Notre climat futur et pourquoi s’adapter
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| COMPRENDRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
L’augmentation dans l’atmosphère de la concentration en gaz à effet de serre (GES) résultant des activités humaines (notamment la combustion des énergies fossiles, l’utilisation d’engrais de synthèse et la production de GES artificiels tels que les gaz réfrigérants) perturbe les équilibres climatiques de long terme à l’échelle planétaire.
L’ampleur du réchauffement et ses effets se concrétisent de façon différente (température, régime des pluies, montée des eaux, fréquence et ampleur des phénomènes météorologiques extrêmes, etc.) selon les régions et leur vulnérabilité.
Avec une température moyenne de 14,5 °C, l’année 2022 a été la plus chaude jamais connue en métropole depuis le début du XXème siècle.
Au niveau mondial, les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées. En France comme à l’étranger, les effets du changement climatique sont déjà perceptibles : vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, sécheresses, inondations, cyclones, ouragans et violents incendies.
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (2023) confirme que les émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines sont à l’origine du réchauffement de la planète, qui atteint déjà environ 1,1 °C en moyenne sur le globe par rapport aux niveaux préindustriels. La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint le taux le plus élevé depuis deux millions d’années. La communauté scientifique confirme ses précédentes conclusions : si le réchauffement continue d’augmenter au rythme actuel, il atteindra 1,5 °C dès le début des années 2030.
Source et suite de l’article : https://www.notre-environnement.gouv.fr/themes/climat/article/comprendre-le-changement-climatique
Vous aimez les explications vidéo ? Consultez cette vidéo de l’émission « Le Dessous des cartes » d’ARTE publiée en 2021
| LE CHANGEMENT CLIMATIQUE EN DÉODATIE
- UN CHANGEMENT QUI SE RESSENT DÉJÀ
Une hausse sans équivoque des températures moyennes annuelles : +1,5°C environ depuis 1980
Une légère tendance à la hausse du cumul annuel des précipitations masquant néanmoins une grande variabilité interannuelle.
Un bilan hydrique (P-ET0) généralement déficitaire pendant la période estivale, sans tendance d’évolution marquée, mais avec des années de fort déficit, notamment en 2003, 2015, 2018 et 2019.
- DES PROJECTIONS PRÉOCCUPANTES
Concernant les températures :
La hausse des températures se poursuit et s’accélère : selon le scénario considéré, elle serait comprise entre 1,5 et 2,6°C à l’horizon moyen-terme et entre 2,8 et 4,6°C à l’horizon long terme.
En moyenne, des étés plus chauds et des hivers moins froids
Jusqu’à +6°C en fin de siècle en moyenne sur juin, juillet et août dans le scénario RCP8.5.
Exemples de conséquences sur notre territoire :
- Impact sur le domaine skiable
- Augmentation de l’attractivité touristique en été et en hiver
- Augmentation des risques liés aux zoonoses (tiques, chenilles processionnaires…)
Le nombre de jours par an avec des températures supérieures à 30°C augmente significativement :
6 jours par an en période de référence (1976-2005), entre 14 et 22 en milieu de siècle selon le scénario, entre 26 et 44 en fin de siècle.
Exemple de conséquences sur notre territoire :
- Augmentation des risques sanitaires liés aux canicules
- Augmentation du nombre d’îlots de chaleurs dans les centres urbains
- Aggravation de la sécheresse si combinés à un manque de précipitations
Concernant les précipitations :
En conséquence, le bilan hydrique se trouve en déficit* de juin à octobre dès le moyen terme dans le scénario RCP8.5, et quel que soit le scénario à long terme, tandis qu’il augmente en hiver. En fin de siècle dans le scénario RCP8.5, il est déficitaire de juin à septembre, alors qu’il ne l’est qu’en juillet et en août dans la période de référence.
En resumé, sur notre territoire les extrêmes climatiques seront de plus en plus fréquents avec des pics de chaleurs en été, des hivers plus doux. Les précipitations ne vont pas beaucoup changer sur une année mais leur répartition va varier avec des périodes de fortes précipitations ainsi que des sécheresses et un stress hydrique induit, le tout sur un calendrier imprévisible.
Vous voulez en savoir plus et encore plus localement sur les prévisions climatiques de votre commune ? Rendez-vous sur le site de Météo France Climadiag, À quoi ma commune devra-t-elle s’adapter en 2050 ? https://climadiag-commune.meteofrance.com/
| MAIS ALORS, QUE FAIT-ON ?
Les données concernant l’évolution de notre climat et les impacts de celui-ci sur nos sociétés peut générer une bonne dose d’éco-anxiété*… de quoi se sentir pour le moins impuissant.es et démuni.es ! Pourtant des solutions d’actions existent pour les collectivités, les individus et les entreprises. A tous les niveaux, il est possible agir sur deux fronts simultanément, celui de l’atténuation du changement climatique et celui de l’adaptation au changement climatique.
| 7 IDÉES REÇUES QUI FREINENT L'ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
On atténue ET on s’adapte !
Sur notre territoire et selon les compétences qui leurs sont attribuées par l’État, les collectivités agissent sur ces deux aspects, les deux faces d’une même pièce, indissociables au risque de basculer vers la mal-adaptation*.
Le PETR du Pays de la Déodatie a volontairement fait le choix d’agir sur le volet adaptatif principalement en réponse aux résultats des études menées sur la vulnérabilité de notre territoire.
S’adapter au changement climatique, c’est ajuster nos modes de vie et nos activités en réponse au climat actuel et futur, ainsi qu’à ses conséquences :
- En réduisant la vulnérabilité de notre société face aux effets préjudiciables de ce changement;
- En saisissant les opportunités qui peuvent en découler;
- En intervenant, dans certains cas, pour faciliter l’adaptation des systèmes naturels.
(Source : Les Ateliers de l’Adaptation au Changement Climatique – AdACC https://ateliers-adaptationclimat.fr/)
C’est faux. Quoique l’on fasse, le changement climatique est déjà enclenché : on en voit bien les effets visibles en France et dans le monde : sécheresses, canicules, inondations… Les politiques volontaristes peuvent contenir ces effets mais pas les gommer à court terme.
« Le proche avenir climatique du pays, d’ici à 2050, est pour l’essentiel déjà écrit. Qu’on réduise fortement les émissions globales de gaz à effet de serre ou que celles-ci se poursuivent au rythme actuel, il faudra faire face à une aggravation significative des divers impacts du réchauffement déjà observables » (sénateurs Ronan Dantec et Jean-Yves Roux, 2019).
L’accord de Paris se fixe pour objectif de limiter le réchauffement climatique mondial nettement en dessous de 2°C d’ici 2100. C’est un objectif ambitieux : au rythme actuel, les émissions mondiales de gaz à effet de serre nous conduiraient plutôt à un réchauffement de plus de 3°C d’ici la fin du siècle.
2°C de réchauffement, cela peut paraître peu. C’est en réalité beaucoup : au plus froid de la dernière ère glaciaire, la température n’était que de 4 °C de moins qu’aujourd’hui. C’est pourquoi il faut se préparer dès aujourd’hui aux effets attendus du changement climatique. Des solutions existent. Elles sont à déployer massivement partout sur nos territoires.
Faux. Nous n’avons aucune certitude sur la capacité de notre société et surtout de nos écosystèmes à s’adapter de façon naturelle et spontanée à ces bouleversements. Leur ampleur et leur rapidité est totalement inédite.
La vitesse à laquelle la planète se réchauffe a surpris même les scientifiques. C’est un changement très rapide auquel nous n’avons jamais eu à faire face : plusieurs degrés de réchauffement en moins de 200 ans quand il faut normalement 20 000 ans environ pour passer d’une ère glaciaire à une ère interglaciaire.
D’après le GIEC, au-delà d’un certain réchauffement, des seuils irréversibles pour de nombreux écosystèmes marins et côtiers pourraient être franchis. C’est le cas par exemple des récifs coralliens qui disparaîtraient dans leur quasi-totalité avec un réchauffement de 2 C.
Pour autant, nous gardons une marge de manœuvre individuelle et collective pour anticiper ces changements. Mais plus nous attendons, plus nous réduisons notre liberté de choix des moyens et notre capacité à nous protéger, notamment les plus faibles d’entre-nous.
Faux. Il faut du temps, beaucoup de temps, pour opérer les changements nécessaires en vue de s’adapter. Si l’on ne se prépare pas dès à présent au changement climatique, les dommages et les coûts induits seront bien supérieurs à l’effort d’anticipation.
Le changement climatique n’est pas qu’une question du futur : le climat est déjà en train de changer. Même si certaines années peuvent être moins chaudes, la tendance de fond est celle d’une hausse des températures moyennes, de +1,7 C depuis un siècle pour la France métropolitaine.
La fréquence et l’intensité des vagues de chaleur en France est sans équivoque : les vagues de chaleur recensées à l’échelle nationale ont été deux fois plus nombreuses entre 1982 et 2019 qu’entre 1947 et 1981. Ces changements ont d’ores et déjà des coûts qui pourraient être minimisés en améliorant notre préparation aux impacts du climat actuel.
A plus long terme, les conséquences du changement climatique impliqueront des évolutions lourdes, voire des reconversions qui nécessitent de la recherche et développement, de nouvelles compétences et des temps d’apprentissage incompressibles : il s’agit de les anticiper dès maintenant.
« Si l’on ne se prépare pas au changement climatique, il induira des dommages et des coûts bien supérieurs à l’effort d’anticipation » (Plan national d’adaptation au changement climatique). Ainsi, en 2006 le rapport de l’économiste Nicholas Stern évalue le coût annuel de l’inaction entre 5 % et 20 % du PIB mondial, et celui de l’action de 1 à 2 %. Agir tôt coûtera moins cher que si l’on repousse l’échéance.
Pour planifier le moment optimal d’adaptation, il s’agit : ·
- De trouver le meilleur moment pour mobiliser la ressource financière et technique, afin de minimiser les effets du changement climatique à moindre coût. ·
- D’agir au moment où l’action est reconnue comme légitime par les populations et permettra de maintenir un niveau de risque acceptable pour la société.
NON ! Anticiper le devenir du climat, de la société et du territoire est possible et fructueux dès aujourd’hui. Il y a peu d’incertitude sur ce que sera le climat à horizon 2050, largement déterminé par les quantités de gaz à effet de serre qui ont déjà été envoyées dans l’atmosphère.
Au-delà, le climat futur dépendra principalement de notre capacité à réduire ces émissions. Cette incertitude à long terme ne doit pas nous conduire à retarder l’action, car les grandes tendances du climat futur sont connues et entraîneront des impacts majeurs en France : hausse des températures plus forte que la moyenne mondiale, vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses, précipitations et sécheresses extrêmes, hausse du niveau de la mer, intensification des cyclones.
Plus tôt nous nous préparerons, plus nous aurons le choix des solutions et surtout la capacité pour agir.
Par ailleurs, nombre de solutions d’adaptation sont dites « sans regret », c’est-à-dire qu’elles présentent des bénéfices quand bien même l’impact du changement climatique serait inférieur à celui envisagé. Par exemple, valoriser les zones de fraîcheur en ville permet d’améliorer la qualité de vie.
Faux : croire que seule la technologie réglera le problème du changement climatique est un pari risqué, voire une utopie, estiment les scientifiques du GIEC.
Avions bas-carbone, solutions de captage de CO2, robotisation de l’agriculture… Les solutions techniques ont besoin de plusieurs décennies pour se déployer à l’échelle mondiale.
Outre le temps, elles nécessitent des moyens humains, financiers et des ressources considérables. La plupart des technologies d’élimination du CO2 en sont encore au stade pilote et leur potentiel reste à prouver, pour un coût très élevé souligne le GIEC.
S’en remettre uniquement aux ingénieurs ne suffira donc pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les temps. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faille abandonner toute recherche et développement d’innovation ni qu’il faille opposer technologie et sobriété.
Chaque solution a besoin d’être étudiée au cas par cas pour ses avantages et inconvénients. Mais nous ne ferons pas l’économie d’efforts d’adaptation pour faire face aux changements climatiques attendus dans un avenir proche. Nous ne ferons pas non plus l’économie d’un changement radical de modèle pour en limiter l’ampleur à plus long terme.
Non. Une approche locale est nécessaire. Oui, le changement climatique est un phénomène mondial, dont les causes nécessitent d’être traitées à l’échelle internationale. Mais il ne s’exprime pas de la même façon dans les différents territoires.
On ne s’adaptera pas de la même façon en montagne, sur le littoral, en ville, à la campagne, au nord ou au sud de la France. Les problématiques seront différentes, les réponses devront l’être tout autant. L’adaptation au changement climatique doit donc être pensée à l’échelle locale, adaptée à chaque situation.
Surtout pas ! Les deux actions sont tout aussi cruciales et indispensables l’une que l’autre. L’adaptation n’est pas un prétexte pour cesser les efforts d’atténuation. Il faut tout faire pour limiter la hausse de température mondiale. Chaque dixième de degré supplémentaire compte. Il s’agit de « gérer l’inévitable, éviter l’ingérable », selon la formule du climatologue italien Filippo Giorgi.
L’adaptation est clé pour réduire les impacts négatifs du changement climatique mais elle ne suffira jamais à en prévenir totalement les conséquences. Plus la température mondiale augmentera, plus les conséquences seront lourdes.
Le GIEC est formel : chaque fraction de degré supplémentaire compte.
Pour stabiliser le réchauffement climatique, il faut donc au minimum arriver à la « neutralité carbone » à échéance désormais rapprochée, ce point où nous émettrons autant de gaz carbonique que la terre est capable d’absorber, notamment au travers de ses puits de carbone à renforcer (sols, forêts, produits bois, zones humides…).
C’est l’engagement pris par la France d’ici 2050. C’est ce qu’on appelle la politique d’atténuation.
Adaptation et atténuation forment un tout. Les deux faces d’une même pièce. On doit préparer notre pays à un niveau élevé de température et en même temps, tout faire pour diminuer nos rejets de gaz à effet de serre et limiter l’ampleur du dérèglement. D’autant que nombre de solutions à disposition permettent d’atteindre les deux objectifs à la fois, en particulier toutes celles centrées sur la nature. Par exemple, préserver une zone humide (mare, étang…) permet de limiter l’impact des sécheresses et des inondations et en même temps, de restaurer un puits pour absorber le carbone.
S’adapter au changement climatique en s’inspirant de la nature ?
« En quoi consistent les Solutions d’adaptation fondées sur la Nature (SafN) ?
Le concept de « Solutions d’adaptation fondées sur la Nature » (SafN) est récent. Selon l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), ces actions consistent à protéger et à restaurer des écosystèmes naturels, afin de s’appuyer sur leur fonctionnement pour relever le défi du changement climatique. Elles doivent aussi absolument présenter des bénéfices pour la biodiversité.
Au cœur du concept, une prise de conscience : la nature joue un rôle crucial pour limiter les effets du changement climatique et en même temps assurer notre survie. Lorsqu’ils sont en bonne santé, les écosystèmes naturels résistent mieux aux événements climatiques extrêmes et assurent une foule de « services écosystémiques », qui rendent possible la vie humaine : capter le CO2, purifier l’eau, réguler le climat, polliniser les cultures, etc.
Il est donc urgent de préserver ou de restaurer les rivières, forêts, prairies, sols, milieux marins… et tous ces milieux naturels, grandement fragilisés par l’activité humaine. Pour nous protéger des aléas climatiques et nous permettre de continuer à respirer, boire, manger et être en bonne santé. »
Suite de l’article, sources et nombreux liens vers des ressources ACC : https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/dossiers-thematiques/s-adapter-avec-la-nature ).
| DÉFINITIONS
Différence cumulée entre l’évapotranspiration potentielle (évaporation du sol et transpiration de la végétation) et les précipitations pendant une période où ces dernières sont inférieures à la première. Source : www.eaufrance.fr d’après Conseil régional de Poitou-Charentes
L’éco-anxiété ou écoanxiété est un néologisme désignant l’ensemble des émotions liées au sentiment de fatalité vis-à-vis des diverses crises environnementales (dérèglement climatique et effondrement de la biodiversité notamment). Ces émotions sont principalement la peur, la tristesse et la colère, induites par le sentiment d’inaction ou d’insuffisance des actions prises en faveur de la planète, par les gouvernements et les populations. L’écoanxiété peut conduire à une dépression. (source : Wikipedia)
On utilise également le concept de mal-adaptation pour désigner un changement opéré dans les systèmes naturels ou humains qui font face au changement climatique et qui conduit à augmenter la vulnérabilité au lieu de la réduire.
Concrètement cela peut se traduire par :
- L’utilisation inefficace de ressources comparée à d’autres options d’utilisation (par exemple, le recours massif à la climatisation au lieu de l’investissement dans l’isolation) ;
- Le transfert incontrôlé de vulnérabilité : d’un système à un autre, mais également d’une période à une autre (on repousse ou on éloigne le problème au lieu de le régler, délocalisation des déchets, systèmes de compensation carbone…)
- La réduction de la marge d’adaptation future (mesures qui limitent la flexibilité éventuelle, par exemple, plantation d’essences d’arbres à rotation longue) ;
- L’erreur de calibrage : sous-adaptation ou adaptation sous-optimale (par exemple, une digue de protection n’a pas été suffisamment rehaussée). Dans le contexte d’incertitude de la prise de décision en matière de changement climatique, l’erreur de calibrage est un axe potentiel important de mal-adaptation.
Prendre la mesure du risque de mal-adaptation, c’est notamment privilégier le choix de stratégies « sans regret », qui permettent de réduire la vulnérabilité au changement climatique et qui gardent des avantages quelles que soient les évolutions climatiques.
Les activités de renforcement des capacités d’adaptation sont souvent considérées comme des mesures « sans regret » dans la mesure où elles rendent la société moins vulnérable à un ensemble de pressions (y compris à la variabilité climatique), quel que soit le niveau effectif du changement.
Source Onerc : Adaptation de la France au changement climatique
| POUR ALLER + LOIN
- Si la question des scénarii climatiques vous intéresse, la vidéo et l’article suivants vous apporteront des informations complémentaires : https://www.osonscauser.com/rechauffement-climatique-4-scenarios-1-seul-avenir/
- Vous aimez les infographies ? En voici une très complète sur le sujet proposée par l’ADEME, l’un de nos partenaires privilégiés : https://multimedia.ademe.fr/infographies/adaptation-changement-climatique/
- Vous pouvez également consulter le site du Centre de Ressources pour l’Adaptation au Changement Climatique : https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/.
Cécile HOULLÉ
Chargée de mission Adaptation au changement climatique
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03.29.52.45.82
choulle@deodatie.com
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