivi annuel de vos dons.
  • SOLAAL assure le suivi des attestations de don afin que le donateur puisse bénéficier d’une réduction d’impôt et justifier de son don en cas de contrôle fiscal (réduction d’impôt égal à 60 % du coût de revient des produits donnés, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires ou de 20 000 €)

| Le flyer SOLAAL Grand Est :

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Approvisionnement en viande bovine locale bio : Restitution d’un test

Approvisionnement en viande bovine locale bio : Restitution d'un test

Le 30 mai dernier, le « Centre Les Jonquilles » à Xonrupt a ouvert ses portes pour accueillir la restitution du test d’approvisionnement en viande bovine locale spécialement mis en place pour ce centre de vacances et d’accueil périscolaire.

Après une première expérimentation initiée avec le lycée de Bruyères dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT), le PETR du Pays de la Déodatie, la Chambre d’Agriculture des Vosges et la Communauté de Communes Gérardmer Hautes Vosges ont souhaité déployer l’expérimentation.

Plusieurs objectifs étaient visés avec notamment introduire la consommation de viande bovine locale dans les menus en restauration collective en respectant les contraintes techniques, sanitaires et économiques spécifiques à chaque établissement ; mais aussi valoriser la production herbivore et l’agriculture locale avec une traçabilité intégrale de la viande et une qualité organoleptique reconnue ; sans oublier le rôle des PAT dans l’appui aux outils du territoire, ici l’abattoir ADEQUAT à Rambervillers.

Dans cet esprit un partenariat a été mis en place entre l’établissement et le GAEC du Haut de la Plaine. Monsieur Willmann, agriculteur à Champdray a rencontré la direction et les cuisiniers afin d’organiser un test d’approvisionnement dans les meilleures conditions possibles.

Le goût et la qualité de la viande sont soulignés de tous aussi bien aux fourneaux que dans l’assiette. Un pari gagné pour le Centre Les Jonquilles qui se réjouit de ce partenariat local et humain avec Monsieur Willmann.

Afin de continuer dans cette voie, le Pays de la Déodatie, en partenariat avec la Chambre d’Agriculture des Vosges, a pour objectif l’accompagnement de 7 établissements sur l’année à venir.

Le déploiement de l’expérimentation permettra :

  • De tester la démarche dans différentes conditions : milieu scolaire, milieu hospitalier, groupement de commande, restaurants, etc.
  • De réfléchir, au terme de ces accompagnements, à des pistes pour faciliter la mise en relation producteurs/établissements et, ainsi, ouvrir le dispositif de façon autonome à toute structure intéressée

Retour en images sur cette journée de restitution :

Consultez le reportage vidéo de Vosges TV ici : Mangez local !

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Projet de recherche REAACC

Projet de recherche REAACC

RÉsilience des systèmes Agricoles et Alimentaires : Compréhension, Co-construction vers une soutenabilité renforcée

Passer de l’échelle micro à l’échelle macro : Un projet de recherche pour animer et mettre en perspective notre territoire.

L’Université de Technologie de Troyes, INRAE Colmar (LAE), INRAE Mirecourt (Aster), ENSAIA Nancy, et AgroParisTech se sont penchés sur la question de la résilience des systèmes agricoles et alimentaires :

    • Quels facteurs ont favorisé la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du Grand Est lors de la crise COVID ?
    • Quels enseignements en tirer pour faire face aux futures perturbations ?

Le rendu global sera bientôt disponible et téléchargeable sur cette page. En attendant, vous pouvez déjà y retrouver les éléments concernant la Déodatie.

Cadre du projet de recherche :

Méthodologie et présentation du sujet

Méthodologie :

 

Questions de recherche :

 

  • Quels facteurs ont favorisé la résilience des systèmes agricoles et alimentaires du Grand Est lors de la crise COVID?
  • Quels enseignements en tirer pour faire face aux futures perturbations ?

Définition de la résilience :

 

La capacité d’un système à faire face à des changements et éventuellement à transformer ses objectifs et son fonctionnement.

Analyse de la résilience :

 

 

 

Caractéristiques de la résilience :

 

Les caractéristiques de résilience sont les paramètres qui renforcent ou affaiblissent la résilience du système.

 

Elles peuvent être issues de l’histoire et du territoire.

 

L’identification de ces caractéristiques permet d’établir des leviers d’action, des arbitrages et des synergies.

 

 

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques de fonctionnement :

 

  • Les éléments du système tendent vers une autonomie économique (réduction du poids des subventions) et financière (maîtrise des sources de revenus, compétences et compréhension financières), tout en étant viables économiquement
  • Le système dispose d’une flexibilité de fonctionnement, par une redondance (éléments interchangeables) et une diversité (diversité des débouchés pour une même production). 
  • Les ressources sont gérées durablement par le fonctionnement du système (ressources économiques, naturelles, techniques et humaines). 
  • Des ressources sont facilement mobilisables par le système (disponibilité physique, accessibilité du soutien).

 

Caractéristiques de gouvernance :

 

  • La cohésion sociale du système est entretenue et renforcée (existence de plateformes légitimes de résolution des conflits).
  • La cohérence et la synergie des actions publiques et privées est assurée au niveau du territoire (politiques publiques en adéquation entre elles et avec les actions des autres acteurs). 
  • La gouvernance est organisée aux niveaux des problèmes à traiter (collectivités, organisations professionnelles, réseau des Chambres d’agriculture), en interaction, à des échelles et niveaux différents. Les unités gardent une indépendance et capacité de choix mais sont en interaction.
  • Le système permet une autonomie décisionnelle au niveau individuel et collectif (coopératives, syndicats agricoles). 

 

La caractéristique d’apprentissage :

 

  • Le système dispose de capacités d’apprentissage relatives à : 
  • Des pratiques agricoles,
  • L’organisation des filières, 
  • L’autonomie décisionnelle.

 

 

Qu’est-ce qu’un système agricole et alimentaire (SAA) ?

 

  • La façon dont les humains s’organisent pour produire, distribuer et consommer leur nourriture et leur biomasse 
  • La reconnexion entre l’agriculture, l’alimentation et les enjeux environnementaux dans une perspective qui prend en compte la diversité des systèmes agricoles et alimentaires
  • A l’interface entre la production de biomasse, les filières, les interactions entre acteurs et la consommation
  • Un système dynamique du fait des constantes évolutions internes et des perturbations externes

 

Quelles sont les fonctions des SAA ?

 

  • Fournir une alimentation de qualité, de proximité et d’export, accessible au plus grand nombre
  • Stocker du carbone dans les sols.
  • Protéger les écosystèmes et les ressources naturelles.
  • Produire de la biomasse à vocation non-alimentaire et la valoriser.
  • Contribuer au bien-être des agriculteurs notamment en assurant un niveau de vie digne.
  • Contribuer à la vitalité et à l’autonomie des territoires.

 

Travail en atelier

Les fiches synthèses des ateliers sont disponibles en téléchargement ci-dessous :

 

 

ATELIER 1

 

Les spécificités et l’histoire d’un territoire impactent les caractéristiques de résilience. Plus les caractéristiques de résilience d’un système sont fortes en situation normale, c’est-à-dire hors perturbations, plus ce système sera résilient face à des perturbations.

Voici quelques exemples pour le Pays de la Déodatie :

 

Les perturbations identifiées :

 

 

 

  • Système agricole et alimentaire : flux de matière, interactions avec le milieu naturel et interactions immatérielles
  • Perturbations qui peuvent affecter négativement le système agricole et alimentaire
  • Capacité du système à se maintenir : Possibles changements de pratiques et réorganisation des filières

 

 

ATELIER 2

 

Les fonctions du système dans le PETR du Pays de la Déodatie :

  • Fonctions du système agricole et alimentaire du PETR du Pays de la Déodatie
  • Caractéristiques du système qui lui permettent d’être résilient
  • Pistes d’actions locales visant à renforcer ces caractéristiques

 

Résultats du projet, focus sur la Déodatie

Une perturbation, par exemple la crise COVID-19, représente un évènement exceptionnel du fait de sa brutalité, des mesures mises en place, mais aussi du fait des répercussions engendrées à long terme.

Quels effets des perturbations sur les SAA ?

 

Le système a maintenu son organisation générale et s’est ajusté en procédant à plusieurs types d’adaptations :

 

 

 

 

 

Ces mécanismes de réponse diversifiés ont été possibles grâce à :

  • la cohésion sociale préexistante au sein des territoires : relations entre les acteurs formelles ou informelles
  • la flexibilité des systèmes -> exemple : stockage sous forme de fromage
  • la gouvernance polycentrique caractérisée par le soutien des acteurs institutionnels

 

 

 

 

Les nouvelles pratiques expérimentées lors de la crise du COVID-19, sont autant de leviers mobilisables en cas de nouvelle perturbation. Cette épreuve a également mis en lumière le rôle social du système agricole et alimentaire dans la production d’une alimentation accessible à tous.

 

Les enseignements pour la résilience des SAA :

 

Quelle capacité ont les acteurs à :

 

  • adopter des stratégies qui prennent en compte les caractéristiques de résilience ?
  • porter une attention particulière aux caractéristiques les plus fragiles ?
  • venir renforcer ou affaiblir les caractéristiques de résilience par leurs stratégies

 

 

 

 

  • Autonomie économique: améliorée au travers d’une diversification des revenus, d’une maitrise des prix avec des circuits de commercialisation en filières longues complétés par des circuits de proximité et des marchés de niche
  • Flexibilité: renforcée au niveau des exploitations du fait de ces stratégies de diversification des activités et des assolements.
  • Ressources gérées durablement : Le constat précité (métier = agriculteur + transformateur + commercial, etc.) redéfinit le rôle de l’exploitant et augmente sa charge de travail. Ce constat ne favoriser pas les reprises dans un contexte où les transmissions d’exploitations sont par ailleurs en difficulté. Les trames vertes et bleues comme stratégie alliant la fourniture de services écosystémiques et la fourniture d’une alimentation locale.

 

Perspectives :

  • Penser la transition vers des territoires agricoles soutenables et résilients
  • Développer des outils pour comprendre les interactions matérielles et immatérielles à l’échelle d’un territoire
  • Repenser les relations entre acteurs des territoires et recherche 

 

Le « Haché de l’éleveur » en expérimentation pour être introduit en restauration

Le « Haché de l’éleveur » en expérimentation pour être introduit en restauration

Dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial, le Pays de la Déodatie, la Chambre d’Agriculture des Vosges et la Communauté de Communes Bruyères Vallons des Vosges mettent en œuvre une expérimentation « Filière « Haché de l’éleveur » en restauration » sur le territoire.

L’objectif est d’introduire la consommation de viande bovine hachée produite localement dans les menus en restauration, avec dans un premier temps une expérimentation en restauration scolaire, puis un déploiement dans les établissements hospitaliers, restaurants commerciaux, etc.

Une première expérimentation au Lycée de Bruyères

La Communauté de Communes de Bruyères, Vallons des Vosges est caractérisée par de nombreuses exploitations d’élevage avec une production laitière dominante, et un volet « circuits courts » encore peu développé sur son territoire. La coopérative ADEQUAT Vosges, basée à Rambervillers, permet de transformer la viande bovine en viande hachée avec une traçabilité individuelle et des garanties sanitaires élevées. La création d’une dynamique locale de consommation de viande bovine hachée permettrait de développer cette consommation en circuit court tout en valorisant la production herbivore locale.

Déjà dans une dynamique vertueuse, le lycée Jean Lurçat de Bruyères s’est trouvé être un candidat adéquat pour entamer cette expérimentation. Comme de plus en plus de cuisines de collectivité, Lurçat utilise de moins en moins de viande hachée de bœuf trouvant le rapport qualité / prix défavorable. Une première rencontre a donc eu lieu avec le Lycée en octobre 2022 en vue de définir les étapes envisagées :

| Étape 1 : LE TEST

Le steak haché reste un challenge technique pour la cuisson à cœur imposée par la règlementation en restauration collective. Ainsi, le 22 novembre 2022, élèves, professeurs et personnel de l’établissement, soit 34 testeurs, se sont donc portés volontaires pour goûter les steaks hachés de Beauménil.

Les avis ont été récoltés sur des grilles d’évaluation et le bilan, bien que positif, a soulevé plusieurs questionnements auxquels des propositions d’adaptation ont été formulées donnant ainsi le feu vert pour la suite du projet

| Étape 2 : LES VISITES

Afin de sensibiliser les acteurs du projet aux différentes étapes de la filière, et d’ouvrir l’opération à tous les établissements du territoire, une demi-journée de visites a été proposée le 2 décembre 2022, à l’atelier de viande hachée (abattoir ADEQUAT de Rambervillers) et à l’exploitation agricole (GAEC la Dilette à Frémifontaine).

| Étape 3 : LE REPAS

Pour concrétiser cela, par un temps à la fois convivial et technique, un repas a été proposé le 12 décembre 2022 au Lycée Jean Lurçat de Bruyères. La viande hachée locale a été cuisinée sous deux formes : steaks hachés et lasagnes à partir de cheveux d’ange.

Un temps d’analyse de la faisabilité technique d’un approvisionnement en viande bovine locale a ensuite été proposé aux établissements intéressés par la démarche : présentation du projet, les enjeux, les résultats du test et les perspectives de déploiement)

| Étape 4 : LE DEPLOIEMENT

Le but n’étant pas de se limiter au caractère pilote de cette action, plusieurs pistes de déploiement ont été réfléchies et mises en place à l’issue de ce temps d’échange :

  • Intégrer la ferme de Beauménil aux fournisseurs pérennes du Lycée Lurçat (viande hachée, bourguignon, etc.)
  • Accompagner les établissements intéressés en mettant en place un appui technique coanimé par le PETR du Pays de la Déodatie et la Chambre d’Agriculture
  • Ouvrir la démarche à un nouveau public en allant à la rencontre des restaurateur (restauration commerciale)

Contact :

Corinne Clasquin
Chargée de mission Alimentation
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cclasquin@deodatie.com
03.29.56.75.17